Le journal de Rymax - Chapitre 12

Auteur : ranybax

Date:
Comments: 0 commentaire
Views: 22 vues

Chapitre 12:Vie militaire

Une semaine s'était écoulée après le sauvetage de Métropolis. L'armée Solanienne nous avait remercier et nous a passé des croiseurs. Pendant ce temps, j'ai réussi à fauser compagnie au sergent pour aller voir l'état de Ralet. J'ai du voler un chasseur pour rejoindre la frégate médicale.

J'ai rendu visite à Ralet. Il était assez faible mais ces blessures n'étaient pas grave. Il recevait des injections de nanotech régulières et a eu trois opérations. Il me demanda comment s'est passé l'assaut et tout. Normalement, il va s'en sortir, mais le risque zéro n'existe pas. J'étais triste de le voir comme ça.

Je salua et repris mon chasseur que j'avais volé et revint dans le transport de troupes. Mais je crois qu'on m'attendait. Lorsque je me posa, une dizaine de robots de guerre m'entourèrent. Je me rendis sans rien faire. Je suivit alors les robots jusqu'en cours martiale. Plusieurs commandant étaient assis devant moi en un demi cercle. Je dus m'asseoir sur une chaise minable.

Je vis alors Trant, et les membres du haut-commandement de l'Alliance. Ils me disent d'abord d'expliquer mon geste. Lorsque j'ai tiré sur Trant. J'ai tout expliqué dans les détails, en insistant sur le geste désastreux de Trant.

Ensuite, un commandant me pria de me taire. Ils délibèrèrent sur mon cas. Le chef, un vieux crouton, prononça ma peine. Je ne pourrais plus jamais être dans l'élite. Franchement, je m'en foutais. Je resterai dans mon petit bataillon d'infanterie. De toute façon, je ne voulais plus revoir ce salopard de Trant. Je suis sûr qu'il mijote un truc. Mais bon. Je saluai Trant d'un regard noir et d'un doigt d'honneur.

Notre bataillon d'infanterie avait son propre vaisseau de transport de troupes. Une navette me raccompagna jusqu'au vaisseau de transport de troupes.

On m'accueillit en héros. Je ne sais pas pourquoi. Ensuite, on me dit que c'était grâce à notre escouade et le nettoyage qu'on gagna la bataille.

Je ne sais pas quoi écrire. Je vais décrire la composition politique de l'Alliance.



L'armée est composée des trois million de soldats et d'autant de chasseurs, bombardiers et machines de guerre.Elle est divisée en deux parties.

Troupes d'occupation

Un tiers des soldats est stationnée sur les planètes protégées par notre armée. Ces troupes d'occupations sont divisées en légions. Chaque légion s'occupe d'une planète et se compose de 10.000soldats, de 100 machines d'artillerie, de 100 machines de DCA, de trois milles chasseurs et bombardiers et d'autant de blindés de combats. Ils se regroupent dans des bases. Ils ont justes de simples vaisseaux d'évacuation. Une légion est dirigée par un Haut-maréchal.

Troupes d'assaut et de soutien

Le reste de l'armée est stationnée sur la planète Sargasso et sur des flottes de combat dispersées dans la galaxie. Elle attaque les planètes contrôlées par l'Empire de Tachyon et défend les planètes neutres attaquées par l'Empire de Tachyon. C'est là que je suis.



Voilà, donc.

Je fit alors une petite visite dans le croiseur de mon régiment. Les chambres étaient individuelles et assez petites. Il y avait juste un lavabo, une table et une armoire. Enfin, tant qu'on peut dormir, ok. Le hangar à chasseurs stellaires était juste un étage plus bas, il suffisait de prendre un ascenseur pour arriver dans le hangar.
Je parcourus ce hangar en regardant les vaisseaux. Ils étaient assez stylés, je me rappelle en avoir vus comme ça en regardant une émission clandestine venant d'on ne sait où. Ils étaient armés d'un lance-missiles à fusion et d'une mitrailleuse à plasma. Les bombardiers étaient plus gros, mais étaient plus résistants, et avaient un générateur de bouclier.
Je remontai l'ascenseur et un étage plus haut se trouvait le centre d'artillerie mobile. L'étage encore au dessus était le centre de commandement, où se trouvait la salle de briefing ainsi que le centre de commandement du croiseur.

Je retournai dans ma chambre et m'endormit.

La flotte qui a libéré Métropolis passa dans un spatio-port situé dans une autre planète de la Galaxie de Solana. La flotte se ravitailla en essence et provisions avant de faire un saut en hyperespace jusque la planète Sargasso.

Pendant ce trajet, je réfléchis à la guerre, plus précisément à la bataille que j'ai livrée.
Lorsque je disais que la guerre faisait des ravages dans les civils, j'avais raison. Mais j'ai compris aussi que si nous n'étions pas intervenu, la ville aurait été saccagée. Même si notre bataille a fait des dégats, les pertes seraient bien plus énormes chez les civils, car l'Empire impérial de Tachyon tuait des innocents.
C'est là que j'ai compris. Il y a pire que la guerre: la non-liberté, le massacre d'innocents et j'en passe. La guerre permet souvent de régler ces problèmes, mais en créants d'innombrables horreurs. Mais souvent ces horreurs sont préférées à celles provoquées par les choses citées au dessus.
La bataille que nous livrons est pour la liberté. Nous attaquons un empire pour libérer les planètes de leur joug. Mais la question est de savoir si les ravages que provoquent cette guerre en valent-ils vraiment la peine? Je pense que oui. Parce que l'Empire attaque des planètes sans défense et provoquent des horreurs pires que celles de la guerre.
Mon père avait sûrement la réponse à cette question. J'inserai le bracelet dans mon journal électronique et cherchait une page qui pourrai m'aider à y répondre:

La galaxie est sous le joug de ces maudits Cragmites. Les forces galactiques se sont faits annéantir et maintenant, personne ne peut stopper ces horribles créatures. Certains m'ont dit qu'une guerre ne ferait que plonger cette galaxie dans le choas. J'ai répondu que c'est le prix à payer pour notre liberté.
Sur Korthog, les cragmites nous dépouillaient sans cesse et ne nous permettaient aucune liberté. Nous ne pouvions que rester chez nous, cloitrés, sans nourriture, sans rien. Quelques immeubles explosaient de temps en temps, et les cragmites se servaient dans nos maisons sans rien dire. Un jour, j'en ai buté un. Pendant qu'il fouillait mes affaires, je l'ai frappé et expédié dans le vide d'un coup de pied sauté. J'en suis ressorti bléssé mais c'était le prix à payer pour ma liberté.
[…]
Un jour, une armée de Lombax est venue nous secourir. Ils ont tué pas mal de gens dans leur assaut, mais nous avions gagné beaucoup plus: notre liberté. Je rejoignis alors leurs rangs et créa une petite armée formée d'amis contrebandiers et de chasseurs de primes.
[..]


Notre heure de gloire arriva le jour de l'assassinat de la quasi-totalité du haut commandement cragmite.
Mon père avait les mêmes convictions que moi, la guerre est souvent le prix à payer pour la liberté.
Le croiseur arriva en orbite de Sargasso. Je m'endormis sur la vue de cette planète.



Commentaires (0)