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Suis-je le seul à qui la série R&C déçois de plus en plus?Alors qu'avant chaque planète valait son pesant d'or en lieux secrets où l'on mourrait 2,3 fois dans certains passage,exemple les plate-formes métalliques R&C 1-2-3,alors qu'aujourd'hui on ne fait que "survolé" les niveaux par leur simplicité,le manque de créativité des concepteurs,alors là c'est le pompon: avant chaque planète ou presque avait sa propre race,des monstres spécifique une faune et une flore bien différente quoi,tandis que depuis les R&C next gens ont à droit aux mêmes pirates complètement inutiles,à des agoriens sans cervelles et des cragmites dans OP.Une rejouabilité dégeulasse.L'esprit de Ratchet et Clank est déjà perdu mes amis selon moi…oui vous aller me sortir des graphismes sublimes,des trucs innovants,mais le fait est là!On nous sort des petits boubons amer et sans fond pour nous distraire,je parle bien entendu de QFB,All 4 One…
Alors qu'avant chaque épisode signifiait une nouvelle histoire,de nouvelles armes géniales et des planètes remplis de personnages haut en couleur!
Je n'ai même pas osé touché à All 4 One pour ne pas le regretter et manger mes onglets jusqu'aux os.Bien sûr R&C reste un jeux "rigolo"entre amis et pour s’amuser,mais bon que faire lorsque l'on nous sert un Ratchet qui se détache de plus en plus de son peronnage?Moche,laid,sans intérêt sont les premiers mots qui me viennent en tête,je préfère Ô combien de fois jouer à R&C 1 que de mettre mes basque et aller acheter All 4 One ou une autre absurdité du genre,que vous soyez d'accord ou pas avec moi,vous savez bien qu'il y a un fond de vérité.Lorsqu'on joue aux nouveaux R&C on ne s'amuse pas vraiment,que ce soit pour la facilité déconcertante à finir le jeu -ma cousine de 9 ans qui n'avait j'amais touché à une console à fini OP en une semaine sans difficulté! - ou pour les niveaux et armes ridicule…oui l'avenir de R&C est en danger,évidemment beaucoup continueront à acheter le jeu,mais sentiront un regret ou une évidence : Le jeux n'est plus ce qu'il était…
Permets-moi tout simplement de ne pas te suivre du tout… "nostalgie quand tu nous tiens" je pense. Laisse-moi t'expliquer pourquoi j'en viens à cette conclusion si hâtive. Je vais en même temps essayer de te faire revoir la série sous un bon angle si tu fais l'effort de lire jusqu'au bout, ce qui prouvera que tu ne cherches pas à descendre le jeu mais que tu recherches le plaisir de jouer comme avant
J'ai connu R&C sur PS2 aussi, et je n'ai pas tout de suite accroché à l'expérience. Le 3 a véritablement su me faire attaquer la saga. Je parle l'un d'un univers qui a gagné en charisme, et qui pourtant n'avait pas tant innové. Simplement, celui qui a la plus avancé était R&C 2, c'est l'épisode avec lequel j'ai détaché de temps en temps : une direction artistique souvent chaotique, des personnages à l'intérêt moindre et venus de nulle part voire creux. Là faisait bien sûr le charme de la série, mais sur ce plan elle n'évoluait pas régulièrement. Le fond de R&C 2 me paraissait en deçà de R&C 1, puis R&C 3 a su créer quelque chose de plus intéressant, notamment avec l'apparition de Nefarious. Tout ce qui nous importait dans R&C était le gameplay, car celui-ci s'ancrait parfaitement dans le contexte vidéoludique de l'époque et que nous étions jeunes. On n'en demandait pas forcément des masses pour apprécier un jeu, et c'était le bonheur.
Si je parle de gameplay, alors R&C 2 remporte la palme sur PS2. Si je parle de charme, R&C 3 aura définitivement droit à ce qualificatif, et R&C 2 se retrouve bien malgré ses qualités et ses bonnes heures de jeu qu'il m'a fourni dans les derniers de toute la saga. Au niveau du gameplay, R&C n'a pas réinventé grand chose au final, il faisait des ajouts, il était peaufiné…
R&C 1 aussi manquait de charme visuel, mais pour un premier test, ça reste une véritable réussite vu la masse implantée. Aujourd'hui il m'est difficile d'y jouer, et je ne parle pas en termes de graphismes car j'arrive encore à m'extasier devant les panoramas de jeux PS2, mais plutôt du fait que j'ai déjà assez joué à ce jeu. Il m'en devient difficile de le recommencer, et je me rends alors compte que la difficulté résidait dans… la maniabilité. Aussi bête que cela puisse paraître, le jeu se veut difficile car il n'est pas possible de faire des choses simples : tirer et tourner la caméra en même temps, ou se déplacer et tirer dans une zone cadrée un minimum. Au final, le gameplay se veut inchangé, juste amélioré. Que diable ? J'entends crier à l'assistanat ? Pourtant je ne pensais pas non plus incarner un manchot en jouant avec Ratchet. Mais on s'y faisait, on s'y habituait, car il n'y avait pas grand chose de mieux allant vers cette idée de maniabilité à la fois logique et fluide.
Passons alors Ratchet Gladiator qui a remis cette idée en question. On retrouve alors un jeu beaucoup plus arcade, avec un système de shoot d'une fluidité quasi absolue qui ne nécessitait pas de changer de mode de caméra pour réaliser une action simple (allez : Start > Options > Caméra visée…, ni même rester planté au sol pour tirer une balle. Et là, on va me dire que le jeu était bon, oui, je l'ai aussi beaucoup apprécié. Néanmoins, trop de shoot tue le shoot, et on finissait par maintenir la touche R1 du début à la fin. On retrouvait un humour plus fourni aussi, à l'image des autres opus.
Et nous arrivons alors sur PS3.
Opération Destruction, cette bonne surprise, et on met alors les petits plats dans les grands. Des personnages avec de la profondeur et intéressants (ou presque parfois, admettons-le), un véritable scénario, une claque visuelle, un arsenal encore renouvelé et original, un gameplay à la fois classique, amélioré et innovant… tout d'une vraie suite d'un R&C.
Je me suis alors laissé berner par les voix françaises : "Ratchet, t'as changé de voix !?". Oui, et avec cela on a le ton. Ratchet se veut peut-être assez réservé sur le coup, et on appréciera néanmoins les situations assez cocasses, des personnages toujours dingues, des réactions rigolotes. Finalement, on se rend compte, surtout avec les voix originales (anglaises) que Ratchet a gagné en maturité. Certes, on aurait apprécié plus de réactions de sa part que de tirer des regards aux autres dès qu'il se passe un truc hors norme, même s'il ne fait pas que ça. Pourtant on ne régresse pas tant que ça sur ce point, car on se rend compte qu'un R&C PS2 tient parfois à quelques répliques le côté délirant des personnages.
QFB, mauvais ? C'est un petit épisode de transition qui a réussi faire ses preuves de par ses nouveautés de gameplay entre autre, et pour un coût moindre. Ce n'est pas gigantesque, mais c'est une touche sympathique qui permet de créer le lien d'une saga entière. Ainsi, A Crack in Time avait une raison d'exister.
ACiT, celui qui a mis tout le monde - ou presque - d'accord. On a tout ce qui a fait de R&C une marque de fabrique, ainsi que pas mal d'innovations. Un bon gros jeu donc. Une qualité technique irréprochable, graphiquement et esthétiquement irréprochable (Laid ? Vraiment ? Alors quelle conception du beau ?), un scénario plus poussé et qui met l'accent sur les personnages en les plaçant au centre de tout intérêt avec un aspect bien plus sentimental et maîtrisé - ce qui m'a plu, et qui a plus à bon nombre on dirait, le retour du méchant le plus charismatique de la saga (et son retour était attendu depuis la fin de la saga PS2 !). Oui, on tient là un épisode qui a mûri, peut-être bien avec ses joueurs. Pourtant on retrouve un univers léché, une atmosphère mystique, quelque chose de jouissif et agréable. Des cinématiques dignes d'un véritable film d'animation, une volonté de poser le joueur dans un univers toujours aussi riche avec des personnages attachants, des musiques toujours aussi excellentes…
Et on a le retour des spin-off. Oui, ils ne plaisent pas toujours, mais je ne peux pas renier le fait que j'ai passé de très bons moments dessus. Quel m'a été la surprise d'entendre de la bouche d'un pote, pourtant difficile : "hé, tu connais All 4 One - Oui… - Il est délirant ce jeu, j'ai kiffé Nefarious." Pas plus tard qu'aujourd'hui, comme quoi le hasard fait bien les choses.
Voilà, même si Ratchet ne nous sort plus de phrases tendancieuses, les autres personnages savent conserver leur humour. Mais pourtant, nous savions que ce jeu se destinait à un public plus large, cela ne l'empêche pas d'être un épisode de bonne qualité, mais il est clair qu'il n'est pas destiné à tout le monde. Je m'y suis malgré tout essayé, et j'ai bien aimé car il est super pour jouer entre potes, même si ce n'est pas un jeu que j'adore en effet. Je ne peux juste pas renier ses qualités.
QForce, un jeu que je trouve également agréable, surtout pour ses 20€. Un R&C multi sympa, et il faut voir la petite branche d'Insomniac profiter du jeu pour améliorer des aspects techniques au travers des futurs DLC. Oui, IG propose des vidéos en live avec un chat permettant de poser ses questions et parle des possibilités offertes par ce petit jeu sans prétention, pendant qu'ils nous font voir le DLC depuis leurs petits bureaux.
Aujourd'hui, pourquoi je ne trouve pas les moyens d'être dur avec cette saga ? Car celle-ci est bourrée de sincérité et de volonté. On a une qualité indéniable, malgré ses défauts qui ne sont pas pour autant graves. Voilà, IG est un studio sincère, et c'est si rare. Si je me mettais à émettre une critique négativiste pour n'importe quel jeu sans prendre en compte le fond et les précédents de celui-ci, alors on pourrait sûrement me qualifier de joueur terriblement antipathique, dénué de toute réflexion, tout ça car ceci n'apporterait rien. Je ne serais même plus un joueur en fait puisque je prouverais qu'aucun jeu n'est capable de me faire pétiller les yeux. Imagine que je critique aussi les jeux que tu apprécies, tu ne saurais peut-être plus y jouer sans avoir cette arrière pensée de "détails qui font défaut". Ce n'est pas un reproche, mais c'est peut-être ce qui t'est arrivé pour que tu ne prennes plus goût à ce point à la saga, et c'est valable pour n'importe quel jeu puisqu'aucun n'est parfait.
La blasitude arrive souvent lorsqu'on est nostalgique. On regrette ces moments où on savait apprécier un jeu simplement, sincèrement. Tel le serpent qui se mord la queue, on reste ancré sur ses positions, on ne sait malheureusement plus apprécier un jeu alors qu'on aimerait l'apprécier. Ainsi, on devient objectif, très objectif, trop objectif, si bien que l'on devient finalement subjectif, puisqu'on exprime un ressenti strict. Alors il suffit simplement de ne plus s'arrêter sur des défauts subjectifs pour arriver apprécier un jeu simplement. Tu n'y peux rien, mais il suffit de trouver le juste recul
Voilà, désolé pour le pavé, mais je trouvais dommage que tu nous fasses ce petit coup de blues
@Rérélien : Moi, ton fruit préféré, tu ne me proposes pas The Cave ?
Non je rigole bien sûr, par contre ça m'a l'air bien plus intéressant encore que ça laissait paraître. Je n'ai pas encore essayé la démo.