Author: gag_jak
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Chapitre 12 :
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11h20
Le mur était secoué de choc et tremblait, menaçant de s’effondrer sur Sly.
« Ils tentent de l’enfoncer, je dois partir au plus vite ! »
Il se dirigea vers l’escalier qui se trouvait à côté de lui et commença à le monter rapidement. Les marches le menèrent très haut.
« Le problème majeur n’est plus le livre, mais la menace que représente les Clockwerk pour le monde, pensa-t-il »
Il arriva vite à une porte de bois qu’il défonça avec sa serpe. Il pénétra dans un couloir, lui aussi éclairé par des torches.
« Bon, il faut que j’aille ouvrir cette foutu porte d’entrée, le problème c’est que je suis totalement paumé »
Sly se mit à courir dans le couloir.
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12h40
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Après une heure à tourner en rond dans les différents couloirs qui se ressemblait tous du château, il arriva à une pente qui montait et se mit à la gravir tout en courant. Quand soudain il entendit un « clic » suivit du bruit de quelque chose qui roulait. Ce quelque chose était une immense pierre ronde qui faisait la taille du couloir et qui dévalait la pente dans sa direction. Il ne pouvait pas passer sur les côtés pour lui échapper car l’espace était trop fin et il risquait de se faire aplatir.
« Un piège !!! »
Le raton fit demi-tour à toutes allures. La boule se rapprochait dangereusement et il arrivait au bout de ses forces. Heureusement, il arriva à un croisement et il se jeta sur le côté. La boule défonça le mur dans un immense bruit et des projections de briques ; elle s’enfonça ensuite dans le sol, continua en arrachant le plancher d’un étage et stoppa sa chute sur celui qui venait après.
Sly, haletant, regarda par le trou formé par la boule : elle reposait sagement sur le sol beaucoup plus bas.
- Je plains ceux qui se trouvaient à cet endroit là ! Dit Sly pour se détendre intérieurement. En tout cas, je suis trop haut dans ce château…
Sur ses gardes, il remonta la pente lentement. Aucun autre piège ne se déclencha ; cela le rassura à moitié. En haut, il y avait un tournant sur la gauche qui menait sur un autre couloir assez long.
« Y’en a marre de ce labyrinthe de château… Se désola-t-il »
Il fit quelques pas et entendit un très léger son : « clic ». D’un réflexe surprenant il sauta et brandit sa serpe devant lui, bloquant ainsi les pointes qui allaient le transpercer. Il regarda autour de lui : dix piques noires immobiles venaient de le frôler ; il tenait en équilibres sur deux d’entres elles avec ses pieds ; les trois autres qui auraient dû l’embrocher était paré par la serpe.
« Comment j’ai fait ça moi ?? »
Doucement, il sortit de ce piège qui avait failli le tuer et reposa le pied sur le carrelage de marbre. Un autre son fût produit et il se plaqua au sol instantanément : une vingtaine de fléchettes empoisonnées passèrent au dessus de lui.
« Ce Cradje doit être parano pour installer tant de piège mortel… ou alors il est simplement réaliste… »
Sly se mit à ramper quand soudain le sol s’ouvrit sous lui, le laissant tomber dans de la lave. Il s’accrocha – toujours par réflexe et avec une chance inouïe – au mur et se balança pour atterrir sur le sol.
Commençant doucement à paniquer, le raton se mit à courir.
Il sentit l’air vibrer maintes et maintes fois lorsque les lances passèrent en le frôlant et en s’écrasant contre le mur dans un : « Tchac ». Une goutte de sueur perla son front et descendit le long de son menton ; elle tomba lentement et s’écrasa sur le sol en produisant un « Clic »: le plafond descendit vers le sol à une vitesse hallucinante ; Sly glissa, pied en avant, et passa de justesse en dessous. Il se releva aussitôt et dévia sur la droite pour éviter une scie circulaire arrivant du sol. Soudain, quelques mètres plus loin, il trébucha, roula et s’arrêta sur le dos. Aussitôt, une autre pique allait s’abattre sur son visage, il la dévia avec sa serpe et fit une roulade arrière pour se remettre sur pieds. D’autres pièges fusèrent dans sa direction : prodigieusement il les para uns à uns. La peur l’envahissait : « Et si j’en loupait une ? ».
La réponse à sa question vint instantanément : une lance arrivant par l’arrière se planta dans son bras gauche. Il poussa un cri de douleur extrême et posa un genou sur le sol.
Aussitôt, deux immenses haches arrivèrent sur lui en se balançant. Il fit un saut périlleux et les évita.
Son supplice se termina : il arrivait à la fin du couloir et les pièges s’arrêtèrent.
« Enfin… J’ai survécu au couloir de la mort ».
Il arracha d’un coup sec la lance dans sa chair. Retenant sa douleur, il constata que par chance l’artère n’était pas touchée. Il fit un bandage avec un bout de sa veste qu’il venait de déchirer.
« Pour l’instant ça devrait aller ».
Il tourna au coin du couloir et aperçut un escalier qui descendait.