The Cooper Story - Chapitre 14

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Chapitre 13 :
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12h35 :

- Tu n’es pas obligé de pointer l’arme sur moi en permanence… Souffla Carmelita
- La ferme ! Répliqua Murray. Je n’ai pas confiance en toi.


Cela faisait environ cinq minutes qu’ils gambadaient dans le château, et ils avaient déjà l’impression de tourner en rond, mais aucune trace du trou dans le mur…

- Sly !!!! Hurla Murray.

L’écho se répandit sur toute la longueur du couloir.

- S’il est là, il a entendu !
- C’est la cinquième fois que tu dis ça ! S’agaça la policière. Tu me fais mal à la tête !

Carmelita avait un peu de retrait sur l’hippopotame, c’est pour cela qu’il se méfiait.

« Elle nous cache quelque chose sur ses intentions ! »

Plus tard, au milieu d’un autre couloir, ils s’arrêtèrent.

- Tu t’arrêtes déjà ? S’indigna Carmelita.
- J’ai vraiment l’impression qu’on tourne en rond ! C’est pas possible, je la connais cette torche !
- C’est parce qu’il y a une du même style tous les dix mètres !
- Sûrement…

Il se tourna vers la renarde, la main tenant l’arme contre sa cuisse.

- Tu sais comment t’en servir au moins ? Railla-t-elle.
- Bien sûr que oui !
- J’en doute

Il brandit le pistolet dans sa direction :

- Arrête ! Je sais que tu mijotes quelque chose !
- Là tu deviens parano !
- Je le lis dans tes yeux…
- Tu sais lire ?
- Te fous pas de moi !
- Il est vrai que j’aimerais bien t’arrêter…
- Je le savais !
- Mais c’est mon métier aussi, donc… Et pis c’est toi qui tiens le flingue dans l’histoire
- Ouais… N’empêche que tu es louche.

Soudain un grondement énorme retentit au dessus d’eux, ce grondement se rapprochait, descendant. Ils sautèrent tous les deux en arrière, dans des directions opposées. Une demi seconde plus tard, une énorme boule de pierre atterrit sur le sol, envoyant des débris de marbre partout, sans les toucher, par chance. La boule était légèrement enfoncé dans le sol et devait avoir un diamètre d’une dizaine de mètres.

- Ça va ? Gueula Murray à l’intention de la policière.
- Ouais ça peut aller… Répondit-elle en shootant dans un débris. Et toi ?
- Pareil. Le flingue est de ton côté ?
- Non…
- Merde ! Il est sous la boule alors.
- Tu craints bordel !
- Désolé je prévois pas à l’avance l’arrivée de pierre de dix mètres !
- Et ben tu devrais…
- On fait chacun de son côté alors ?
- Tu vois une autre solution ?
- Non, bonne chance.
- Ouais ! Toi aussi, murmura-t-elle.

Carmelita fit donc demi tour. Le couloir semblait encore plus lugubre quand l’on était seul.

« Ce château à un truc pas net… »

Elle s’aventura dans le labyrinthe de couloir, ne sachant pas par où elle était déjà passé ni où elle n’était pas passé.

« C’est flippant »

Très vite, elle se rendit compte que les lieux n’étaient pas surveillés, ce qui ne fit qu’augmenté son angoisse.

« Un endroit aussi isolé que celui-ci, avec des portes fermés de cette manière… Est-ce pour ne laisser personne rentrer ? Ou pour ne laisser personne sortir ? L’absence de garde annule ma première théorie… »

Elle arriva finalement à un couloir comme les autres… Enfin pas comme les autres… Une silhouette avançait lentement vers elle.

« Je n’ai pas d’armes ! »

Elle se courba pour ne pas se faire voir, mais trop tard, l’homme courait vers elle. Il accéléra le mouvement et Carmelita vit qu’il possédait une arme blanche dans l’une de ses mains.

« Je suis perdu ! »

L’homme bondit dans sa direction et la poussa. Elle tomba sur le dos après une roulade, essayant de distinguer le visage de son agresseur. Celui-ci se pencha :

- Sly ???