Ratchet et Clank : Up your arsenal. - Chapitre 8

Chapitre 8 : ... amibes et thyrranoides.

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Auteur : Membre supprimé

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Des nuages noirs s'amoncelaient et des éclairs zébraient le ciel. La pluie tombait drue et martelait l'océan en émettant d'incessants ploc ploc ploc. Le tonnerre résonnait bruyamment sur la planète.

"C'est une planète océanique, l'évaporation doit y être intense" songea Ratchet tandis que le vaisseau se posait sur une petite plate-forme circulaire perdue au milieu de l'océan.

La visibilité était considérablement réduite par la pluie battante et de l'eau ruisselait abondamment du pare-brise de Ratchet. Lorsqu'ils descendirent, il ne leur fallut pas longtemps pour être trempés jusqu'aux os. Skid glissa sur une flaque et trébucha de tout son long sur la plate-forme, à deux doigts de tomber à l'eau.

Au centre se dressait fièrement un cylindre de verre qui faisait office d'ascenseur. Ratchet et Skid s'y engouffrèrent et ils eurent du mal à y tenir tous les deux.

- Bienvenue sur la base ultra-secrète du Dr Nefarious, annonça une voix artificielle. Si vous êtes le Dr Nefarious, appuyez sur le 1. Si vous êtes un bouseux d'être organique, appuyez sur le 2. Si vous êtes un intru, appuyez sur le 3.

Skid faillit presser sur le bouton n° 3, mais quand il vit le canon accroché dans l’ascenseur, il se ravisa et appuya sur le 1.

- Amusez-vous bien, Docteur ! dit la voix artificielle.

Alors, le cylindre s'ébranla et s’affaissa. Il descendait doucement et bientôt, la ligne horizontale que formait l'océan passa devant le champ de vision de Ratchet. Deux secondes plus tard, l'ascenseur de verre était complètement immergé.

De véritables forêts d'algues et de corail nuançaient les fonds marins de leurs couleurs vives et exotiques. Des poissons fluorescents se cachaient derrière des plantes aquatiques, d'autres filaient derrière de gros rochers pour se cacher des prédateurs. Un banc de petits poissons oranges regardait à travers l'ascenseur attentivement, comme s'ils étaient hypnotisés.

Au plus il descendait, au plus la luminosité diminuait. Les poissons enjoués, drôles et bienveillants qui nageaient à la surface cédaient leur place à des piranhas dont les trois yeux s'exorbitaient quand ils apercevaient Ratchet et Skid. Des léviathans tapis sous des rochers et des algues guettaient leur prochain repas en passant leur langue fourchue par-dessus leurs lèvres.

Plus bas encore, l'océan était enveloppé dans une épaisse obscurité, et des bêtes avides de sangs flottaient dans les ténèbres.

Enfin, Ratchet vit la base. Elle était vaste, composée de couloirs qui formaient un réseau complexe de tuyaux transparents. Des sous-marins la parcourraient en tout sens, faisant des allers-retours entre l'endroit où l'ascenseur devait descendre et un grand dôme de verre au centre de la base.

Quelques secondes plus tard, l'ascenseur les déposa dans une salle dont les murs, le sol et le plafond étaient entièrement constitués de verre. Partout où on posait le regard, on voyait de l'eau, et des créatures marines qui poursuivaient inlassablement leur route.

Ratchet perçut un bourdonnement dans son oreille, suivi d'un grésillement et finalement, la voix de Sacha lui parvint.

- Où êtes-vous ? demanda-t-elle.
- On est arrivé dans une sorte de grand sas, murmura Ratchet.
- Est-ce que vous voyez le grand dôme de verre ?
- Oui, tous les couloirs transparents mènent à lui, répondit-il.
- Avance, exigea Sacha. Devant toi, il doit y avoir une porte en métal fermée.

Ratchet acquiesça, puis il se souvint qu'elle ne le voyait pas.

- Exact, dit-il.

Derrière lui, Skid scrutait l'océan, visiblement impressionné par la vue privilégiée dont il bénéficiait.

- Le problème, c'est que tu dois ouvrir cette porte pour emprunter le couloir transparent qui mène au dôme - la base proprement dite.
- Et comment je fais ?
- Sur le sol, il doit y avoir un cercle métallique.

Ratchet regarda autour de lui. Effectivement, au milieu du globe de verre dans lequel ils étaient, près de l'ascenseur, le sol était recouvert d'un acier gris.

- Je vois, fit Ratchet.
- Si tu t'en approches, elle doit …

Elle s'interrompit. Skid venait de pousser un hurlement qui s'évanouit, puis un "plouf" retentit, suivi de gémissements plaintifs.

- Beeeeeeeeerk, c'est répugnant ! s'exclama Skid dont la voix dégoûtée parvenait à peine à Ratchet.

En se retournant, il constat que la trappe s'était dérobée sous ses pieds. Il se pencha et vit Skid, englué dans une substance verdâtre. Ratchet prit le temps de descendre par l'échelle.

- Rien de cassé ? demanda le Lombax à Skid qui se redressait en se massant le dos.
- Non, tout va bien.

Les égouts étaient éclairés par un rayon de lumière qui passait par la trappe ouverte. Une odeur nauséabonde flottait dans l'air quasi irrespirable.

Ratchet prit une lampe de poche et un raie de lumière blanche balaya le couloir. Un flot de liquide verdâtre et gluant coulait dans les tuyaux. Il fallait faire un effort exceptionnel pour réussir à lever le pied et à le poser plus loin.

- Avançons, dit Ratchet.

Chacun de leurs pas causaient un plouf qui raisonnait dans les couloirs sombres.

Soudain, Skid se figea et tendit l'oreille, son visage affichant une peur grandissante.

- Mec ? T'as entendu ?

Mais Ratchet n'avait rien entendu. Skid mit son doigt devant sa bouche pour lui signifier de se taire.

- T'es parano, mon gars, dit Ratchet d'un air las.

Alors, la peur se mua en une véritable terreur panique. Skid se mit à trembler.

- Avance, ordonna Ratchet en poussant Skid qui restait planté là, immobile.

Le Lombax dut avoir recours à la ruse pour convaincre Skid se se mouvoir.

- Tant pis, dit-il, si tu as peur, tu restes là, et moi j'y vais seul.

A cette idée, le skateur devint blême et il s'empressa d'emboîter le pas de Ratchet.

- Non…non, gémit-il précipitamment. Je te suis. Je suis là. Il n'y a PERSONNE ici, disait-il tout haut pour se rassurer. Personne.

Ils stoppèrent net devant un embranchement, et après avoir réfléchi quelques instants, ils bifurquèrent vers la droite. L'odeur fétide était de plus en plus omniprésente. De la rivière verdâtre qui s'écoulait s'élevaient des volutes de vapeur et des nuages de brume. Des petits os flottaient à la surface du liquide visqueux.

Soudain, Ratchet s'arrêta, à l'affut du moindre bruit. Skid, qui ne s'y attendait pas, se cogna violemment contre lui et chancela avant de reprendre son équilibre.

Des grognements s'élevaient dans les égouts, transportés par les conduits.

- Ils arrivent, chuchota Ratchet. Ne fais surtout pas de bruit.

Doucement, ils continuèrent à marcher d'un pas qui se faisait de plus en plus pressant. Par moments, ils s'arrêtaient et guettaient d'autres bruits suspects.

Leur progression était difficile, non seulement à cause du liquide dans lequel ils baignaient jusqu'aux chevilles, mais aussi à cause de l'aspect labyrinthique qu'avait le système d’égouts de la planète. Pourtant, c'était la seule chance d'interrompre la sécurité et d'atteindre la base sans déclencher d'alarme.

Ils arpentèrent les égouts pendant un moment, lorsqu'ils entendirent des grognements derrière eux.

- Il va falloir les battre, Skid. Je m'en occupe.

Ils débouchèrent dans un couloir où ils tombèrent sur une dizaine d'amibes. En les voyant, elles fondirent sur Ratchet en poussant des cris gras. Il dégaina son arme - un Ouragan V5 - et tira une rafale de balles qui furent absorbés par les amibes gluantes. Certaines de ses balles ricochaient sur les parois de l'égout dans une pluie d'étincelles. Les amibes continuaient d'avancer en grognant.

Skid restait en retrait. Ratchet dégoupilla une grenade qu'il lança en direction des amibes. Elles la regardèrent d'un air interrogateur, puis, dans une détonation assourdissante, la grenade explosa, soufflant tout sur son passage.

Une substance verte et grasse gicla sur les murs aux alentours. Stupéfait, Ratchet constata que les morceaux d'amibes bougeaient pour reconstituer un monstrueux tas de morve dégoulinante.

Il prit son arme et tira une salve de missiles qui explosèrent en formant un brouillard épais. Lorsque le brouillard se fut dissipé, une centaine de petites amibes hurlaient et gesticulaient furieusement.

- COURS ! s'égosilla Ratchet.

Skid et lui glissèrent à travers les égouts, alors que les amibes essayaient de s'accrocher à eux. Un monstrueux tas vert souffla son haleine fétide au visage de Ratchet. Une petite amibe engluait le pied de Skid, l'empêchant d'avancer tandis qu'une myriade de monstres s'avançait vers lui pour le dévorer. Skid était de plus en plus empêtré, au plus il se débattait, au plus il collait. Seule sa tête dépassait encore et implorait de l'aide. Mais le Lombax ne pouvait pas prendre le risque de lancer une grenade, car il risquait d'infliger de sérieux dégâts à son ami. Alors, il dégaina son aspiro-canon. Et il aspira des amibes qui collaient aux murs pour se défendre. Leur consistance était semblable à celle d'un chewingum particulièrement collant.

Skid se dégagea et suivit Ratchet au pas de course.

- Il y en a d'autres qui vont se rameuter, dit-il, pris de panique.


Ratchet n'osa pas regarder derrière lui, de peur de voir une horde enragée d'amibes crier vengeance. Mais, il ralentit la cadence quand il constata, une heure plus tard, qu'il les avait semés.

- On devrait arriver dans une salle où les déchets se jettent dans les égouts et, plus loin, où les eaux sont purifiées pour être renvoyées dans l'océan.

Trente minutes d'errance plus tard, ils s'immobilisèrent devant une porte rouillée qui s'ouvrit dans un cliquetis sonore.

Ils découvrirent alors une immense salle circulaire dans laquelle chutait des cascades d'eau, formant un profond bassin d'eau croupie.

- Il n'y a pas d'issus, dit Ratchet en jetant un coup d’œil autour de lui. Seulement des cascades d'eau puante.

Alors qu'ils étaient au milieu du cercle à l'abri des torrents d'eau qui coulaient dans sa circonférence, ils levèrent le nez au plafond. Des gouttelettes d'eau tombaient à intervalle régulier dans le bassin en formant des cercles.

ploc, ploc, ploc

- Il faut grimper là-haut, dit Skid en indiquant du doigt une plaque d'égout qui laissait filtrer des filets d'eau.
- Le swinger devrait faire l'affaire. Accroche-toi à ma patte.
- Tu es sur que… chevrota-t-il tandis que le Lombax s'élevait dans les airs en se hissant sur le fil qui venait à l'instant de se tisser.

Lorsqu'il eut atteint le plafond métallique, il utilisa sa clé pour ouvrir la plaque d'égout. Elle devait peser des tonnes. En usant de toute sa force, il parvint enfin à la soulever, et il s'agrippa à un rebord, en trainant Skid dans les airs. Il repoussa la plaque quelques mètres plus loin.

- On a réussi, haleta-t-il.
- Yeah ! Je m'occupe du système de sécurité.

Skid se dirigea vers des ordinateurs et des écrans dont les boutons clignotaient en émettant des bip sonores.

Mais, tandis que Skid piratait le système, des robots nettoyeurs débarquèrent dans la pièce par une porte d'acier. L'horreur s'insinua en Ratchet. Les robots crachaient des nuages de fumée et leurs bras vomissaient des flammes.

- Euh…Skid… On a des ennuis.

Mais, trop absorbé par son travail, il ne remarqua pas que les robots avançaient de plus en plus vite, maintenant Ratchet à distance grâce aux gerbes de flammes qu'ils projetaient.

- DECHETS…BOUSEUX…EXTERMINATION…EXTERMINATION, répétaient inlassablement les robots.

Ce n'est qu'à ce moment là que Skid sortit de sa concentration.

- Mec, tu t'en occupes, je dois finir le travail.

Alors, Ratchet sortit le fouet-plasma d'une poche de son armure et le brandit d'un air menaçant. Les robots nettoyeurs ne furent pas pour autant effrayés par le fouet qui fendait l'air dangereusement. Ils continuaient d'approcher.

Ratchet sortit son Ouragan V5, mais les robots furent plus rapide. Ils tirèrent à plusieurs reprises et une balle siffla par-dessus l'épaule du Lombax tandis que d'autres rebondirent sur des parois métalliques.

- Skid… bredouilla-t-il d'une voix tremblante d'inquiétude. Dépêche-toi. On a un souci.
- J'y suis presque. Je fais au plus vite.

Le Lombax n'avait plus le choix. Il devait faire face aux robots.

- Ratchet…Ratchet qu'est-ce qu'il se passe ?

C'était la voix de Sacha que Ratchet entendait dans son oreille.

- On est dans la salle de contrôle. Nous sommes attaqués. On fait quoi maintenant ? demanda-t-il d'une voix haletante.
- D'après le plan, dit précipitamment Sacha, les égouts sont en bas. Mais ils sont envahis d'amibes. Trop dangereux. Tu es au niveau 1 de la base, dans la salle de contrôle. Il faut que tu regagnes le SAS de l'ascenseur par un sous-marin qui se trouve à l'autre bout du couloir. Quand le système sera piraté, tu prends la porte…

Ratchet jeta un coup d'oeil à la trappe encore ouverte d'où ils étaient venus et à la porte derrière les robots qui glissaient vers lui. Elle donnait effectivement sur un couloir.

- Ratchet, tu m'entends ? demanda Sacha.
- Oui… répondit-il en claquant son fouet sur le sol pour faire reculer les robots. Pas la trappe. La porte qui donne sur le couloir, répéta-t-il à mi-voix. Prendre le sous-marin. Regagner le sas.
- Ensuite, la porte métallique sera ouverte et tu pourras accéder au dôme de verre.

Il eut alors une idée. Il prit l'aspiro-canon, et tourna la poignée sur "expulser". Alors, des résidus verts d'amibes géantes dégoulinantes mêlées à l'eau nauséabonde des égouts souillèrent le sol et les murs.

- Trop d'immondices…SURCHAUFFE…SURCHAUFFE.

Dans un feu d'artifice, les robots grillèrent leurs fusibles et explosèrent.

- C'est bon, assura Skid. La sécurité est coupée.

Ils se dirigèrent alors dans un couloir humide. De l'eau suintait de tous les murs censés êtres imperméables. La rouille gagnait peu à peu du terrain. Au fond se trouvait un petit sous-marin. Ils l'empruntèrent, et le véhicule les ramena dans le SAS en verre. L'ascenseur était toujours là, et une odeur fétide émanait de la trappe encore ouverte par laquelle ils étaient passés. Mais, cette fois, quand ils se tinrent devant la porte métallique frappée d'un "N", elle s'ouvrit, donnant accès à un long couloir transparent. Il ressemblait étrangement à un tuyau de verre, ou à une paille.

- Skid, dit Ratchet d'un air reconnaissant. Je crois que, si tu ne te sens pas la force de continuer, tu peux…

Il ne s'en fit pas prier. A peine le Lombax avait-il prononcé ces mots que l'ascenseur s'éleva et Ratchet resta plongé là un moment, avant de s'engager dans le couloir à pas feutrés.

- Je crois qu'il est temps d'activer l'holo-déguisement, dit-il à haute voix pour lui-même.

Il y eut un éclat de lumière bleue, et il se changea en thyrranoide. Il devait avoir perdu au moins 1 mètre, son pelage avait été remplacé par une peau bleue lisse et il n'avait plus de queue. Il s’efforça d'adopter la démarche claudicante des thyrranoides. Il arriva devant une porte frappée d'un N qui s'éleva dans un grincement.

La salle qu'il voyait était une immense cloche de verre transparente qui donnait accès à plusieurs couloirs. Ratchet opta pour celui de droite. Il prit soin d'enjamber un rayon laser rouge qui risquait de déclencher une alarme. Au fond du couloir se trouvait un champ de force gardé par un petit tyrannoide. Il ressemblait parfaitement à la nouvelle apparence de Ratchet. Le Lombax pria néanmoins pour ne pas trahir sa véritable identité quand il parlerait.

- Sacha, chuchota-t-il en remuant à peine les lèvres. Tu es là ?
- Je vais te susurrer le discours que tu devras tenir, dit-elle pour le rassurer. Tu dois te faire passer pour un inspect…

Le thyrranoide au fond du couloir venait d'émettre un grognement sonore. Ratchet étouffa une exclamation stupéfaite et s'avança à la hauteur du champ de force en clopinant.

- Je suis venu pour une inspection… Pour le Dr Nefarious, dit-il en imitant au mieux la langue des thyrranoides.
- Slurf…Slurmm…Burp…Slurp…Rhum….
- Je ne te crois pas… On ne m'a pas parlé d'inspection, souffla Sacha pour traduire les paroles que Ratchet venait d'entendre.

Il garda son sang-froid. "Pas de panique. Tu es dans la peau d'un thyrranoide", se dit-il.

Il sortit un bloc-note de sa poche et griffonna en marmonnant assez fort pour que le thyrranoide puisse l'entendre :

- Refuse de se soumettre à l'inspection exigée par le Dr Nefarious.

Alors, une expression de peur passa sur le visage de l'alien.

- Slurp,Slurp…
- OK,OK…

Le thyrranoide appuya sur un interrupteur, et le champ de force s'effaça, laissant passer Ratchet qui salua son faux collègue d'un signe de la main. Ce-dernier le regarda d'un air dubitatif et Ratchet pressa le pas, s'attendant à tout moment à être rappelé. Il tourna à l'angle d'un couloir et tomba sur un autre thyrranoide qui gardait une porte.

- Slim…Slurs…Bourp, marmonna-t-il.
- Qu'est-ce que tu fais là, demi-portion ? répéta Sacha.
- Je dois passer, s'impatienta Ratchet. Ouvrez la porte.
- Slim, Derp, Mems, Brog ? demanda l'alien en haussant ce qui lui servait de sourcil.
- Qu'est-ce qui me fait dire que c'est vrai ? traduit-elle.
- J'ai des posters de Courtney Gears hot, fit Ratchet dans la langue des thyrranoides, espérant se montrer suffisamment convaincant.

Alors, l'alien s'écarta et la porte s'ouvrit et se referma quand Ratchet fut entré. C'était un laboratoire. Une rangée de gros œufs verts étaient couvés dans des boîtes de verre, prêts à éclore. De l'autre côté, une petite souris de Florana était enfermée dans une boîte et couinait tristement. Un éclat de lumière orange inonda la boîte et la souris disparut, ne laissant derrière elle qu'un tas de poussière fumant.

Ratchet ne s'attarda pas. Il jugea préférable de désactiver son holo-déguisement et se dirigea vers la porte du fond. Elle s'ouvrit sans bruit et le Lombax se glissa à l'intérieur de la pièce. Un fauteuil lui tournait le dos, faisant face à un écran noir. Le Lombax se cramponna vigoureusement à sa clé et s'approcha doucement du fauteuil qui se retourna.

- CLANK ???



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