Sujet : Les jeux de Blizzard Entertainment

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:hello: je pense qu'il y a un grand nombre de gens qui joues a des jeux de blizzard qu'il ont crée:

EDIT:Après qu'elle que commentaire je vais donné tout les liens des teste pour faire moin de bordel emoji:

Starcraft:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00012279-starcraft-test.htm
Starcraft : Brood War:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00000269_test.htm
Starcraft II : Wings of Liberty:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00013186-starcraft-ii-wings-of-liberty-test.htm
Starcraft II : Heart of the Swarm:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00018445-starcraft-ii-heart-of-the-swarm-test.htm
Starcraft II : Legacy of the Void:jeux pas encore sortie
Diablo:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00017231-diablo-test.htm
Diablo : Hellfire:pas de test de sortie
Diablo II:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00000727_test.htm
Diablo III:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00017020-diablo-iii-test.htm
Diablo III : Reaper of Souls:jeux pas encore sortie
HearthStone : Heroes of Warcraft:jeux pas encore sortie
Warcraft : Orcs & Humans:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00014018-warcraft-orcs-humans-test.htm
Warcraft Adventures : Lord of the Clans:pas de test de sortie
Warcraft II : Beyond the Dark Portal:test pas encore sortie
Warcraft II : Tides of Darkness:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00012684-warcraft-ii-tides-of-darkness-test.htm
Warcraft III : Reign of Chaos:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00002239_test.htm
Warcraft III : The Frozen Throne:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00003228_test.htm
World of Warcraft:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00005068_test.htm
World of Warcraft : Wrath of the Lich King:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00009954-world-of-warcraft-wrath-of-the-lich-king-test.htm
World of Warcraft : Warlords of Draenor:pas sortie en france
World of Warcraft : The Burning Crusade:http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00007289-world-of-warcraft-the-burning-crusade-test.htm
World of Warcraft : Mists of Pandaria:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00017640-world-of-warcraft-mists-of-pandaria-test.htm
World of Warcraft : Cataclysm:http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00013992-world-of-warcraft-cataclysm-test.htm

voila je vai aussi supprimer tous mais très très grans message tant mieux
EDIT2:je n'arrive pas a supprimer mais message mais bon s'est pas grave ne liser pas mais super grand message emoji

PS : Déjà des topic ont été crée sur des jeux de Blizzard.

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Je sais pas se qu'ils ont en ce moment tout les nouveaux a créer des topic

Barf à la rigueur ouais car je vois qu'il y a que des topics pour Diablo III, Warcraft III ou Starcraft II. D'ailleurs je me demande pourquoi ils n'ont pas englobé toute la saga dans leurs topics.

Si tu veux lancer le truc, ce serait bien de nous parler, au moins, du jeu que tu possèdes emoji

Sinon j'ai peur que ce topic tombe dans l'oubli. Perso, je ne connais quasiment pas l'/les univers alors si t'as un peu de temps n'hésite pas à développer, parler de tout ça, ce que tu as aimé, etc.

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chaque jours j'essaierai d'en dire impeu plus sur les jeux que j'ai emoji

Diablo II = meilleur Blizzard. Pas de commentaire.

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si pour des soluce par exemple

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salut et voila pour Starcraft II : Wings of Liberty emoji:

Douze ans à attendre la suite de Starcraft, c’est certes long, mais qui les a vus passer ? Pour beaucoup, la sortie de Brood War, c’était hier. Starcraft n’est pas un de ces jeux plébiscités l’espace d’un moment puis mis de côté en attendant le second opus. Pratiqué assidument sur Battle.net ou en réseau depuis son lancement, son succès ne s’est jamais démenti, notamment en Corée où il est devenu sport national. Bref, une chose est sûre : le pire ennemi de Starcraft II, ce ne peut être que Starcraft. Pour éviter la comparaison, Blizzard a donc choisi d’inscrire cette suite dans la prudente continuité de l’épisode précédent. Du coup, Starcraft II, c’est drôlement bien, mais c’est aussi vachement classique. Mais n’ayez crainte, ça marche aussi dans l’autre sens : Starcraft II, c’est classique, mais c’est drôlement bien !

Si Starcraft a autant marqué le genre, c'est essentiellement grâce à ses trois races dissymétriques. Dans un Alerte Rouge, un Warcraft II ou un Age of Empires, on notait bien quelques différences réelles entre les factions. Mais dans Starcraft, les particularités de chaque race induisent un
gameplay spécifique et une approche tactique triangulaire. Terran, Protoss et Zerg sont donc devenus en 1998 le symbole du STR moderne, damant le pion à un certain Total Annihilation. Douze ans plus tard, Starcraft II perpétue peu ou prou la même formule que son prédécesseur. Peut-il encore prétendre incarner une quelconque modernité ? La question ne se pose plus dans les mêmes termes : Starcraft étant encore très pratiqué, Blizzard a préféré ne pas s'éloigner de ses bases et de son gameplay éprouvé. On retrouve donc les trois mêmes races, pas une de plus ni de moins : pourquoi tenter d'en introduire une quatrième au risque de tout déséquilibrer ? Il est par contre terriblement dommage que les trois campagnes ne soient pas toutes disponibles dans Starcraft II : Wings of Liberty, qui propose seulement un scénario dédié aux Terran ; il faudra attendre les deux volets suivants pour vivre celle des Zerg et des Protoss. A 60 euros la boîte (ce qui est au-dessus de la moyenne d'un titre PC), on a un peu de mal à l'avaler, même si le multijoueur est à l'évidence le centre névralgique du jeu.

Starcraft II se montre classique sur le fond – nous aurons l'occasion d'y revenir tout au long de cet article – il incarne par contre un certain avant-gardisme de forme inhérent à l'intégration du nouveau Battle.net, qui a subi pour l'occasion un relooking majeur. Limpide et élégante, l'interface permet, d'un simple clic, de lancer une partie solo ou multi, de visionner des replays ou des tutoriels vidéo, de consulter les arbres technologiques de chaque race, les hauts faits débloqués, les stats de votre profil de joueur et votre classement dans les leagues, mais aussi de profiter de toutes les fonctionnalités sociales intégrées (chat, messagerie, liste d'amis). Tout ce dont vous avez besoin est là et bien là, y compris si vous ne jouez pas à partir de votre machine habituelle puisque l'ensemble de vos données (configuration, parties enregistrées, progression dans la campagne) est hébergé sur les serveurs de jeu et lié directement à votre compte Battle.net. Starcraft II fait donc preuve, malgré tout, d'une certaine modernité. On ne s'en plaindra pas, sauf peut-être pour ce qui concerne quelques fonctionnalités inhérentes à la campagne solo, comme les autosaves et les briefings ultra détaillés qui vous mâchent le travail et rendent parfois le déroulement des missions trop prévisible. Puisqu'on en est à aborder ce sujet, sachez que le jeu n'est pas dénué de challenge – loin s'en faut – mais qu'il vous faudra le pratiquer a minima en mode difficile pour en bénéficier.

Outre des modes escarmouche et défi qu'on se bornera à citer, Starcraft II propose une campagne de 26 niveaux dédiée aux Terran. On y retrouve Jim Raynor, que les joueurs du premier opus connaissent bien. Avec l'aide de ses rebelles, cet ex-marshal est déterminé à renverser le Dominion, dirigé d'une main de fer par son ancien allié Arcturus Mengsk. Mais durant sa juste croisade, Raynor se trouve confronté à un problème d'une plus grande envergure : la Reine des Lames Sarah Kerrigan, qu'il a jadis aimée avant qu'elle ne soit contaminée par les Zerg, est de retour pour poursuivre l'expansion de l'Essaim… Bien qu'elle fasse surtout office de gigantesque tutoriel pour le mode multi (les différentes possibilités n'y sont disponibles que progressivement), la campagne solo est synonyme, comme de coutume chez Blizzard, d'ambiance épique et de finition exemplaire. Les missions sont entrecoupées de cinématiques bien réalisées, même quand elles le sont avec le moteur du jeu, qui s'offrent le luxe d'une synchronisation labiale en français. Une fois en jeu, les améliorations graphiques sont évidentes sans se montrer exceptionnelles : les effets visuels sont plaisants, mais la sobriété des décors (parfois égayés de quelques animations) et le manque de détails des unités et des bâtiments témoigne de l'orientation multijoueur du titre. Légèrement plus proche de l'action que dans le premier Starcraft, la caméra est susceptible de gêner certains joueurs.

Alors que le genre a tendance à s'affranchir de la traditionnelle gestion de ressources (on pense à Dawn of War II), le gameplay de Starcraft II lui conserve une place de choix. L'ordre de construction des bâtiments (une phase qui, rappelons-le, prend une forme différente selon la race contrôlée), le taux de récolte du minerai et du gaz Vespène : voilà qui revêt toujours une importance considérable, car plus vite vous vous développez, plus vous avez l'occasion de prendre l'ascendant sur votre adversaire, en solo comme en multi. D'autant que Starcraft II fait l'impasse sur la micro-gestion de héros typique de Warcraft III (que certains craignaient de retrouver) pour favoriser les batailles à grande échelle plus que les escarmouches tactiques. Si le versant économique reste prépondérant, Blizzard a intégré une nouveauté permettant de renforcer l'aspect stratégique de la construction de votre base : certains bâtiments Terran ont désormais la possibilité d'accueillir deux extensions différentes, leur offrant une orientation spécifique. Ainsi, une caserne de base pourra bénéficier de deux files de production ou recruter des troupes plus évoluées, choix drastique et déterminant pour la suite des événements. De manière générale, la dimension tactique de Starcraft II tient beaucoup au choix des unités produites. Et sur ce terrain, il va falloir désapprendre et réapprendre puisqu'environ la moitié des unités diffèrent par rapport au premier opus.

Les Terran, réputés pour leur défense de fer avec leurs bons vieux bunkers et leurs chars en mode siège, alignent maintenant des unités offensives redoutables à l'image des Faucheurs, ces Marines dotés de jet-pack capables de faire des raids dévastateurs dans les bases ennemies en début de partie. Posséderaient-ils enfin une arme de rush digne de ce nom ? Mais attention, car en face, les Zerg disposent désormais d'atouts défensifs qui font honneur à leur nature insectoïde. Plus rapides et plus puissants lorsqu'ils se battent sur leur creep (la membrane gluante et nourricière sur laquelle ils édifient leurs « bâtiments »), ils peuvent à présent déplacer leurs tourelles en fonction des besoins. De leur côté, les Protoss ont conservé ce qui faisait leur renommée, en alignant des unités coûteuses et puissantes, mais qui disposent aujourd'hui d'une tripotée de capacités terrifiantes. Les Traqueurs améliorés profitent notamment de la possibilité de se téléporter à une distance raisonnable de leur position initiale : idéal pour continuer à bombarder l'ennemi en évitant le corps-à-corps ! Ce ne sont là que quelques exemples des modifications qui permettent à chaque race de gagner à la fois en personnalité et en polyvalence. Et comme vous pouvez vous en douter, ces nouveautés impactent le mode multijoueur, où la courbe de progression est proprement diabolique. Vous pensiez maîtriser Starcraft ? Vous risquez de chuter lourdement de votre piédestal !

S'il faut reconnaître que le gameplay de Starcraft II n'a que peu évolué dans ses fondements, les nouveautés ne se limitent heureusement pas à une modification des unités et à une redéfinition des stratégies : la campagne solo en abonde. Si les premiers niveaux se montrent très classiques et distillent une fâcheuse impression de déjà-joué, les suivants sont bien plus recherchés. Conscient de miser sur des mécaniques de jeu éprouvées, Blizzard a choisi de dynamiser les missions en maintenant une pression constante sur le joueur. A titre d'exemple, un niveau vous amènera à concilier protection de convoi et développement de votre base, un autre à exploiter des sites que les Protoss tentent de fermer au fur et à mesure, une autre encore à évoluer dans des environnements volcaniques où la lave monte régulièrement (évacuation obligatoire !). Une des maps exploite même avec brio une des nouveautés : le cycle jour/nuit. Les Zerg infestés ne s'y manifestent que de nuit : il faut protéger la base de leurs assauts puis reconstruire dès l'aube tout en envoyant les unités rescapées décimer les structures ennemies. Intenses et variées, les missions ne sont pas de tout repos, et c'est tant mieux ! Sachez que Wings of Liberty vous donne l'occasion, à l'instar d'un Dawn of War II, de choisir l'ordre dans lequel vous effectuez vos missions. Cela vous permet de privilégier les aspects de l'intrigue que vous souhaitez développer en priorité.

Cette sélection s'effectue sur le Cuirassé des Terran où Jim Raynor revient à l'issue de chaque mission. Blizzard oblige, ce lieu qui aurait pu n'être qu'une simple interface a été modélisé sous la forme de quatre écrans interactifs représentant autant de salles du vaisseau. Sur la passerelle, vous pouvez discuter avec les différents protagonistes et choisir vos missions. Le bar vous permet de regarder la chaîne d'infos qui relaie les « exploits » de Jim, de jouer sur une borne d'arcade (sic) et surtout de passer contrat avec des mercenaires, que vous pourrez engager moyennant ressources dès la mission suivante. L'armurerie vous donne l'occasion d'upgrader les unités et les bâtiments dont vous disposez ; si vous souhaitez accroître le cône d'attaque de vos Flammeurs, c'est par ici que ça se passe ! Enfin, le laboratoire vous permet d'accéder à la nouveauté la plus intéressante : la recherche. Durant les missions, l'accomplissement de certains objectifs optionnels vous octroie des points de recherche en technologie Protoss ou Zerg, que vous pouvez investir pour avoir accès à des unités, des bâtiments et des améliorations avancées. Certains sont déjà disponibles de base en multi, mais d'autres sont inédits, comme le Prédateur, une puissante unité anti-zergling, ou encore le soutien orbital qui permet d'acheminer vos unités dans le feu de l'action par le biais de capsules de débarquement. Là encore, des choix cornéliens devront être effectués, qui enrichissent le solo.

Mais c'est bien sûr en multi que Stacraft II prend tout son sel, même si on déplore un gros défaut, dont vous avez déjà connaissance si vous avez suivi l'actualité bouillonnante du jeu : l'impossibilité de jouer en réseau local. Tous ceux qui ont découvert le premier opus dans un cybercafé, qui ont vécu des nuits de folie en LAN, oui qui avaient l'habitude d'organiser des parties entre amis via un logiciel de type Hamachi, n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Car le nouveau Battlet.net officie comme une pieuvre despotique par laquelle tout doit passer. En contrepartie, cela permet à Blizzard de tailler son jeu pour l'e-sport et à ce niveau-là, les petits plats ont été mis dans les grands. Que vous souhaitiez jouer en 1v1, en 4v4, en coopération contre l'IA ou en mode chacun pour soi, Battle.net vous permet de sélectionner votre serveur ou de lancer un matchmaking plutôt efficace. Des parties d'évaluation vous sont proposées pour déterminer la division adaptée à votre niveau et vous propulser enfin dans le grand bain des matchs de league. Si la courbe d'apprentissage est impitoyable, si on peut regretter que douze ans plus tard, les différentes tactiques de rush (Zergling, canon ou portail Protoss) soient toujours aussi efficaces et si le niveau d'un joueur se résume un peu trop souvent à son taux d'APM, tout le reste est huilé comme une horloge et fait de Starcraft II un des meilleurs jeux multijoueurs existants. Devant ou derrière Starcraft ? A vous de trancher !

tirait du teste de JV.COM

sinon pour des vidéo :

http://www.jeuxvideo.com/jeux/videos/pc/00018639-starcraft-ii-wings-of-liberty.htm

demain se sera l'extension emoji

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vu e que je n'ai rien n'a faire je prend de l'avance emoji

maintenant Starcraft II : Heart of the Swarm emoji :

L'histoire de Heart of the Swarm met en scène Sarah Kerrigan, qui a repris forme humaine grâce à l'intervention de Raynor et au pouvoir de l'artefact Xel'Naga. La Reine des Lames ayant disparu, les Zergs se sont divisés en plusieurs factions et ne semblent plus présenter de réelle menace. Mais Kerrigan est animée par un profond désir de vengeance. Elle est prête à tout pour éliminer l'empereur du Dominion, Arcturus Mengsk, qu'elle tient pour responsable de sa capture par les Zergs des années auparavant. Elle entreprend donc un long voyage qui la conduira de planète en planète afin de réunifier l'Essaim et de prendre sa revanche…

La première chose qui saute aux yeux en lançant le jeu, c'est la refonte complète de Battlenet opérée par Blizzard. Tous les menus importants sont désormais accessibles en un clic ou presque : campagne, modes multijoueurs, parties personnalisées, replays, etc. L'interface gagne donc en ergonomie et offre une navigation simple et agréable. Les différents canaux de discussion s'affichent directement en page d'accueil, ce qui permet d'échanger avec la communauté en un clin d'œil. A ce sujet, sachez que les développeurs ont intégré de nouvelles fonctionnalités sociales, que nous détaillerons un peu plus loin dans ce test. Pour le moment, attardons-nous sur le mode solo du jeu, qui nous réserve son lot de surprises et de nouveautés fort réjouissantes

Le joueur dirige Sarah Kerrigan durant la quasi-totalité de la campagne, qui se compose d'une vingtaine de missions réparties sur plusieurs planètes. C'est à bord d'un Léviathan que notre héroïne accomplit son périple, accompagnée entre autres de la fidèle Izsha, qui sert de guide durant les missions, et d'Abathur, dont l'unique raison de vivre est l'évolution de son espèce. Si l'on n'échappe pas aux classiques « construisez votre base, levez une armée et anéantissez toute présence hostile », certaines missions ont le mérite de sortir des sentiers battus et d'apporter un vent de fraîcheur fort bienvenu au genre. On a même droit à des combats de boss, chose plutôt rare dans un STR. Néanmoins, la réelle nouveauté du soft par rapport à son prédécesseur réside dans l'évolution du personnage principal.

En effet, au fur et à mesure de votre progression, Kerrigan accumule des points d'expérience (obtenus en accomplissant les objectifs principaux et secondaires des missions) et monte en niveaux. En plus d'augmenter sa barre de vie, ceci lui permet d'apprendre de nouvelles capacités qui vous faciliteront grandement la tâche. Vous n'avez accès à ces capacités qu'à certains paliers (niveau 10, 20, 35, etc.). Chaque palier propose trois sorts différents et vous devez en choisir un, en sachant que ce choix n'est pas définitif. Par exemple, au niveau 20, Kerrigan peut apprendre « Mutation frénétique » (augmentation des points de vie et de la vitesse d'attaque pendant un temps limité), « Générer des chancres » ou « Guérison ». Les possibilités sont donc multiples et vous êtes libre de choisir telle ou telle compétence en fonction de vos goûts ou de la mission.

Mais la Reine des Lames n'est pas la seule à évoluer tout au long de la campagne. Grâce à Abathur, vos unités peuvent elles aussi gagner en puissance par l'intermédiaire des mutations et des évolutions. A l'image des pouvoirs de Kerrigan, les mutations octroient à votre armée de nouvelles capacités ou des bonus. Chaque espèce dispose de trois mutations différentes, que vous pouvez changer à l'envi. A l'inverse, les évolutions transforment définitivement vos unités. Deux souches d'évolution sont disponibles par espèce. Par exemple, vous pouvez faire évoluer vos Zerglings en Zerglings Raptors ou Teignes, les premiers ayant la capacité de sauter par-dessus les falaises et de bondir sur vos ennemis tandis que les seconds sont produits par trois et bénéficient d'un temps d'incubation plus court. Pour vous aider dans votre choix, vous devez accomplir des mini-missions qui permettent de tester les souches d'évolution et d'en apprécier les avantages et les inconvénients. Là encore, les combinaisons sont nombreuses, modifient sensiblement l'expérience de jeu et les stratégies et apportent de la variété au gameplay.

Un autre moyen de varier les plaisirs est de se lancer dans le mode Parties personnalisées, qui a lui aussi du neuf à offrir. En effet, sachez qu'il est désormais possible d'affronter une IA correspondant à votre niveau de jeu, grâce à un système de matches de placement au cours desquels vos performances sont analysées pour vous proposer ensuite une intelligence artificielle adaptée à votre « skill ». Mais la plus grosse nouveauté, celle que tous les débutants à Starcraft attendaient, est le mode Entraînement : il permet d'acquérir les fondements du gameplay de chaque race via une série de trois tutoriels à la difficulté progressive. Le premier se focalise sur la création et la gestion des unités terrestres de base, tandis que le second présente en détail les unités plus avancées. Enfin, le troisième donne accès à la totalité de l'armée de la race et reproduit fidèlement les conditions d'une partie multijoueur. Idéal pour apprendre des build order simples et pour se préparer aux matches de classement. La compétition n'est pas votre tasse de thé ? Qu'à cela ne tienne, vous pouvez lancer une partie non classée et affronter des joueurs de votre niveau sans pour autant figurer dans le ladder. Bref, vous l'aurez compris, Blizzard a considérablement enrichi son bébé afin de fournir un jeu adapté à tous types de joueurs. Et les développeurs ne se sont pas arrêtés en si bon chemin.

Starcraft est désormais une figure incontournable de l'e-sport. Le studio américain entend bien poursuivre dans cette voie et souhaite même aller encore plus loin. Ainsi, il n'a pas hésité à remettre en question l'équilibre des races en apportant çà et là quelques modifications au niveau des unités. Le faucheur est accessible plus facilement, le templier noir a vu son coût réduit, les hydralisks peuvent se déplacer plus rapidement, etc. S'il est encore trop tôt pour mesurer avec précision l'impact de ces changements, on peut d'ores et déjà présumer qu'ils donneront naissance à de nouvelles stratégies et qu'ils apporteront une touche encore plus spectaculaire aux matches opposant des joueurs professionnels. Et comme si cela ne suffisait pas, Blizzard a tenu à ajouter de nouvelles unités au soft.

Le Warhound étant définitivement retiré du jeu (jugé trop puissant et peu intéressant), seules deux nouvelles unités viennent compléter l'armada Terrane. La première, appelée nettoyeur, est une transformation du tourmenteur. Produit par l'usine et nécessitant une armurerie, le nettoyeur est une unité légère biologique et mécanique rappelant furieusement le firebat. Armé de son puissant lance-flammes, il se révèle particulièrement efficace contre les unités terrestres de mêlée (zélotes, zerglings, etc.). En revanche, il ne fait pas le poids face aux unités blindées attaquant à distance (traqueurs, maraudeurs, etc.). Le deuxième ajout de l'armée Terrane est la mine veuve, unité légère mécanique peu coûteuse mais meurtrière. Produite par l'usine, elle peut s'enfouir dans le sol pour surprendre l'ennemi. Elle fait des ravages contre les unités blindées mais est sensible aux moyens de détection adverses (corbeaux, vigilants, observateurs, etc.).

Les Zergs obtiennent également deux unités supplémentaires dans Heart of the Swarm : l'essaimeur et la vipère. Le premier est une unité blindée biologique capable de s'enfouir dans le sol et de créer des nuisibles qui attaquent les cibles terrestres pendant une durée limitée. Très efficace contre les unités comme les marines, les cafards ou les traqueurs, il ne résiste pas aux assauts des chancres ou encore des tourmenteurs. La vipère, quant à elle, se sert de son grappin pour attirer ses ennemis vers elle et de son nuage aveuglant pour diminuer la portée des unités terrestres. Idéal donc contre les chars de siège, les colosses ou les hydralisks. En revanche, elle succombe très rapidement aux attaques répétées des vikings ou des phénix.

Les Protoss sont les plus gâtés dans cette extension. Les développeurs ont tenu à renforcer leur flotte en leur accordant trois nouvelles unités aériennes : le noyau de vaisseau mère, l'oracle et le tempête. Créé à partir du nexus à condition de disposer d'un noyau cybernétique, le noyau de vaisseau mère est capable de détecter les unités camouflées, de se téléporter (ainsi que les alliés alentour) au nexus ciblé et d'évoluer en vaisseau mère. Il est donc redoutable face aux mines Terranes ou contre les unités terrestres telles que les Zerglings ou les zélotes. Les vikings ou les mutalisks sont ses pires ennemis. L'oracle est l'unité d'harcèlement par excellence. Très rapide et doté de capacités spéciales lui permettant de ralentir des ennemis ou de connaître leur position, il est très efficace contre les ouvriers mais partage les même points faibles que le noyau de vaisseau mère. Enfin, le tempête est une unité blindée très puissante et tirant à très longue portée. L'essaimeur, le char de siège et le colosse sont ses cibles privilégiées mais il se montre beaucoup moins performant face aux vikings, aux disloqueurs ou aux corrupteurs.

Nous finirons ce (très long) test en détaillant les nouvelles fonctionnalités sociales que les développeurs ont intégrées au jeu, ce qui renforce son aspect communautaire. Sachez que vous pouvez dorénavant rejoindre des groupes ou des clans pour partager vos stratégies et échanger avec des joueurs ayant les mêmes centres d'intérêt que vous. Vous recevez également une alerte lorsque quelqu'un proche de vous se connecte au réseau, pratique pour espionner les habitudes vidéoludiques de vos collègues de travail. Vous avez en outre la possibilité de participer au classement de n'importe quelle région du globe. Vos parties sont récompensées par des points d'expérience, octroyant des bonus exclusifs tels que des portraits et même des skins pour vos unités ! Enfin, le système de replays a été considérablement amélioré puisqu'il est désormais possible de les visionner à plusieurs, et même de prendre le contrôle et de continuer la partie de véritables joueurs professionnels ! En résumé, Blizzard nous livre là un titre plus complet que jamais, apportant de nombreuses nouveautés tout en gardant un gameplay équilibré et efficace. Chapeau bas !

Extrait du test de JV.COM
vidéo du jeux :

http://www.jeuxvideo.com/jeux/videos/pc/00027686-starcraft-ii-heart-of-the-swarm.htm

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maintenant Warcraft : Orcs & Humans:

Deux ans après la sortie de Dune II, Blizzard décide d'emboîter le pas de Westwood Studio et lance à son tour un jeu de stratégie en temps réel reprenant les concepts principaux de son aîné. Inspiré de l'univers de Warhammer et de Tolkien, Warcraft oppose deux races : les orcs et les humains, toutes deux jouables via les différents modes de jeu. Après une cinématique introduisant l'affrontement entre les deux factions, le joueur solo est invité à choisir son clan. A travers le mode Campagne, vous pourrez suivre l'histoire soit du point de vue des humains soit du point de vue des orcs. A ce sujet, il est recommandé de terminer les deux campagnes afin d'avoir une vision complète du scénario, car la véritable fin survient au bout de la campagne des orcs.

Le principe du jeu repose sur l'élaboration d'une base permettant la constitution d'une armée, indispensable pour vaincre votre adversaire dissimulé non loin de votre camp. Pour ce faire, vous aurez besoin de ressources qui sont au nombre de deux : l'or qui se récupère dans les mines et le bois dans les forêts alentours. Jeu de stratégie oblige, ces ressources ne sont pas illimitées et quand votre mine d'or sera épuisée vous serez contraint de partir à l'aventure pour trouver de nouveaux gisements. Mais les contrées d'Azeroth ne sont plus sûres et vous ne tarderez pas à croiser vos ennemis prêts à en découdre.

Au nombre de huit, les bâtiments des deux factions ont les mêmes fonctions et ne se distinguent que par leur apparence. Ainsi vous disposerez d'un hôtel de ville qui est le bâtiment principal permettant de recruter des paysans/péons, de récupérer les ressources et de construire des routes. Les routes sont d'ailleurs très importantes car les bâtiments ne peuvent être construits qu'à proximité d'une voie d'accès. Quant aux fermes, elles seront indispensables si vous voulez recruter plus d'unités que ce soit des récolteurs ou des combattants. Les casernes, églises/temples et autres tours vous serviront à former vos troupes. Enfin, la forge et les écuries vous permettront d'améliorer les sorts et équipements de votre armée. Evidemment, tous ces bâtiments sont destructibles mais peuvent aussi être réparés.

Pour parvenir à la victoire vous pourrez compter sur sept unités différentes qui trouvent leur équivalence au sein de la faction opposée. Toutefois, on note quelques différences comme la présence d'un soigneur chez les humains alors que les orcs devront se contenter d'un sort de résurrection transformant l'unité défunte en squelette, une portée de tir plus importante des archers face aux lanciers, un sort d'invincibilité pour les orcs contre un sort d'invisibilité pour les humains, et une différence au niveau des invocations - celles des orcs étant les plus puissantes. Parmi ces unités, on distingue les récolteurs, les combattants au corps-à-corps (avec ou sans monture), les combattants à distance, les guérisseurs, les invocateurs et les catapultes.

La campagne est loin de se limiter à un simple affrontement entre deux factions car à travers les 12 maps de chaque faction, vous devrez défendre votre base contre l'assaut ennemi, détruire la ou les bases du camp adverse, retrouver et escorter un héros piégé dans un donjon, détruire partiellement la base ennemie pour étudier sa technologie, libérer des esclaves, etc. Le tout se déroule sur trois types de maps : forêt, marécages et donjons, présents sous différentes variations. Au début de la partie, la map est recouverte d'un brouillard de guerre qu'il faudra dévoilé en explorant les environs avec vos unités. En plus des orcs et des humains, vous aurez l'occasion de croiser le fer avec un bestiaire assez varié, fait d'ogres, de squelettes, de brigands, d'araignées, de scorpions, de slimes, et d'élémentaires. En marge du mode Campagne, vous pourrez enfin vous essayer à des affrontements personnalisés contre l'IA ou contre un autre joueur via le réseau local ou internet. Ainsi, vous pourrez choisir les races qui s'affronteront (les humains et les orcs peuvent s'affronter entre eux), les unités disponibles au début de la partie, et la map.

Graphiquement, le soft se distingue de Dune II en affichant des couleurs vives qui arrivent à dépeindre avec brio la violence de la guerre même si le réalisme est mis de côté au profit d'un style cartoon. En outre, les bâtiments qui prennent feu et laissent un cratère une fois détruits sont du plus bel effet. Malgré une taille réduite, les unités sont parfaitement reconnaissables et s'avèrent plutôt bien animées même si cela reste assez basique. Les cinématiques à base de dessins sont pour leur part de bonne facture et permettent de connaître les différents objectifs de missions.

La prise en main du jeu est relativement rapide et reprend l'interface de Dune II avec la présence d'une mini-map qui se dévoilera au fil de la partie et des icônes d'action. Le gros point noir étant l'obligation de maintenir la touche MAJ et de cliquer sur chaque unité afin de constituer un groupe, chacun étant de plus restreint à 4 personnages. D'autre part, le déplacement de vos unités manque d'ergonomie car il faut au préalable sélectionner l'unité puis activer l'action de déplacement et cliquer sur la destination. Par défaut, les unités se déplacent très lentement mais cela peut être modifié dans les options. Concernant l'IA, elle se révèle correcte mais souffre de quelques défauts qui sont parfois frustrants comme les unités de corps-à-corps qui n'attaquent pas toujours les ennemis à proximité avant d'en recevoir l'ordre, alors que dans d'autres cas elles attaqueront automatiquement les archers ce qui est suicidaire pour de telles unités. De même, vos troupes n'emprunteront pas à chaque fois le chemin le plus direct et se retrouveront parfois bloquées jusqu'au prochain changement de direction. Dès lors, vous passerez pas mal de temps à réajuster votre formation ce qui altère l'expérience de jeu. Au niveau de la bande-son par contre, le traitement apporté aux voix digitalisées et aux différents thèmes profite d'un travail d'une très grande qualité et plonge le joueur dans une immersion totale.

Après Dune II, qui de par ses apports innovants a fait évoluer les jeux de stratégie en temps réel, Warcraft : Orcs & Humans peut se targuer d'avoir démocratisé le genre en offrant un univers extrêmement riche devenu par la suite une référence dépassant largement le cadre des STR. Que l'on soit amateur de stratégie ou fan de Warcraft, on ne peut décemment pas passer à côté de cet opus au risque d'occulter une bonne partie de l'histoire d'Azeroth.

extrait de JV.COM

je n'ai pas trouvé des vidéo du jeux emoji

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Warcraft II : Tides of Darkness:

Moins de deux ans après son jeu de stratégie Warcraft : Orcs and Humans, le studio Blizzard remet le couvert et sort Warcraft II : Tides of Darkness, ou en bon français Warcraft II : Les Marées de l'Ombre. Ce sous-titre, mais aussi le slogan placardé sur la boîte du jeu vendent la mèche sur la principale innovation de cet opus. Cette fois-ci, la bataille pour Azeroth entraînera orcs et humains sur terre, mais aussi sur les mers et dans les airs grâce à l'apparition de navires de guerre et d'aéronefs aux côtés des traditionnels sorciers et catapultes. Ces nouveaux terrains d'affrontement obligent le tacticien à approfondir ses plans d'action. En effet, s'il faut envahir un camp au-delà d'une mer, cela signifie qu'il faut pouvoir y débarquer des hommes. Cela suppose donc de construire des embarcations au chantier naval, mais aussi que ces frêles esquifs puissent braver les vagues sans encombre et arriver sur des côtes le moins hostile possible. Il faut dès lors construire des bateaux armés pour pouvoir couler la flotte ennemie et ainsi obtenir la suprématie marine. Et bien qu'ils soient à voile, la construction de tous ces navires réclame du pétrole. Il faudra alors troquer sa casquette d'Eisenhower planifiant le D-Day pour celle de Rockefeller, en mettant en place des filières d'approvisionnement depuis des plates-formes pétrolières.

Au passage, signalons d'ailleurs que le cœur du gameplay n'a pas changé depuis le premier volet. Chaque partie débute généralement par la récolte de ressources (bois, or, et donc désormais pétrole), indispensables pour bâtir les infrastructures adéquates puis monter une armée suffisamment puissante. Au fur et à mesure des constructions, de nouvelles options apparaissent, démultipliant ainsi les stratégies possibles. L'installation d'une église par exemple ouvre la voie à la transformation des chevaliers en paladins. Pour en revenir aux nouveaux terrains de jeu, notons des possibilités aériennes déjà plus réduites que pour les maritimes. La voie des airs n'est pourtant pas à négliger puisque la rapidité des unités volantes est telle qu'elle pourra largement faciliter le travail d'éclaireur en survolant tous les obstacles sans difficulté. Mais attention, ces unités sont particulièrement vulnérables aux armes de projection comme les haches, les flèches et autres balistes. Une information à prendre en compte à l'édifice de vos propres défenses… La mécanique reste toujours la même, mais ces nouveaux aspects sont rafraîchissants et constituent un défi supplémentaire pour le joueur aguerri.

Les nouveautés de Warcraft II ne s'arrêtent pas là ! Des renforts arrivent aussi des deux côtés pour accroître les possibilités stratégiques. Afin d'établir un équilibre parfait entre les races disponibles, chaque unité trouve son équivalent direct dans le camp d'en face. Comme dans Warcraft I, les orcs ont donc les mêmes caractéristiques que les humains et accueillent dans leurs rangs des renforts très similaires de part et d'autre. Les nains (côté humains) et les gobelins (côté orcs) sont ainsi tous deux férus de technologie. Les elfes (humains) et les trolls (orcs) travaillent le bois et attaquent à distance tandis que les griffons (humains) et les dragons (orcs) sont capables d'attaques aériennes dévastatrices… La balance est donc parfaite entre les deux camps et finalement, choisir entre les visages pâles et les peaux vertes ne sera donc qu'un choix cosmétique, les différences de gameplay étant nulles.

Le scénario reprend les événements là où le premier épisode les avait laissés, en retenant toutefois l'hypothèse d'une victoire des orcs. Après avoir rasé le royaume d'Azeroth, la Horde des orcs traverse les mers pour envahir les humains au nord. Ceux-ci ne se laissent pas faire, et décident de créer une Alliance unifiant les différents royaumes pour affronter sur un pied d'égalité ce flot de barbarie. Chaque mission du mode Histoire sera l'occasion de développer une colonie et d'entraîner une armée pour remplir certains objectifs. Les missions orcs et humaines se répondent les unes aux autres. Notez toutefois qu'il n'y a plus de missions sous forme de donjons à explorer comme dans le premier épisode et qu'il n'est question qu'une seule fois d'escorter une personnalité d'un point A à un point B. Pour le reste, Warcraft II réutilise tous les concepts de son prédécesseur en prenant soin toutefois de les peaufiner. Rien que le passage des disquettes au support CD ROM rend possible un indéniable bond technique. Les cinématiques sont certes courtes et très compressées, mais représentaient le dernier cri technologique à la sortie du jeu. La qualité des graphismes et des sons a elle aussi progressé de façon notable, ne rechignant jamais à ajouter des petites touches d'humour çà et là. On remarque ainsi que les gobelins aiment mettre des décorations de Noël sur le toit pendant l'hiver, et l'on s'amuse des réactions des différentes unités lorsqu'on les harcèle. Attention, cliquer incessamment sur les innocents animaux sauvages pourra vous valoir les foudres de Brigitte Bardot !

L'intelligence artificielle a également été améliorée. Bien que les unités aient encore parfois un peu de mal à suivre le chemin le plus efficace quand on les déplace, les stratégies mises en place par l'ordinateur semblent désormais bien plus malignes qu'avant. Votre adversaire n'hésite pas à épuiser vos forces par une éreintante tactique de commando lorsque vous cherchez à occuper le terrain. Et quand vous croyez avoir entièrement détruit le camp adverse, il vous faudra veiller à ce que l'ennemi n'ait pas tout simplement fuit au-delà de la zone conquise pour reconstituer ses forces ! Warcraft II innove d'ailleurs en rendant plus vicieux le brouillard de guerre. Jusqu'à présent, il fallait envoyer des éclaireurs pour dévoiler les régions masquées par cet écran opaque. Cette fois-ci, une seule expédition ne suffira pas : seules les zones présentes dans le champ visuel de vos troupes seront toujours accessibles. Celles où il n'y a plus personne seront recouvertes d'un léger voile qui vous empêchera de voir les mouvements de l'adversaire et ses éventuelles nouvelles constructions.

Ce n'est un secret pour personne, les stratégies les plus redoutables sont bien souvent celles de joueurs en chair et en os. Et c'est pour cela que le mode multijoueur complète à merveille la campagne solo. Jusqu'à huit personnes peuvent ainsi s'affronter sur des cartes prévues à cet égard, la seule condition pour la victoire étant l'anéantissement total de l'adversaire. Un éditeur de cartes plutôt bien fichu laisse le joueur créer ses propres champs de batailles, qui viendront se rajouter à ceux déjà inclus avec le logiciel. Et pour organiser ces rencontres sanglantes, deux possibilités sont proposées : le réseau local, ou un serveur sur internet. Rappelons-nous que Warcraft II fut l'un des premiers titres plébiscités en multijoueur, à l'heure des modems 33kbps. Malheureusement, les options de jeu en ligne de l'édition originale ne fonctionnent plus de nos jours. On aura peut-être plus de chances avec l'édition Battle.net sortie en 1999. A vrai dire, ce n'est pas le seul aspect où le jeu souffre des évolutions technologiques de ces 15 dernières années. Alors que Warcraft II est encore jouable sous Windows XP, il devient très difficile de le faire tourner sans modifications à partir de Vista, le PC le refusant dès l'installation. Le joueur nostalgique pourra toujours se consoler en insérant le disque dans une platine CD : les seize titres de la bande originale peuvent y être toujours parfaitement écoutés. Parfait pour se mettre dans une ambiance militaire médiévale !

tirait du test de JV.COM

pour les vidéo:

http://www.jeuxvideo.com/jeux/videos/pc/00001044-warcraft-ii-tides-of-darkness.htm

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je n'ai rien trouvé a porpo de Warcraft II : Beyond the Dark Portal emoji

Warcraft III : Reign of Chaos:

Après une version bêta qui augurait quelque chose de grandiose mais qui nous laissait toutefois sur notre faim, c'est enfin la version finalisée de Warcraft 3 qui arrive jusqu'à nous, non sans provoquer une certaine émotion. Si nous avions dû nous limiter aux parties en ligne, cette fois-ci les campagnes en solo sont bien présentes tout comme les parties personnalisées qui permettent de se lancer dans quelques escarmouches sans se retaper toutes les aventures proposées par les scénarios. En marge des traditionnels orcs et humains, Warcraft accueille désormais des petits nouveaux avec l'apparition des Elfes de la Nuit et les Morts-Vivants qu'il sera possible de découvrir en parcourant les quatre campagnes proposées pour chacune des races en présence. Une fois passé le didacticiel assez sommaire, le joueur débutera son aventure chez les humains aux côtés du prince Arthas pour ensuite accompagner la destinée des autres clans et découvrir ainsi la trame de ce troisième volet de la saga. Chaque campagne est bien entendue liée aux autres et permettra de manière progressive de maîtriser chaque camp et d'en découvrir toutes possibilités. Un principe classique mais efficace et qui ne devrait certainement pas rebuter les fans de la série ni même ceux qui auront passé de nombreuses heures à accompagner les différents personnages clé de Starcraft.

En dehors de la nouveauté que constitue la présence de deux nouvelles races, signalons également l'apparition des héros qui joueront un rôle particulièrement important dans ce troisième opus. Terminée la production massive de petites unités peu onéreuses pour envoyer par vagues sur l'ennemi. Ici la STR gagne une nouvelle dimension en intégrant des éléments de jeu de rôle. Avant de se précipiter sur son adversaire, il conviendra de faire progresser son héros et de lui faire gagner de l'expérience afin qu'il dispose de sorts ou de compétences de plus en plus efficaces. Pour chaque camp on dispose de trois héros avec chacun leurs caractéristiques propres. Le premier vous est offert par la maison alors que les autres, il faudra les acquérir moyennant upgrades et finances. Pour continuer dans le registre rôlesque signalons que les héros disposent tous d'un inventaire qui leur permettra de récolter différents objets sur les NPC préalablement réduits en pièces. Les campagnes permettront d'ailleurs de récupérer des items spéciaux au cours de quêtes annexes que le joueur pourra naturellement refuser même si un petit détour pour fracasser du dragon avec les amis nains peut s'avérer profitable.

Concernant la STR proprement dite la collecte de ressources s'articule autour de l'or et du bois qui constituent la principale matière première. La collecte se fait de manière classique en y affectant certaines unités de bases qui feront des allées et venues entre votre bâtiment principal et les mines ou entre la scierie et la forêt. A ce titre félicitons d'ailleurs les Elfes de la Nuit qui en bons écolos récoltent du bois sans pour autant couper les arbres à la différences des autres races qui quant à elles se livrent à un véritable saccage des forêts. Concernant la construction des bâtiments on retrouve le système classique d'arborescence et bien entendu des constructions particulières pour chaque type d'unité. Les upgrades ont également la part belles puisque vos constructions pourront être améliorées tout comme les performances de vos troupes qui gagneront en attaque et défense en fonction de l'importance que vous accorderez à la recherche. Il va sans dire que la dimension stratégique est très nettement tirée vers le haut dans ce Warcraft 3 qui à beaucoup d'égards rappelle d'ailleurs Starcraft mais en beaucoup plus abouti.

Les parties contre l'ordinateur ou encore en LAN ou via Internet exigeront rapidité et précision histoire de ne pas voir son adversaire vous balancer un héros niveau trois avec bonne escorte alors que vous en êtes à peine à la construction des premiers bâtiments. Signalons d'ailleurs que l'ordinateur à ce niveau est une véritable peau de vache et qu'il faudra pas mal de tentatives avant de parvenir à le prendre de vitesse et lui coller une belle déculottée. Warcraft 3 c'est donc à la fois technique et speed, une recherche d'amélioration au mauvais moment et qui vous bloque la chaîne de production d'un certain type d'unité peut souvent être fatale.

Au niveau de sa réalisation, Warcraft 3 réussit son passage à la 3D en beauté. On dispose d'ailleurs d'un zoom pour apprécier le travail sur les bâtiments et unités même s'il reste peu utile dans la mesure où comme on s'en doute il limite la visibilité. A ce titre précisons également que si l'on peut zoomer, il est en revanche impossible de modifier les angles de caméra à plus de 180 degrés et surtout de les maintenir, là encore cela reste peu utile. Les animations des personnages sont quoi qu'il en soit particulièrement réussies tout comme les effets de sorts, les mouvement sont fluides et détaillés bref on en prend sans cesse plein la vue. Ajoutons à cela des cinématiques de toutes beauté qui viennent ponctuer les différentes campagnes, Warcraft est aussi abouti en matière de stratégie qu'au niveau de ses graphismes. En contrepartie, les petites configurations rencontreront quelques ralentissements assez désagréables notamment en multijoueur une fois que chacun y va de ses effets se sorts et de l'envoi de ses légions.

Au final, si Warcraft 3 s'est fait un peu trop attendre, il ne déçoit pas. Comme on s'y attendait, Blizzard nous pond ici une nouvelle référence en matière de STR teintée de jeu de rôle avec un titre tout bonnement monstrueux. Un régal en terme de stratégie, de possibilités et de graphismes, une durée de vie impressionnante compte tenu des possibilités en multijoueur via LAN ou Internet, en somme vous pouvez y aller, vous devriez en avoir pour votre argent…

tirait du test de JV.COM

les vidéo s'est par ici :

http://www.jeuxvideo.com/jeux/videos/pc/00003115-warcraft-iii-reign-of-chaos.htm

ps:dites moi si s'est bien ce que je fait :svp:

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j'en poste encor un et je fait une pause emoji

Warcraft III : The Frozen Throne:

Blizzard ce sont des gens bien, non seulement ils font des jeux géniaux mais en plus ils les accompagnent toujours d'add-ons tout aussi bons. Et une fois de plus, le plaisir de Warcraft 3 va être prolongé par ce Frozen Throne. Pour la petite histoire, Frozen Throne prend place après les événements contés à la fin de Warcraft 3. Illidan, maintenu enfermé depuis un sacré bail est parvenu à s'échapper et menace de nouveau le monde. C'est d'abord dans le rôle des Elfes que vous vous lancerez à sa poursuite. Préparez-vous à apprendre pas mal de choses sur l'univers de Warcraft, car avec cet add-on c'est un peu une nouvelle page de l'histoire d'Azeroth qui est tournée au cours des 26 missions qui, des elfes de la nuit, vous conduiront à l'Alliance Humaine. Bien évidemment, avec le gameplay d'origine, il eut été difficile de se retrouver devant un mauvais titre ici. Tout ce qu'il y avait à faire c'était d'apporter un bon lot de nouveautés et Blizzard y est parvenu. Trois campagnes vous attendent, reprenant l'histoire présentée plus haut. De plus, une campagne bonus vous mettra dans la peau d'un semi-orc et fait pas mal penser à une sorte de Diablo dans la mesure où il sera le protagoniste principal de ce qui ressemble énormément à un RPG. Tout le monde n'aimera pas mais en tout cas c'est pas banal.

Allez c'est parti pour les nouveautés avec en premier lieu l'arrivée d'une nouvelle race côté Illidan, les Nagas, créatures marines pas dénuées de classe et d'avantages indéniables que vous pourrez découvrir en les jouant au cours de quelques scénarios. Malheureusement les Nagas ne sont pas jouables en multijoueur. Bien évidemment on trouvera une floppée de nouveaux sorts, de nouvelles armes et surtout de nouvelles unités ou d'améliorations des unités préexistantes. Notons l'arrivée d'un héros supplémentaire pour chacune des factions, tous appréciables aussi bien en terme de gameplay que d'esthétisme et si un seul héros par faction peut sembler peu, la différence se ressent néanmoins, en tout cas, chez les elfes qui gagnent un personnage très puissant. Sympathique également la possibilité d'utiliser des navires de transports ou de combats, même si les affrontements marins demeurent simplistes.

Le point qu'il semble important de signaler concernant les campagnes solo, c'est qu'elles laissent de côté l'aspect STR de grande envergure. La construction de bases immenses et d'armées massives sera peu présente, remplacée par des missions réunissant de petits groupes sans pour autant perdre de vue l'aspect tactique. On aura donc droit à de nombreuses explorations ponctuée d'affrontements et beaucoup moins à la levée d'une armée qu'on envoie latter la base ennemie, en cela, Frozen Throne sonne un peu comme un RPG. Cela pourrait en inquièter certains mais quand on considère le soin apporté à ces missions, la diversité de leurs objectifs et leur scénarisation, il y a de quoi être convaincus. Ce qui risque en revanche de blesser pas mal de joueurs, c'est l'absence remarquée des orcs en dépit d'une campagne qui leur est dédiée.

Côté réalisation, un certain soin a été apporté au bébé. La bande-son est d'aussi bonne qualité qu'auparavant même si on retrouve les commentaires parfois pénibles qui accompagent chaque clic de même qu'une V.F un cran en-dessous de la V.O. Visuellement le résultat est toujours aussi bon avec de nouvelles unités des plus réussies. Pour ce qui est du multijoueur, on notera que les balances ont été rééquilibrées notamment par un changement des rapports attaques/défense. Ceci dit, on se demande tout de même si les elfes n'ont pas été un peu favorisés, le nouveau héros étant particulièrement balèze. Et pour prolonger encore le plaisir, l'éditeur à été revu et vous permettra de laiser libre cours à votre esprit créatif.

tirait de JV.COM
pas de vidéo de trouver emoji

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et je revien enfin avec Starcraft emoji:

Le scénario de Starcraft nous transporte dans un futur lointain déchiré par les guerres que se livrent continuellement trois races distinctes. Ce sont ces trois races que le titre nous propose forcément de guider, chacune ayant alors droit à sa campagne solo bien à elle. Au niveau du casting, nous trouvons d'abord les Terrans, des colons terriens envoyés dans les confins de l'espace afin de découvrir et de coloniser de nouvelles planètes capables de remplacer notre bonne vieille Terre surpeuplée. Viennent ensuite les Zergs, une race insectoïde dont les bâtiments sont plus ou moins vivants et qui parasitent les espèces déjà existantes afin d'augmenter les membres de l'essaim (la population locale…). Les Protoss ferment la marche. Ces êtres supérieurs à la technologie très avancée veillent en secret sur plusieurs milliers de mondes à travers la galaxie.

La richesse de Starcraft vient en grande partie de son gameplay mélangeant la micro-gestion, pour parvenir à garder ses unités en vie lors des batailles, et la macro-gestion pour le système économique du jeu. Cette dernière demeure relativement simple puisqu'il n'existe que deux ressources : les gisements de minerai qui se matérialisent sous forme de cristaux, et le gaz Vespine, jaillissant du sol grâce à des semblants de cratères. S'il suffit d'envoyer plusieurs "récolteurs" sur le gisement de minerai, l'extraction de gaz demande en revanche de construire au préalable un bâtiment sur les cratères. Chaque race dispose de ses propres bâtiments aux particularités bien spécifiques. Les Terrans ont par exemple la possibilité de réparer leurs structures si celles-ci sont trop endommagées. Ils peuvent aussi les faire décoller. Cela permet notamment de déplacer la base vers d'autres contrées ou de mettre les infrastructures à l'abri des unités ne pouvant pas attaquer les cibles aériennes. De leur côté, les bâtiments Zergs sont apparentés à des créatures vivantes et ont donc besoin de nourriture pour subsister. C'est là qu'intervient le "creep", une sorte de gélatine visqueuse nécessaire à la création des structures Zergs. A noter qu'il faudra aussi sacrifier un ouvrier afin d'ériger le moindre bâtiment. Chez les Protoss, le système est encore différent. Ces derniers doivent en effet obligatoirement construire des pylônes pour fournir l'énergie nécessaire à leurs structures. Sans elle, rien ne peut fonctionner dans leur camp.

Le système de combat est lui aussi particulièrement soigné. On sent que Blizzard s'est donné du mal pour que tout soit au point et les multiples patches sortis depuis prouvent à quel point le studio veille au moindre détail. Les trois races sont pour ainsi dire parfaitement équilibrées et chaque unité possède ses forces et ses faiblesses qu'il vous faudra utiliser à bon escient afin de contrer les unités de votre adversaire. Un seul petit bémol : la possibilité de ne sélectionner que douze unités simultanément. Anecdotique dans les premières missions, cette limite se révèle finalement contraignante, voire frustrante, lors des affrontements à grande échelle des missions supérieures. Cependant, il est toujours possible de créer des groupes d'unités afin de pallier ce problème. Si les batailles entre factions peuvent paraître quelque peu confuses au premier abord, elles deviennent parfaitement claires par la suite. L'habitude aidant, un simple coup d'œil suffit généralement à comprendre ce qu'il se passe à l'écran, merci à la réalisation de haute volée affichée par le titre.

En solo, les différentes campagnes vous occuperont sur un total de 30 missions (10 par faction). Lorsqu'elles seront terminées (ou même avant en fait), il vous restera aussi à vous plonger dans le mode multijoueur en ligne et les parties personnalisées. Jusqu'à 8 joueurs dans les deux cas, ces parties vous donneront tout le loisir de vous étriper entre amis sur des cartes parfaitement étudiées pour le jeu à plusieurs. Le mode escarmouche reste quant à lui légèrement décevant puisqu'il ne propose qu'un seul niveau de difficulté pour l'IA qui se montrera parfois plus facile à battre que durant la campagne solo. Néanmoins, la profusion de cartes disponibles pour le mode multi compense largement ce défaut. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que Starcraft passionne encore les joueurs à travers la planète et qu'il se pratique toujours en compétition officielle. La question reste maintenant de savoir si Starcraft II parviendra à faire encore mieux et à détrôner ce premier volet dans le cœur de ses innombrables fans.

tirait du meme site emoji

EDIT: voici les vidéo:http://www.jeuxvideo.com/jeux/videos/pc/00000905-starcraft.htm

J'ai jamais vu autant de post d'un même auteur !!
Surtout que tu aurais pu mettre un lien directement plutôt que de tout copier comme ça et tout ca dans un seul topic emoji