Amandine/la coéquipière - Chapitre 4

Auteur : ratchetandyann

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- Tu inventes pas vrai ? demanda la jeune fille incrédule.
- Non.
- Certaines de mes siestes ont duré plus longtemps que je ne l’imaginais… Cela fait donc de moi la femme la plus vieille du monde.
- Effectivement mais je ne suis pas sûr que se soit un titre de gloire. Mais maintenant tu connais assez de choses. Tu sais maîtriser les éléments. Tu vas devoir partir. Un vaisseau spatial ne devrait plus trop tarder à arriver.
- Quoi ? On se quitte ? On se reverra n’est ce pas ?
- Non, c’est pour cela que je vais te proposer quelque chose. Mais pour cela il faut que tu ais une totale confiance en moi.
- Te faire confiance, après la centaine de fois ou tu as essayé de m’attaquer par derrière ? Ne sois pas ridicule !
- Qu’est ce que c’est sensé signifier ?
- Que tu es rusée petite chatte. Je t’aime bien mais pas au point de te faire confiance.
- C’était pour s’amuser pas pour de vrai.
- Bon ok que dois-je faire ?
- En abolissant les frontières entre nos deux esprits nous pourrons rester connecté à distance. Mais ça passe par une confiance totale et mutuelle. Il faut que je me glisse dans ton esprit et nous pourrons nous parler à distance et tu bénéficieras ainsi de mon aide en plus de ta magie. Nous pourrons lier nos forces.
- Mais pourquoi tu ne viens pas ?
- Ma place est ici je dois enseigner à d’autres. Tu ne pensais pas que tu étais la première ?
- Ben si.
- Tu es en fait la troisième mais tu es celle que j’ai gardée le plus longtemps car ton rôle est d’une importance capitale.
- Comment peut-on réussir la connexion dont tu me parlais ?
- Il faut que tu fasses le vide dans ton esprit pour que je puisse m’y glisser. Mais tu comprendras mieux quand chacun aura pénétré l’esprit de l’autre. Pour commencer tu dois faire le vide dans ton esprit. Ouvre le moi pour que je puisse y entrer.
- Comment dois-je faire ?
- Pense à la lumière aux ténèbres puis au vide. Eteins ton esprit.

Amandine tenta d’obéir, mais sans succès. L’esprit est comme un enfant désobéissant : quand on lui demande d’arrêter, il redouble d’ardeur pour nous énerver encore plus.

- Il va falloir essayer autre chose, soupira Emeraude. Peut être que… Approche toi de la fenêtre et compte les arbres
- Pourquoi je dois compter les arbres ?
- Parce que je te le demande. Ne pose pas de questions et obéis !
- Ok ok. Pas la peine de t’exciter.

Elle se leva et commença à compter les arbres. Il neigeait et leurs contours blancs ne facilitaient vraiment pas la tâche d’Amandine.

- Pousse toi un peu, dit la voix de la chatte.

Amandine sursauta, elle lui avait semblé que Emeraude avait murmuré dans son oreille droite. Si elle ne la sentait pas sur son épaule, elle percevait la chaleur de son souffle sur sa joue.
La chatte était revenue sur le lit une dizaine de pied plus loin. Sa voix résonna de nouveau dans sa tête :
- Je t’ai demandé de te pousser chérie. J’ai besoin d’un peu plus de place.
- Qu’est ce que tu fabriques ?
- Chut. Je suis occupée.

Elle sentit quelque chose remuer à l’intérieur de son esprit.

- Cesse de t’agiter comme cela, lui ordonna la voix de la chatte dans sa tête. Je ne prends pas tant de place que cela.

Puis la sensation d’intrusion diminua dans son esprit et elle entendit un ronronnement.

- Maintenant tu es à moi, se félicita Emeraude.
- Que se passe t-il ?
- Tu n’as plus besoin de parler à voix haute chérie. Maintenant j’entends tes pensées, et tu entends les miennes.
- Comment as tu fait ?
- Contente toi de penser les mots Am’. Sinon ça produit un écho épouvantable dans ta tête. Hum, tu es plus intelligente que je ne l’aurai cru et en fin de compte assez poète.
- Merci ça fait plaisir. Et arrête de fouiller mon esprit.
- Dommage pour toi les chats sont en général curieux de nature.

Comme un bruit d’hélicoptère qui se pose se fit entendre dans la cour. Amandine sortit de la maison pour la première fois depuis deux millénaires et demi. Le vent qui touchait son visage lui faisait un bien fou. Elle prit plusieurs bouffées d’air frais et s’assis dans la neige. Elle avait toujours 16 ans mais de retrouver tout ceci après deux millénaires à étudier, elle était revenue à l’état primaire dans lequel un rien amusait les enfants.
Elle leva les yeux et fit un bond en arrière. Un vaisseau d’une couleur noir était au dessus d’elle. Sa forme était allongée et il avait deux « fusils » sur les côtés.

- Impressionnant n’est ce pas, dit la voix d’Emeraude dans sa tête.
- C’est…magnifique. Moi qui croyait que toutes les histoires que l’on me racontait sur les vaisseaux spatiaux était une blague je me dois d’être ébahie devant cette splendeur.
- Ce vaisseau est le plus puissant des minis. Il va à une vitesse ahurissante et dispose d’un bouclier de classe oméga capable de résister à tout tirs dans l’intersidérale.
- Tu me parles en chinois là Emeraude je ne comprends rien.
- Ne t’occupe pas de tout cela. C’est avec ce vaisseau que tu vas devoir sauver les galaxies avec l’aide de son équipage.
- Qui est composé de… ?
- L’équipage est composé de un Lombax et un robot.
- Un…Lobxa
- Un Lombax, la corrigea Emeraude. C’est une sorte de renard avec une longue queue et des oreilles pointues mais pas aussi fine et allongé que les elfes.

Le Lombax sortit du vaisseau avec son robot sur le dos. Il ressemblait en effet à un renard mais c’était différent.
Le Lombax se rapprocha d’Emeraude.

- Alors comment va ma chatte favorite, hein ? demanda le Lombax.
- Ca va, je te présente Amandine, mon apprentie.
- Enchanté de faire votre connaissance mademoiselle.
- De même, répondit Amandine. Et vous vous appeler comment monsieur ?
- Ratchet et le robot sur mon dos s’appelle Clank.



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