Annoncé en début d'année par le S.E.L.L, le syndicat des éditeurs de jeux, le Paris Games Week aura fait beaucoup parler de lui. Pressenti par certains comme le salon en trop, et par d'autres comme le nouveau grand salon européen du jeu vidéo, cette première édition aura finalement mis tout le monde d'accord : le PGW est devenu la nouvelle référence du genre sur le sol français, devant le FJV dont l'édition 2010 aura déçu une grande majorité de joueurs, et plus que ça, le 2ème salon européen de jeux vidéo.
A l'origine de ce salon donc, le S.E.L.L. Cet organisme est également à l'origine du Micromania Game Show, un salon de jeux qui s'était jusqu'alors fait une certaine réputation. Pourtant, et afin de favoriser son nouveau bébé, le syndicat a décidé de saboter lui-même le MGS. Il ne restait donc que le FJV pour faire face à ce nouveau concurrent... Seulement, chez les éditeurs de jeux, il a fallu faire un choix : exposer à deux reprises leurs produits en l'espace de deux mois, suite à une Gamescom fort coûteuse, n'était pas financièrement raisonnable.
Le PGW avait tout pour plaire : des dates correspondant à une période de vacances scolaires, cinq jours d'exposition, le soutien du syndicat des éditeurs en personne... C'est ainsi naturellement que le choix des constructeurs et éditeurs s'est porté sur ce nouveau salon. Un choix qui aura au final mis à mal le FJV, et son organisateur, la GamesFed.
Le FJV en 2009
- Organisé au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris, dans le Pavillon 4
- 20 000 m² d'exposition
- Plus de 160 exposants présents (dont ceux de jeux de société)
- Plus de 400 jeux présentés (incluant des jeux de société)
- 66 000 visiteurs
- Présence de David Cage (Quantic Dream) et Christophe Balestra (Naughty Dog)
Le PGW en 2010
- Organisé au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris, dans le Hall 1
- 14 000 m² d'exposition
- Plus de 20 exposants présents
- Plus de 200 jeux vidéo présentés
- 120 000 visiteurs
- Présence du PlayStation City (1500m²) avec concerts et animations, présence de David Cage (Quantic Dream), Ru Weerasuriya (Ready At Dawn), Kazunori Yamauchi (Polyphony Digital)...
Pensé et conçu tel un mini-E3, le PGW s'est donné les moyens de réaliser pleinement son potentiel et a proposé au public un véritable show à l'américaine, empli de hits vidéoludiques, de stars en tout genre et d'animations extravagantes. Cette fois, c'est la bonne, nous tenons notre grand salon du jeu vidéo français, et nul doute que les éditions suivantes se montreront encore plus ambitieuses.