en fait je vait vous dire en gros c quoi l'histoire un adolescent naozumi vit une vie tranquille jusqu'au jour ou il trouve une pierre étrange qui change son destin il doit pour rentrer allez dans des dimensions et récupérer 40 pierres philosophales en sauvant chaque monde du mal il voyagera dans le monde de ratchet de pokemon de naruto etc… pour ainsi dévelloper sa force et ses techniques il rencontrera mêmes des animaux qu'ils aideront dans son aventure alors?
Je préfère te prévenir, parce que j'ai eu la même période, c'est très manga ce que tu fais. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais tu cadres beaucoup trop ton histoire comme quelque chose qui n'a pas de finalité. Tu pars sur des bases beaucoup trop vastes que tu as commencé à imaginer mais sûrement pas terminé. Moi je te conseille plutôt de faire une histoire courte pour commencer, pour tester ton style et des personnages. Tu peux tout inventer, même une histoire bête.
Par ailleurs tu colles beaucoup trop à l'esprit japonais qui est "les amis sont ma force". C'est très cliché et souvent ça donne des choses loin d'être bonnes. Si tu veux des inspirations autres que celles que tu connais je te conseille de regarder Jojo's Bizarre Adventure (2012) et Teppen Toppa Gurren Lagann qui vont te montrer autre chose que "mes amis sont ma force". Ça pourra t'ouvrir les yeux sur certaines choses.
Bonsoir, j'aimerais me crée une fan fic sur Ratchet mais je ne trouve pas de sénario donc j'ai trouver une meilleur idée! Je vous laisse me proposer des idée et je prendrai une partie de chaque. Pour en faire mon sénario.
Ca peut être un bon exercice mais je te conseille autre chose : regarde des images. Dis comme ça, cela peut paraitre idiot mais c'est pas du tout le cas, ça stimule ton imagination bien plus.
Je vais te donner 2 textes que j'ai imaginé à partir d'une simple image :
Attention, c'est glauque
« J’aurais voulu ne jamais dire cela. Je déteste l’entendre. Mais je me souviens. Oui je me souviens de cette jeunesse où j’étais maltraitée. Je n’existais pas aux yeux du monde. Même mes parents m’écrasaient. Je vivais quelque chose de grave et de douloureux, mais je l’acceptais. Pourquoi ? Je ne m’en suis rendu compte que bien plus tard.
« Les hommes ont tendance à vouloir supprimer ce qui ne leur plaît pas, à effacer de leur mémoire les instants douloureux. Je ne peux les en blâmer. J’ai fait pareil à la mort de mes parents. Je devais démarrer une nouvelle vie, sans argent, sans souvenir, sans héritage. Je voulais oublier ce que j’étais, être quelqu’un d’autre. Mais une chose m’a poursuivie. Mon nom. Cela peut sembler anecdotique, mais c’est lorsque je l’ai entendu à nouveau, quelques années après, que tous mes souvenirs enfouis au plus profond se sont réveillés.
« J’ai alors perdu la raison. A ce moment précis, je ne peux toujours pas dire si j’en étais heureuse ou malheureuse. Je venais de retrouver mon identité. Celle que j’avais voulu oublier. J’étais à nouveau moi-même. Mais à quel prix ! Tout est ressorti en bloc. Je crois que l’on disait que j’étais gentille, attentionnée, à l’écoute. Mais je ne me souvenais plus de ma nature humaine. De mon addiction et mon envie de la peur. Souvenir de mon amour pour la violence et de la violence de l’amour. Se déchaîner, devenir inarrêtable pendant ne serait-ce que quelques secondes fut pour moi comme une délivrance.
« Je suis redevenue qui j’étais auparavant. J’ai laissé exploser tout ce que j’avais vécu pendant ma jeunesse, toute cette souffrance, tout ce malheur. Était-ce un don ? Était-ce un maléfice ? Qui s’en soucie ? Certainement pas moi. Ou plutôt, certainement plus moi. Je ne pourrais pas dire ce qui s’est passé. Mes deux jambes ont dû être amputées et on m’a emmenée. Je me souviens de ce médecin au regard qui se voulait chaleureux et qui me demandait si j’allais bien. Avec ce regard ironique me traitant comme une gamine qui ne sait pas ce qu’elle a fait. C’était peut-être vrai, mais je ne voulais pas être traitée ainsi !
« C’est après avoir tenté de débrancher ce qui me retenait à la vie que l’on m’a emmenée ailleurs. Bien sûr je ne voulais pas mourir. Je voulais juste sortir de cet endroit blanc dont la pureté n’a d’égal que les égos démesurés de ceux qui vous soignent, vous prenant pour des idiots. Et pourtant c’est bien moi que l’on traitait de folle en cachette. Pensaient-ils vraiment que je n’entendrais pas leurs chuchotements ? Je voulais sortir. Je voulais… Ah, bonne question, qu’est-ce que je voulais faire à l’extérieur ? Qui m’accepterait encore avec ma personnalité actuelle ? D’autres idiots qui allaient encore me tenir la main et me dire que si j’avais besoin de quelque chose je n’avais qu’à demander ? Non, je suis bien mieux ici. Personne ne me demande de l’aide et je n’en demande que rarement.
« Oui je suis cette fille dans sa chaise roulante qui se fait pousser par une jeune infirmière borgne. Avec cette espèce de cache, blanc, recouvrant son œil gauche. Était-il encore là cet œil ou y avait-il une simple orbite derrière ? A vrai dire, je me demandais ça sans réel intérêt. Néanmoins le rouge écarlate de son autre œil m’a toujours fasciné. Elle aussi avait certainement été traitée comme un déchet et mise de côté. Pourtant c’est une très belle fille avec sa chevelure longue et noire, ses jambes fines, son visage doux et ses proportions parfaites. On l’avait sans doute vu comme quelqu’un de différent et sûrement jetée.
« Nous étions suivies par deux jumelles. Deux filles qui n’arboraient jamais d’expression et dont je n’avais jamais entendu les voix. Elles se ressemblaient vraiment comme deux gouttes d’eau. Les bras ballants dans leur robe blanche, elles pourchassaient la chaise dans laquelle j’étais assise. Je me demandais si on ne leur avait pas volé leur âme. Elles ne semblaient pas méchantes, même si je ne pouvais pas réellement me faire une idée précise de qui elles étaient.
« Les couinements de ma chaise roulante étaient interrompus fréquemment par le bruit désagréable des roues sur le sol à l’endroit où les dalles, posées n’importe comment, ressortaient, créant un espace difforme peu agréable. L’asile n’était pas entretenu et, laissé derrière, à l’abandon, tout comme nous du reste. Les faibles ampoules qui nous éclairaient ne produisaient presque pas suffisamment de lumière pour que l’on puisse voir les roues de ma chaise. Mais nous le connaissions par cœur ce couloir. Il reliait nos cellules à la salle de repos où l’on allait passer nos journées à ne rien faire.
« Les portes marron rouillées se succédaient sur ma droite. Le temps les avait peu à peu détruites, mais elles étaient encore assez résistantes pour nous empêcher de sortir. La petite lucarne aux trois-quarts nous permettait cependant d’avoir de l’air que nous considérions comme nouveau. Cependant les barreaux à la fenêtre nous enlevaient toute idée de liberté. Nous étions enfermées à tout jamais dans cette prison qui était censée nous aider à aller mieux.
« Les rats couinaient dans les canalisations au-dessus de nos têtes et sur les grilles qui nous servaient de plafond. Cela titillait de temps à autre le petit chat noir somnolant sur mes genoux. Cette créature encore jeune et pleine de vie dont le regard était empli d’amertume et de noirceur. L’envie de tuer les rongeurs prenait parfois le dessus et après des miaulements aigus et répétés, il se jetait sur les rats, les déchiquetant sous nos yeux inexpressifs à l’idée de voir un être vivant mourir. Nous avions déjà, toutes dû vivre cela dans cet établissement.
« Ma main me grattait, alors je la frottais. L’infirmière parlait aux deux jumelles sur un ton dépressif, tentant malgré tout de garder un contact direct. Personne ne voyait le sang s’écouler de ma main que je commençais à déchirer à force de la râper avec mes ongles. Sûrement le personnel s’en fichait-il, tant que j’étais en vie. C’était le seul point important, ici. Garder les patients en vie, tout en faisant le strict minimum. Après tout, nous n’étions que des déchets de la société. Alors pourquoi s’embêter à nous fournir un service luxueux ? D’autant que cela ne correspondrait en aucun cas à l’image que reflète cet asile.
« La chaise s’arrêta soudain devant une cellule. Mon chez moi, la 213. L’infirmière ouvrit la porte, qui émit un grincement strident qui me sembla plus fort que d’habitude. La borgne me regarda, un sourire au coin des lèvres. Lève-toi et marche. C’est bien ça qu’elle voulait me dire ironiquement. Je pris son sourire à la lettre et me mis à ramper sur le sol froid. La poussière entrait dans mes vêtements amples et s’accrochait au tissu blanc. La sensation de salissure, d’être une simple rature m’envahissait. J’atteignis finalement le bord de mon lit, usa de la force de mes bras pour me hisser sur le matelas, aussi moelleux qu’une planche de bois, et m’allongea.
« Et maintenant je vais tranquillement me laisser mourir en regardant le plafond, en négligeant le sang qui s’écoule de ma main. Je crois que je vais mourir avant de revoir la pluie ou le soleil et je pense que j’en suis heureuse. Avant de voir ce don, celui d’avoir véritablement existé ne serait-ce que quelques secondes, devenir une malédiction. N’essayez pas d’effacer qui vous êtes, vivez de vos erreurs. Il est temps pour moi de tout oublier, de redevenir ce que j’étais, c’est-à-dire rien. Et sans jamais avoir marqué personne, ni manqué à personne. Je serai certainement oubliée, mais ne serai pas déçue… Il est donc temps pour moi aussi d’oublier. De renoncer à mes souvenirs, de les effacer, parce que la vie ne se résume pas à des souvenirs. »
Ou encore :
Elle se tenait debout, au milieu de ce décor qu’elle connaissait parfaitement. Elle voyait une petite maison où l’étage était constamment éclairé. Les quelques fenêtres montrant l’intérieur luisaient d’une lumière douce et chaleureuse. Mais la petite ne regardait cette maison que de loin. Y entrer serait s’éloigner de la liberté. S’enfermer inutilement entre quatre murs et ne voir que l’extérieur depuis un intérieur.
Cette maison ressortait beaucoup du paysage, de même que le sapin imposant dont la fillette n’arrivait même pas à toucher les premières branches tellement celles-ci étaient hautes. De la neige s’était accumulée sur ses branches et pourtant l’arbre résistait, ne tombait pas. Comme le toit de la maison. Parfois elle l’avait vu recouvert, du haut d’une colline,de plusieurs mètres de poudre blanche lourde. Mais la maison tenait bon, les lumières toujours allumées et la porte d’entrée fermée.
Et elle regardait la neige tomber, envelopper délicatement ses pieds. La poudre recouvrait son corps jusqu’à ce qu’elle paraisse comme un ange de blancheur. Puis elle secouait sa longue chevelure maronnée laissant retomber les derniers flocons qui appartenaient à ce sol moelleux.Cette neige n’était pas froide, comme un tissu elle pouvait envelopper le corps de la jeune fille pour lui tenir chaud. Comme un câlin seul dans un bout de tissu fraîchement lavé et encore chaud à la sortie de la machine.
La petite fille était là, ses yeux brillant à l’idée qu’elle seule pouvait profiter de la neige. Elle se trouvait ici depuis longtemps, n’avait jamais connu le froid, la peur, la faim, la tristesse. Et pourtant elle était seule devant ce grand rideau blanchâtre. Le sourire toujours aux lèvres et l’envie de courir constamment présente. Son corps pâle et nu se mariait avec la poudre qui l’entourait. Et elle sautait, soulevait cette neige, disparaissait à travers elle pour réapparaître le visage souriant à un autre endroit.
Elle jouait, se cachait, tentait de grimper à l’arbre pour voir l’horizon singulier. Une fois elle avait réussi à aller sur le toit de la maison. Son étonnement fut sans pareil, voyant des plaines enneigées des kilomètres à la ronde, c’était tout ce qu’elle voyait, c’était tout ce qu’elle avait toujours vu et pourtant le paysage s’était remodelé encore une fois. Mais jamais, pas une seule fois elle ne s’en était lassée.Parfois elle se recroquevillait en position fœtale pour faire un somme et ainsi pouvoir se réveiller et à nouveau contempler le paysage magnifique que lui offrait l’horizon.
Et encore une fois elle courait, s’éloignait suffisamment pour garder en vue la maison et l’arbre, ses seuls attaches. Une fois elle s’était éloignée plus loin que d’habitude et n’avait retrouvé qu’après des heures de course dans la neige l’endroit qui lui était cher.Durant cet égarement, elle avait vu une autre couleur, du noir. La petite avait tenté de s’en approcher mais elle n’y arrivait pas. La frontière entre les deux couleurs l’empêchait de passer. Elle fit alors demi-tour et courut encore jusqu’à ce que, sur le haut de la dune, elle vit son petit jardin. La fillette se laissa alors glisser sur le ventre comme pour faire de la luge. Son corps frotta contre le manteau neigeux qui chauffa son ventre et la réconforta encore plus dans ce sentiment de bonheur qui l’envahissait déjà et qu’elle arborait tout le temps.
Le soleil donnait toujours depuis le même angle,une lumière suffisante pour éclairer tout son paysage. Mais souvent, il s’éteignait, la petite allait alors. Mais quand le soleil arrivait, elle était toujours prête. C’était même son moment préféré. La neige se soulevait du sol,retournait dans les airs, tout en haut dans le ciel et, une fois bien compacte,elle redescendait petit à petit. Venant recouvrir la terre dure, la neige lissait les contours du paysage. Un spectacle incroyable à la beauté incomparable. Une fresque mouvante que seule la petite fille pure pouvait contempler.
Et elle se sentait plus libre que jamais. Avait l’impression de voler avec les flocons qui lui tombaient dessus délicatement.Elle en attrapait un, le serrait fort dans ses mains et le relâchait vers le ciel. Une colombe apparaissait alors et s’envolait ailleurs, portant des espoirs et un sourire. Juste après, elle se mettait à danser. Comme elle aimait le faire. Elle faisait un tour sur elle-même, laissant trainer son pied droit dans la neige et, après un demi-cercle, une arabesque avant de continuer encore et encore. Gracieusement, elle effectuait des sauts pour remuer la poudre blanche. La faisant remonter et danser avec elle. Les mouvements de la neige s’accordaient avec ceux de la petite, les deux éléments distincts n’étaient plus qu’un. Un ensemble.
Elle appartenait à ce paysage finalement. Elle n’était rien de plus qu’un flocon avec une liberté plus grande que les autres.Rien ne la différenciait. Ni la couleur, ni la douceur, ni le charme. Elle-même ne se considérait peut-être pas comme étant différente. Et c’était sûrement pour cela qu’elle s’amusait autant dans ce paysage artificiel que j’ai créé pour elle.
Et moi je tenais cette boule à neige dans laquelle la petite évoluait. De ma lampe de chevet je l’éclairais et la regardais bouger d’elle-même selon mes pensées, selon mes écrits. La nuit, elle s’arrêtait quand j’éteignais la lumière pour la laisser se reposer et moi aussi. Je la faisais alors dormir. Cette petite je lui avais donné la vie, accordé le mouvement, le sourire et le bonheur. Un bonheur égoïste quand ses pensées inventées atteignaient mon esprit.
J’étais obligé de penser à elle. Sans quoi elle redeviendrait cette coquille vide au milieu de la boule. Sans quoi cette fillette arrêterait de respirer, elle arrêterait de courir, ses pensées, ses désirs, son sourire, plus rien n’existerait. Et c’est encore plus dur de se dire qu’à la fin de ces quelques lignes elle n’existera plus. Je suis son créateur, je suis aussi son assassin, cette petite est mon personnage.
Comme ça tu auras plus l'impression d'inventer quelque chose qui ne dépend pas des autres, dans une certaine mesure.
Voilà bonne chance à vous deux