Le journal de Rymax - Chapitre 8

Les entrainements n'étaient pas comme ceux que me faisait subir mon père. Ceux de l'alliance étaient plus axés sur la maîtrise, la stratégie et la finition. Par contre, ceux de mon père étaient plus axés sur l'improvisation, la rapidité de réflexion. J'avais une préférence pour ceux de mon père, car ils étaient plus utile en tant que soldat d'élite.

Mais j'y pense, je n'ai jamais parlé de mes entrainements avec mon père.

Tout cela a commencé avec l'arrivée des troupes de Tachyon. Leurs vaisseaux étaient impressionnants, du moins pour un ado de 14ans. Tout semblait aller, et Stratus city avait enfin retrouvé une police efficace.

Mon père, me forma alors aux arts de la guerre.

Pour commencer, mon père m'acheta un bâton et me dit:"frappe-moi". J'ai d'abord commencer à le frapper, mais sans succés. Ce dernier esquivait et n'hésitait pas à contre-attaquer. Selon moi, je ne progressais pas. Je me contentait de faire ce que mon père me disait, sans poser un regard critique sur mes actions. Je ne réflechissais pas. Tout simplement.

Qaund j'y pense, cela est normal, à chaque fois que nous sommes confrontés à des situations sans en subir directement les conséquences, nous n'arrivons pas en nous en rendre compte.

J'ai progressé rapidement après avoir été attaqué par des drophydes.

La haine me rendait plus fort, mais je devais apprendre à la canaliser. Mon père m'apprenait à manier un poignard. Cette fois-ci je réfléchissais. Je devais d'abord apprendre les coups d'estocs. Les coups devaient être fluides, rapides et réfléchis à la fois. Pour ne laisser aucune chance à l'ennemi. Je devais le faire sur mon père. Souvent ce dernier esquivait mais après de longues épreuves, je parvenait à le toucher avec l'effet de surprise. Mais il s'adaptait et je devais sans cesse changer d'originalité. Je ne râlais plus et j'assumais. C'est ce jour-là que mon père m'annonça que mon entraînement à l'arme blanche était terminée. Juste au moment où j'ai arêté de penser à la fin de cet entraînement.

Ensuite, ce fut au tour des armes à feu. C'était facile.

J'appris à viser avec un vulgaire pistomitrail. Je devais mitrailler des cibles. Au début, c'était facile, mais les cibles devenaient de plus en plus nombreuses. J'ai quand même réussi à toutes les toucher, mais c'était au prix de nombreux efforts. Après, je passa aux armes de destruction massive. Mais avant je devais me préparer physiquement. Mon père me fit alors des pompages. A la fin j'arrivais à en faire sur un doigt.

Alors je put enfin m'attaquer au fameux TELT. Je devais juste apprendre à verrouiller les cibles avec l'ordi. C'était simple.

Un jour, mon père me dit:

"Sache que tu es maintenant entrainé convenablement. D'abord, il faut que tu saches que même si tu sais te défendre, tu peux toujours devenir plus fort. C'est pour cela que tu dois t'entrainer chaque jour."
"Ensuite, je t'ai formé avec soin, mais tu ne t'es jamais battu vraiment. Tu t'es juste contenté de tirer sur des cibles en carton et à m'attaquer sans vouloir me tuer. Sache qu'il y a très grande différente entre tirer sur du carton et tirer sur quelqu'un. Car si tu sais maitriser ton corps, tu ne maitrises pas tes émotions. C'est souvent l'expérience qui est déterminante. Et comme tu n'en a pas".

C'est par ces phrases que mon entrainement se termina.