DRILLER ATTAQUE !
Après une belle nuit de sommeil, je me réveille à 8 heures et je prends un bon petit déjeuner tout en bas, mon éternel appareil photo dans la poche. Après ce festin de croissants et de pains au chocolat (Maman aurait voulut que je prenne un yaourt avec), je sors dehors faire un tour rapide en ville car faut pas que je loupe Tarzan sur Disney Channel. Soudain, j’entends des bruits, des explosions et des cris appelant leur mère. On sait tous que quand on entend ça, il y a un méchant avec une tronçonneuse et un lanceur de météores qui sème la panique, mais je suis quand même allé voir. A mon arrivée, je contemplais Driller, l’un des criminels les plus recherchés de Metropolis, frimant sur les pièces d’un Vakhi de sécurité (dont la tête peut encore parler et bouger, en passant). Je regardais ce spectacle, impressionné. J’ai roulé -ah ben non, j’ais pas l’physique pour rouler-, je me suis glissé derrière un mur et j’ai pris des photos.
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Ça, c’était quelque chose que j’ai photographié par maladresse, rien de spécial…
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Driller m’avait remarqué, il s’est alors élancé vers moi et a couvert l’objectif de l’appareil de sa main tout en disant :
- Eh ! T’as un permis pour me photographier, crâne d’œuf ?
Je réponds tout tremblant :
- Ben euh… J’peux toujours vous donner mon permis de pêche si vous voulez.
-Ton permis de pêche te permet d’me prendre en photo ? demanda Driller intrigué, ainsi on rentra dans une longue conversation :
- Bah… je-je-je bah je bah…
- Ouais bon, laisse tomber. T’es qui pour me photographier ?
- Je… Shellshock 3.
- Quel prénom pourri, je vais me faire un plaisir de te faire passer un sale quart d’heure !
- Ho non !
- Ho si !
- Vous pouvez pas ! Que dirons mes parents quand ils sauront que j’ai été tué par vous ?
- Eh ben, ils pleureront. Répliqua t-il rapidement.
- Pleurer n’est pas dire quelque chose.
- Continue à m’donner des leçons et j’te réduis en bouillie !
- Vous pourriez dire plutôt « et j’te fais tâter d’ma tronçonneuse » ou autre, c’est pas très classe ce que vous dites. Vous devez manquer d’originalité dans votre tête.
- ET TU M’DIS CA EN FACE !? S’écriait-il alors que sa tronçonneuse était en marche dans un bruit assourdissant.
- Désolé ! Désolé ! Désolé !
- Maintenant, fais tes prières. Termina Driller, s’apprêtant à me tailler en morceaux.
J’essayais désormais désespérément de me faire épargner :
- Pitié ! Me tuez pas ! Ils vont passer Tarzan sur Disney Channel !
- T’es rageant, j’vais t’découper en rondelles !
- Je dois travailler mon Allemand !
- T’auras pas cet agrément !
- J’ai des vacances à passer, ici !
- Ah non, ça suffit avec les rimes ! Fais tes adieux !
Alors que je croyais être perdu, quelque chose me pousse si violemment que je tombe au sol. J’entends alors des « AYAAAAAH ! », « LAISSE-LE, CRAPULE ! », « Wouhouhouhouhouhou, SLAM ! », « MÏ AÏEEEEEUUUUH ! », « ET PRENDS CA AUSSI ! », « FIOOOOOOOUUUUUM ! », « MÏ CA BRÛLE-EUH ! », « ET POUR LA ROUTE ! », « VLAAAAAAAAAM ! » et enfin un « WAAAAAH ! ». Tout cela défila très rapidement et quand je regardai ce qui s’était passé, Driller avait disparu et à sa place, un guerrier rouge avec une épée de feu et une justicière armée de Boomerang se tenaient devant moi. C’était le Toa Tahu et Nathalie Breez ! Tahu m’a aidé à me relever, il a dit que j’étais très courageux et que ça l’épatait que j’ai tenu aussi longtemps face à Driller.
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Driller n’avait pas dit « WAAAAAH » pour rien.
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J’ai fais une petite photo d’eux pour la route.
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Enfin, j’ai pris une photo de mes sauveurs, de mon agresseur, du Vakhi de sécurité et des deux Matorans qui étaient présents à mon arrivée (dont l’un d’entre eux était caché dans une boîte ronde en fait, c’est incroyable, j’avais rien remarqué !), en souvenir de cette incroyable matinée. On était tous contents, même Driller, assez amoché mais content quand même.
Pour conclure, Driller a été mis en prison, Le Ta-Matoran a pu remettre son masque en place, le Vakhi a retrouvé son corps avec joie et j’ai pu regarder Tarzan à temps sans faute ! ^^ C’est ainsi que s’achève ce récit, mais ce n’est pas le seul dont je vous ais parlé, d’autres aventures géniales vous attendent ! Maintenant, au revoir ! 