Ratchet & Clank : Threatened Targets - Chapitre 16

Chapitre 16 : Malodorants marais

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Auteur : Linkinito

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- Planète Kerwan, quartier commercial 7 de Metropolis, 19 h 35 -

Ratchet venait d’atterrir près de chez Al, là où il trouverait l’équipement nécessaire pour pouvoir explorer les tréfonds du marais de Sarathos. Maintenant, une course contre-la-montre était engagée, non pas pour chercher le responsable de toute l’histoire, mais plutôt pour aller chez Al qui allait fermer dans dix minutes.

Ratchet : On ferait mieux de se magner le derrière, il reste dix minutes avant la fermeture.

Ratchet courut à toute vitesse, et après 9 minutes et 57 secondes, il arriva devant le roborama d’Al.

Ratchet : AAAAAAAAAAALLLL !! FERMEEEEE PAAAAAAS !!!!

En effet, Al était en train d’activer le panneau plasma qui fermait sa boutique tous les soirs à 19 h 45.

Al : Quoi ? Ratchet ? Qu’est-ce que tu veux à cette heure-ci ?

Ratchet : J’ai besoin de toi. Tu n’aurais pas un truc qui permette d’explorer des marais boueux, acides et sans visibilité sans danger ?

Al : T’aurais pas pu me le dire plus tôt ? Attend, je vais te chercher ça.

Al activa un levier qui semblait être l’accès à sa réserve. Après une petite minute d’attente, Al ressortit avec une sorte de composant électronique à fixer sur l’armure.

Al : Alors, je vais t’expliquer rapidement. Ce système te donne un accès total aux zones hostiles grâce à sa protection XB-175 brevetée par Gadgetron, en donnant un nouveau système à n’importe quel type d’armure permettant de filtrer l’O2 même dans des zones où il n’y en a qu’une quantité infime…

Ratchet : Euh… Clank, traduction en français ?

Clank : Tu fixes ce composant sur ton armure et tu peux explorer les fonds marécageux sans danger.

Al : Désolé, contrairement aux gens communs, je sais trop expliquer les choses.

Ratchet : Pas grave. Merci !

Ratchet partit, mais une alarme se déclencha, l’empêchant de sortir.

Al : Ah mais oui mais non, faut payer 2 500 boulons…

Ratchet : Quoi ? Mais on est potes !!

Al : Y’a mon chiffre d’affaires en baisse depuis quelques temps. Alors j’ai monté mes prix de 2 500 boulons. Donc 0 + 2 500 = 2 500…

Ratchet : Voilà, tes 2 500 boulons. En espérant que ton business va remonter…

Al : Maintenant, tu peux partir sans déclencher l’alarme.

Ratchet : Au fait, pourquoi tu fermes à 19 h 45 au lieu de 20 h tout court ?

Al : Y’a le journal holo que je ne veux pas rater.

Ratchet : Okaaayyy…

Clank : Bon, direction la maison alors…

Ratchet revint vers le vaisseau, et partit sur l’hyper-route 18 pour rejoindre son quartier. Car Kerwan, au cas où vous ne le sauriez pas, est recouverte par la ville de Metropolis, comme une super-ville. Une fois arrivé, il gara son vaisseau dans le garage de sa résidence secondaire, un appartement de 250 m² avec vue imprenable sur le quartier commercial 5, où se déroulaient souvent des évènements sportifs du genre matchs de galac-football ou des courses d’aéromotos. Aujourd’hui, un meeting d’hoverboard freestyle avait lieu, et le boucan qui émanait de la place centrale était assourdissant. Heureusement, l’appartement de Ratchet disposait d’un système d’anti-bruit permettant de réguler le passage des ondes sonores. Ratchet réduisit les ondes sonores à 10 % (il ne supportait pas le calme trop calme quand il mettait à 0 %), enleva son armure, puis se mit dans son lit.

Ratchet : Réveil à 6 heures du matin pétantes.

Voix féminine : Réveil activé.

- Le lendemain, 6 heures du matin pile poil… -

PRRRRRRRRROOOUUUTTT !!!!

Ratchet : OOoooh !!! Putain, qui c’est qu'a pété ?!

Voix féminine : Tu as dit 6 heures du matin PÉTANTES… Alors j’ai pété !

Ratchet : Faut vraiment que Clank t’apprenne les différents sens des mots… Désactivation du réveil.

Voix féminine : Réveil désactivé.

Ratchet se leva, Clank l’attendait déjà. Quelques minutes plus tard, ils étaient déjà devant leur vaisseau, direction Sarathos.

- Planète Sarathos, emplacement de l’ancien tracé fatal, 06 h 48 -

Ratchet atterrit sur Sarathos. La planète était certes réputée pour ses marais malodorants et ses passages dans DreadZone, mais aussi pour ses levers et couchers de soleils magnifiques : l’atmosphère étant peu épaisse, le soleil pouvait briller de tous ses rayons sans pour autant qu’ils soient trop filtrés.

Ratchet : Dommage que l’odeur et les marais gâchent le spectacle. Parce que c’est franchement beau.

Ratchet sortit du vaisseau et mit le composant sur son armure. Soudain, son casque devint intégral et son armure fut recouverte d’une triple couche anticorrosion. Aussi, son armure était devenue plus lisse, ce qui lui permettait de diminuer les frottements et de se déplacer plus facilement. Et enfin, son casque avait un système qui lui permettrait de filtrer tous les atomes de la substance marécageuse pour n’en tirer que les composants essentiels de l’air respirable que nous connaissons tous. Et son casque avait aussi un système de vision ultra-poussé lui permettant de voir aussi bien que dans de l’eau claire. Par contre, Ratchet ne pouvait pas emmener Clank.

Ratchet (voix étouffée par l’armure) : Fait chaud là-dedans !

Clank : Alors, tu te jettes ?

Ratchet : J’ai encore un peu peur… Et si jamais ça marche pas ?

Clank : Al n’a jamais vendu de trucs qui ne marchent pas, à ma connaissance…

Ratchet : Bon, ben c’est tipar !

Ratchet voulut entrer tout doucement dans le marécage, mais comme l’armure était plus lisse, il tomba dans le marais comme s’il tombait dans de l’eau. En clair, il coulait.

Ratchet : Merde… Eh ben heureusement que je peux voir, sinon je me demande comment j’aurais pu retrouver cette base.

Clank : Tu m’entends, Ratchet ?

Ratchet : Y’a encore des problèmes de communication, mais je t’entends.

Clank : Tu vois quelque chose ?

Ratchet : Y’a une sorte de bâtiment… Je vais y aller.

Clank : C’est sûrement la base.

Ratchet (voix de méchant) : C’est peut-être aussi l’habitation secondaire de la reine Léviathan…

Clank : Ne plaisante pas. C’est du sérieux.

Ratchet s’approcha de la base, et arriva devant une sorte de porte.

Voix : Veuillez dire le mot de passe.

Ratchet : Génial. Un mot de passe à commande vocale. DreadZone ?

Voix : Accès refusé.

Ratchet : Gleeman Vox ?

Voix : Accès refusé.

Ratchet : Clank, t’aurais pas une idée ?

Voix : Accès refusé.

Clank : Eh bien, je peux essayer de pirater, mais ça prendra du temps. Vu que les marais font des interférences…

Clank se mit à pirater, puis en quelques secondes…

Clank : Le mot de passe est "Mon amour robotique". Et s’il n’y avait pas eu d’interférences, j’aurais fait ça en moins d’une nanoseconde.

Ratchet : Bon ben… Mon amour robotique.

Voix : Accès autorisé. Veuillez entrer.

Ratchet entra dans la base, qui semblait être remplie du liquide marécageux. En passant une porte, il arriva sur un sas, qui lui permettait de se retrouver dans une zone délimitée par une barrière, qui empêchait tout passage du liquide. Lorsqu’il passa la barrière, il se retrouva comme à l’air libre, mais il se trouvait dans ce qui ressemblait à une salle de contrôle à moitié vitrée, dans laquelle il y avait…

Ratchet : QUE DALLE. Y’a juste une lettre…

Clank : Lis-la.

Ratchet : Alors… "Ratchet, me cherche pas sur Torval, y’a rien." On a vraiment affaire à un Qwark.

Clank : Un Qwark ?

Ratchet : Un stupide crétin attardé, si tu préfères. Ce qu’il vient de dire est super logique : il est sur Torval !

Clank : C’est peut-être aussi une diversion. Il ne dirait pas si facilement l’endroit où il se cache.

Ratchet : S’il était si malin, il ne nous laisserait pas d’indice comme ça. Alors direction Torval. Mais bizarrement, ça à l’air d’être une sorte de jeu de piste. Ça pue le piège, mais bon on verra bien là-bas.

Clank : Retrouve-moi au vaisseau, alors.

Ratchet sortit de l’enceinte, mais soudain, il fut prit de peur : il n’arrivait pas à remonter !

Ratchet : Euh… Clank ? Tu peux appeler Al ?



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