Ratchet & Clank: Attacks confusion - Chapitre 27

Chapitre 27 : Assistance robotique hostile

La Capitale terrienne, Paris, était en vue. Son bouclier actif empêchait tout débarquement de troupes à moins de 50 km de son centre et un bombardement orbital n’était pas une solution envisageable pour le général. C’est finalement par la route que les troupes terrestres reprendraient la Capitale.

Après de lourds affrontements aux portes de la ville, le gros des troupes Brynnse réinvestit la Capitale. L’assaut ennemi avait été violent, mais l’ennemi avait mobilisé toutes ses forces pour prendre la planète, dite « imprenable » à l’époque. La présence de leur chef, le général Devor était confirmé, il s’était retranché avec ce qu’il restait de son armée au sanctuaire des Brynnse, l’endroit où reposaient tous les descendants de la famille Brynnse. Les derniers résistants ennemis avaient construit de lourdes fortifications autour de l’entrée de l’édifice. Situé sur une grande place, un no man’s land séparait les deux camps. Le général se retrouva dans une mauvaise position, il lui fallait reprendre ce lieu, symbole de l’autorité Brynnse, mais il serait obligé de sacrifier de nombreuses vies pour espérer rejoindre l’autre camp.

Ratchet décida, lui, de repartir sur la flotte, considérant en avoir assez fait. Mais quand il embarqua dans un vaisseau de fret, il fut pris de remords, il vit le désespoir des habitants, pleurant devant des cadavres ou des maisons détruites. Ils n’avaient jamais vécu de conflits d’aussi près. Renonçant à sa décision, Ratchet reparti voir le général, mais bien décider de ne pas risquer sa peau inutilement, il lui proposa d’utiliser les réseaux d’égouts, pour traverser le no man’s land.
Mais Ratchet ignorait le danger que représentaient les égouts de la capitale. Ces égouts n’étaient plus sûrs depuis plusieurs années, en raison d’un dysfonctionnement de l’IV chargé de contrôler les drones de nettoyage. Toutes tentatives de maintenance, c’était soldé par un échec et la mort des techniciens envoyés dans ces égouts.
Le général, soucieux de ne pas sacrifier des hommes dans un assaut frontal, donna le feu vert à Ratchet et lui laissa une heure pour rallier une route derrière les lignes ennemies. Accompagné par une petite équipe d’éclaireurs, Ratchet s’aventura dans les immenses conduits.

[Note de l'auteur: Pour cette partie, j’ai puisé l’inspiration des égouts d’Abriville, dans Jak3]

Ratchet et sa petite équipe furent vite confrontés au problème de ces égouts, le système d’évacuation des eaux était totalement déréglé. Le lombax fut séparé de son équipe par une évacuation d’eau, emporté dans les tréfonds sordides de ce réseau. Ratchet se retrouva donc perdu dans les égouts, livré à lui-même, confronté à un système informatique le considérant comme une anomalie à purger.

À la surface, le général décida de ne pas perdre un instant de plus, après avoir appris que l’équipe d’éclaireurs était remontée, sans Ratchet.
L’assaut fut lancé. Les soldats traversèrent la place, mais l’ennemi ne rappliqua pas une fois. Une fois, les barricades franchies, les militaires découvrirent les corps, sans vie, de leurs ennemis gisant sur le sol. Ratchet se tenait en face, son arme à la main, entièrement trempée et peu odorant.
Le général félicita le lombax et rejoignit rapidement l’entrée du temple. Les soldats, quant à eux, sécurisèrent la zone, mais aucun n’accompagna le général, car dans la tradition, seuls les héritiers Brynnse ou la Garde Militaire étaient autorisés à pénétrer dans le sanctuaire. Ratchet décida quand même de l’accompagner.

En atteignant le caveau, Clank dut laisser son compagnon continuer seul avec le général. L’édifice était équipé de brouilleurs à ondes magnétiques perturbant les systèmes du robot, idem pour Braindy, qui se mit en veille. Ce système bloquait les transmissions, les équipements électroniques même les armes, la technologie était prohibée en ces lieux.
Le général et Ratchet descendirent dans le caveau croisant les stèles des anciens généraux, jusqu’à arrivé en bas, où reposait la tombe de Brynnse 1er du nom et le général Devor se recueillant en silence devant.

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