Folie Furieuse - Chapter 7

12h38, Khor City, Zeldren – Désert de Khornic, Zeldren

Les trois amis étaient désormais dans l’atmosphère de Zeldren. Ils ne s’étaient pas encore posés. Ratchet survolait. Il se rapprochait de la surface. Le sol n’était pas encore visible car il était caché sous les nuages. Il décida de traverser la barrière brumeuse alors qu’il aperçut avec étonnement quelque chose de pointu dépasser légèrement de celle-ci. Qu’était-ce ? Un vaisseau ? Clank et Minucius l’aperçurent également.

-Qu’est-ce que ça peut bien être ? Demanda Minucius comme à lui-même.
-J’avoue que je n’en ai aucune idée, affirma Clank.
-Bah, on verra bien par nous-mêmes, dit Ratchet en poussant sur le volant pour pouvoir descendre.

Le vaisseau se penchait un peu trop en avant pour Minucius. Le savant fou semblait faire un bon effort pour rester accroché au siège sur lequel il était assis. Il ne s’était probablement jamais retrouvé dans un vaisseau aérien de sa vie. La grande couche nuageuse boucha complètement la vue au trio. Mais heureusement que Ratchet pouvait compter sur le radar du vaisseau. Ce radar n’annonçait rien, donc peut-être qu’il ne risquait pas de s’écraser sur la chose à laquelle appartenait la pointe. Il mit quelques secondes à ressortir de l’épaisse couche. Et là, le trio vit l’origine de ce pic : c’était un grand immeuble finissant en pointe ! D’autres immeubles géants, du moins moins hauts que le premier, s’étendaient autour de lui à perte de vue. Comment cela se faisait-il ? Zeldren était censée n’être habitée par aucune espèce civilisée ! Ratchet et Clank en furent étonnés, ne s’y attendant pas. Minucius, lui, ne sembla pas perturbé. Et puis, il n’avait jamais vu Zeldren avant, c’était tout à fait normal. Le duo Solanien n’en fut pas non plus très impressionné : cette planète ne possédait aucune ville dans leur Univers natal ; ici, Nefa avait sûrement tout fait construire, maintenant qu’il avait le pouvoir. Les trois amis survolaient une grande ville – moins grande que Metropolis, bien sûr, on voyait le sol d’ici, ce qui prouvait que les immeubles étaient beaucoup moins hauts, et il y avait beaucoup moins de véhicules aériens qui circulaient –.

* *

*

Ils mirent quelques heures à survoler entièrement la ville. Elle devait faire au moins le tiers de Metropolis, mais personne n’en fut bien étonné. Un moment donné, ils virent au loin une immense plaine jaune-orange vide s’étendre derrière la grande cité. C’était un grand désert.

-Enfin, dit Ratchet. Eh bien, c’est pas trop tôt.
-Nous devrions nous poser là-bas, affirma Clank, ainsi notre nouveau vaisseau ne sera pas repris.

Mais avant que le pilote jaune ne pût quitter la ville, une voix robotique retentit à l’intérieur du vaisseau. C’était sûrement un robot policier qui parlait par micro. Le trio entendit :

-QUI ÊTES-VOUS ? EXPLIQUEZ IMMEDIATEMENT POURQUOI VOUS N’AVEZ PAS ATTERRI DANS LA ZONE 772-AC COMME TOUS LES AUTRES.
-Ah, il fallait s’y attendre, soupira Minucius assez bas pour que le robot – peut-être Blarg – ne l’entendît pas. En réalité, ça m’étonnait un peu qu’on nous laisserait passer bien sagement comme ça.
-QUI ÊTES-VOUS ? RÉPONDEZ OU NOUS SERONS OBLIGÉS DE VOUS ANÉANTIR, insista la voix robotique.

Sans laisser le temps à ses amis de prononcer un mot, Ratchet lança :

-Écoute, mon gars, tu vas nous laisser passer tout de suite parce que ton imagination te joue des tours. On n’existe pas ; allo !
-Ratchet ! Chuchota Clank à l’oreille de son ami.

Puis il reprit de la voix la plus machinale et la plus grave qu’il pouvait :

-Nous sommes des robots de série F-4. Nous avons attrapé ce bouseux qui tentait de s’enfuir…

Il avait fait l’erreur de dire un nom de série à tout hasard, ne connaissant pas celui des Robots-Blargs.

-BIEN TENTÉ, LES BOUSEUX, reprit le robot. C’EST VOTRE PETITE CAISSE DE BOULONS MINABLE QUI A JOUÉ CE TOUR ? VOUS ÊTES TOUS LES TROIS PATHÉTIQUES ET FACILES À DÉMASQUER. PREMIÈREMENT, LES ROBOTS DE SÉRIE F-4 NE SONT QUE DES CITOYENS. DEUXIÈMEMENT, CE VAISSEAU EST UN PETIT ENGIN MILITAIRE.
-Je suis au regret de vous annoncer que nous ne pourrons jamais nous faire passer pour l’un des leurs, dit Minucius à ses deux nouveaux amis. Nous n’en savons pas assez sur leur sujet pour ça.
-Alors j’avais raison de dire qu’on n’existait pas, dit Ratchet en se tournant vers le petit robot et le savant fou.

Puis il ajouta au robot en souriant :

-Mais alors, vous nous connaissez ?
-PARFAITEMENT. QUE CROYEZ-VOUS ? DÉJÀ PRESQUE TOUTE LA GALAXIE EST AU COURANT QUE DEUX BOUSEUX ET UN ROBOT INCONNU SE BALADENT EN LIBERTÉ.
-Déjà presque toute la galaxie ? Fit Minucius étonné, car il ne venait pas d’un Univers semblable qu’il jugerait futuriste.
-Eh ouais, lui dit le Lombax, toujours souriant. On est célèbre, hein ?
-Il semblerait, répondit le savant fou.
-ON SAVAIT BIEN QUE VOUS VOUS ENFUIREZ DE METROPOLIS POUR TENTER DE VOUS ÉCHAPPER, continua le robot. RENDEZ-VOUS BIEN GENTIMENT, CE SERAIT UNE SAGE DÉCISION.
-Bon, tu peux dire à tes potes une bonne fois pour toutes qu’on ne se laissera jamais capturer ? Répondit Ratchet. J’ai un peu mal à la langue à force de toujours dire la même phrase.
-TRÈS BIEN. C’EST VOUS QUI L’AVEZ DÉCIDÉ. NOUS ALLONS VOUS CUEILLIR LÀ-HAUT, QUE VOUS LE VEUILLEZ OU NON. SACHEZ QUE TOUTE RÉSISTANCE EST INUTILE. TERMINÉ.

Puis la radio s’éteignit.

-Eh, les amis, dit Minucius, vous ne croyez pas que nous devrions nous dépêcher ?
-Ne vous inquiétez pas, lui répondit Ratchet, sûr de lui, même si ces gros tas de ferraille arrivent jusqu’à nous, ils ne pourront pas nous arrêter à moins de nous faire exploser.

Le Lombax survolait calmement la ville, persuadé qu’il ne pouvait pas être fait prisonnier tant qu’il resterait dans ce vaisseau. Moins d’une minute s’écoula quand le trio se trouvait enfin au-dessus du désert. Mais la cité n’était pas bien loin derrière eux. Clank se retourna pour voir quelle distance ils avaient parcouru. Tout en pilotant sereinement, Ratchet tourna le regard vers Minucius en disant :

-Alors, vous voyez ? Ils nous ont même pas rattrapés. Tu parles d’une armée de robots sophistiqués !
-Effectivement, Ratchet, répondit le savant fou.
-Pas exactement, annonça soudain Clank. Il y a des vaisseaux de même taille que le nôtre derrière nous. Et ils… et ils se préparent à nous tirer dessus !
-Quoi ?!? Fit Ratchet, très étonné.

On entendit un faible son de rayon laser.

-Attention ! Cria Clank.

Ratchet poussa sur le volant de toutes ses forces et le vaisseau perdit de l’altitude comme s’il était en chute libre. Les trois amis firent tous un grand « Wouaaaaaah ! » puis le Lombax redressa le véhicule spatial. Ce dernier était plus proche du sol, mais il avait réussi à éviter le tir laser. Le rayon passa au-dessus d’eux à une vitesse hallucinante. Il était de couleur verte.

-Mais pourquoi ils nous tirent dessus ? S’écria Ratchet. Je pensais qu’ils voulaient nous capturer vivants !
-Je crois savoir, répondit son ami robot. Ce ne doit pas être des tirs destructifs, mais des rayons-captureurs. Ces rayons, dès qu’ils touchent de la matière solide, emprisonnent le corps de celle-ci en créant une bulle quasi-indestructible autour.
-Ah, voilà, fit le Lombax.

Les tirs redoublaient au fil des secondes. Le renard jaune les évitait comme il pouvait, doutant à chaque tentative d’esquive s’il allait se faire prendre. Les tirs se faisaient de plus en plus nombreux et l’échec du trio devenait très probable.

-Ratchet, conseilla Clank, nous ne pouvons pas continuer ainsi. Nous devons nous poser ou ils nous auront.
-Je déteste prendre la fuite, maugréa le Lombax, mais il était d’accord avec lui.

Il descendit en fonçant vers le sol à grande vitesse, comme s’il voulait s’y écraser. Minucius fit encore
« Wouaaaaaah ! », mais il avait confiance en lui. Le renard jaune faisait également des tonneaux à droite et à gauche pour éviter les tirs. Le savant sentait une envie de vomir augmentant chaque seconde et porta sa main à sa bouche. Il crut qu’il n’allait pas pouvoir se retenir, mais y parvint – et s’il n’y avait pas réussi, ce ne serait en aucun cas le plus grave problème vu ce qu’il se passait actuellement –. Le vaisseau était très proche du sol, il tourbillonnait comme une toupie folle. Ratchet ne pouvait pas atterrir en douceur, ou bien lui et ses amis seraient faits prisonniers. Il redressa un peu le vaisseau pour ne pas non plus s’écraser comme un idiot.

-Attention, ça va secouer ! Lança-t-il.

Le véhicule spatial toucha le sol. Il glissa à vitesse folle et tout le vaisseau trembla violemment, comme s’il y avait un tremblement de terre. Ratchet, Clank et Minucius furent secoués intensément. Les deux êtres organiques durent plisser les yeux et serrer les dents très fort sous l’énorme choc. Leur cœur battait la chamade. Clank fermait les yeux, les deux mains placées dessus. Ils ne pouvaient articuler aucun mot. Heureusement, peu à peu, la vitesse ralentit. Ils en furent de plus en plus soulagés, surtout le savant fou, qui n’avait jamais vécu d’aventure aussi grande. Puis en quelques dizaines de secondes qui semblaient une éternité, le vaisseau ralentit et s’arrêta enfin. Ils soufflèrent – sauf pour Clank qui, comme on l’a déjà dit, est un petit robot –. C’était fini ! Ratchet et Clank mirent une seconde entière pour retrouver leurs esprits. Minucius, lui, en mit quelques secondes supplémentaires. Il put alors dire, en haletant doucement comme s’il avait sprinté sur une longue distance il n’y avait pas longtemps :

-Oufff… Eh bien, il y a des sensations fortes, dans cet Univers. Et beaucoup.
-Vite, il faut que nous sortions, conseilla Clank en appuyant sur un bouton du clavier du vaisseau pour que la vitre de celui-ci s’élevât et les laissa quitter le véhicule.

Le petit robot sortit le premier et sauta du vaisseau. Ratchet le suivit, puis Minucius. Ils se retrouvèrent tous les trois sur le sol, à côté du vaisseau inactif. D’un côté, on pouvait voir la ville qu’ils avaient traversée de loin. Partout ailleurs s’étendaient les immenses plaines jaune-orange du désert. Que faire à présent ? Fuir ? Ratchet se tourna vers son pote de toujours.

-Et qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? Lui demanda-t-il.
-On devrait se cacher le temps d’élaborer un nouveau plan, répondit Clank.

Ratchet en avait assez de fuir au lieu de combattre. Mais il l’admettait intérieurement : c’était vrai que ces robots étaient plus fortiches que tous les ennemis qu’il avait vaincu, mais il pensait pouvoir les battre en apprenant leurs techniques, à force.

-Se cacher ! Dit-il, feignant d’être de mauvaise humeur. Toujours, se cacher ! On ne peut pas combattre, de temps en temps ?
-Heu, les amis, les interrompit Minucius, désolé de vous déranger dans cette discussion si passionnante, mais on a de la compagnie. Comme d’habitude.

Ratchet et Clank se tournèrent vers le savant fou et aperçurent les grands vaisseaux verts et robustes, par lesquels ils avaient été poursuivis, à quelques mètres d’eux, mais ceux-ci ne s’étaient pas encore posé. Des troupes entières de robots descendirent des véhicules spatiaux par téléportation et se retrouvèrent en face du trio. Ce n’était pas des Robots-Blargs. Peut-être que ces derniers ne faisaient la loi que sur Kerwan, ou seulement même à Metropolis. Non, là, ces robots ressemblaient plutôt à des lézards humanoïdes, sauf qu’ils avaient une toute petite tête et ne possédaient pas de bouche ni de pics de leur tête au bout de leur queue. On ne pouvait donc pas supposer qu’il s’agissait de Robots-Thugs. Les robots levèrent tous leur arme sur les trois amis. Certains tenaient un Plasmo-Mitrail, tandis que d’autres avaient un Fusil-Flux. L’un des robots, possédant un flingue encore inconnu pour Ratchet et Clank, mais ressemblant à l’Ouragan N90, s’avança vers eux. C’était sûrement le chef.

-VOUS N’AVEZ PAS VOULU VOUS RENDRE AUX PREMIERS AVERTISSEMENTS, dit-il d’une voix aiguë. NOUS VOUS AVONS POURSUIVIS JUSQU’ICI. NOUS ALLONS DONC VOUS PRENDRE CONTRE VOTRE GRÉ. C’EST VOUS QUI L’AVEZ DÉCIDÉ.
-Ouais, c’est ça, rétorqua Ratchet en souriant. Cause toujours.

Le grand robot se tourna vers les siens et leur ordonna :

-ACTIVEZ LE GAZ TSÉ-TSÉ ET EMPÊCHEZ-LES DE S’ENFUIR.
-Le gaz tsé-tsé ?! Fit Ratchet, ne s’attendant pas à une telle technique.

Pendant que les lézards mécaniques propageaient le gaz dans l’air, Clank avertit :

-Il faut s’enfuir d’ici ou nous serons à eux en à peine quelques instants !
-S’enfuir d’ici ? S’exclama le Lombax. Pas question cette fois-ci ! Je vais les démolir bien avant qu’on roupille, croyez-moi ! Et puis, ils ne sont pas si nombreux.

Clank soupira avant de monter sur le dos de Ratchet. C’est vrai, ce Lombax était parfois très têtu, et mieux valait faire ce qu’il disait quand la situation pressait. Minucius restait là, espérant que tous leurs ennemis seraient bientôt détruits, faute de quoi ils seraient faits prisonniers. Ratchet s’élança vers les ennemis, sa puissante clef à la main. Vu que ses adversaires ne voulaient pas le tuer, autant éviter de gâcher ses munitions, déjà qu’il avait oublié de recharger certaines de ses armes. Il courut vers l’un des robots et tenta de lui donner un coup de clef sur le corps. Mais il esquiva en sautant. Il essaya de le frapper avec une hyper-frappe, mais il n’y eut pas non plus de succès. Ils étaient agiles, dis donc ! Au troisième coup, il réussit à le toucher. Le robot n’était pas détruit, mais sonné. Il en profita pour le ratatiner avec son arme blanche. Le lézard métallique qui donnait des ordres, voyant cela, lança à ses troupes :

-RÉSISTEZ, SOLDATS, MAIS NE LE TUEZ PAS. ACTIVEZ VOS CHARGEURS-BOUCLIERS POUR VOUS PROTÉGER.

Ratchet eut un hoquet de surprise. Alors ils avaient aussi le Chargeur-Bouclier ! Sortir de cette situation ne serait vraiment pas du gâteau. Il tint bon. Il donnait de multiples coups de clef sur les boucliers jusqu’à ce qu’ils se désintégrèrent. Certains robots parvinrent à réactiver leur protection à temps plusieurs fois. Mais d’autres se firent détruire par l’arme par manque de temps ou de munitions. Le Lombax put éliminer la plupart de ses ennemis, mais il sentit bientôt le gaz ronflombaxien s’emparer de lui. Ses paupières devinrent lourdes. Il savait qu’il allait bientôt s’endormir.

« Non… se dit-il. J’y parviendrai… jusqu’au bout… ».

Il jeta un rapide coup d’œil à Minucius pour voir dans quel état il était. Le savant fou était carrément accroupi sur le sol, les yeux fermés. Il n’allait pas tarder à roupiller lui non plus. Mais s’ils échouaient dans cette bataille, Clank pourrait peut-être s’échapper pour continuer la mission. Ratchet avait vraiment confiance en lui. Il réussirait. Étant un robot, il ne succomberait pas au gaz tsé-tsé et pourrait trouver un moyen de quitter cet Univers où Nefa était sûrement le maître de la galaxie. Il lança un regard plein de confiance à son ami, comme pour lui confier ses pensées présent. Puis il fonça à nouveau sur un ennemi avec tout l’espoir du monde et tenta une hyper-frappe sur son Chargeur-Bouclier. Sa protection se désintégra d’un coup, car elle avait déjà encaissé des dégâts. Après une multi-frappe qui endommagea le robot, il lui donna le coup final et il ne fut plus en état de marcher. L’ennemi tomba sur le sol, grésillant des étincelles qui sortaient de ses circuits. Puis Ratchet lui-même s’écroula, vaincu par le gaz tsé-tsé. Il était désormais allongé sur le côté, ses paupières étant lourdes. Il luttait comme un fou contre le sommeil, mais il savait bien qu’il allait perdre. Il regarda une dernière fois ses ennemis restants, qui étaient neuf, tandis que ses paupières tombaient sur ses yeux et qu’il les relevait à chaque fois. Il sentit Clank descendre de son dos. Il y avait encore de l’espoir ! Ratchet en fut soulagé. S’il y avait toujours Clank en liberté, il y aurait beaucoup plus d’espoir que prévu. Il entendit pendant un long clignement de paupières :

-C’EST BON. LES BOUSEUX DORMENT. VOUS POUVEZ LES EMMENER.
-Yaaaaa ! Se fit entendre.

Le Lombax rouvrit les yeux, curieux de comprendre ce qu’il se passait. Il voulait absolument le savoir avant de s’endormir pour de bon. Il crut apercevoir une Lombax, comme lui, courir vers les robots, armée d’une Tempête N60. Elle leur tira dessus alors qu’ils avaient désactivé leur Chargeur-Bouclier. Non, ce n’était pas une Lombax, c’était une Cazar. Ratchet crut reconnaître avec étonnement Sasha. Non, ce n’était pas possible ! Sasha, ici ? Soit elle était vraiment dans cet Univers-ci, soit… C’était plus probable l’autre solution. Succombant au gaz ronflombaxien, son imagination devait la lui représenter car elle devait peut-être lui manquer dans son subconscient et il ne devait peut-être pas être sûr qu’il la rejoindrait un jour. Son imagination pouvait aussi lui faire croire que quelqu’un sauvait le trio, car il n’avait vraiment pas envie de se rendre et, pour la première raison, c’était pour cela que la sauveuse était Sasha. Puis Ratchet succomba pour de bon au sommeil tandis que Sasha se battait contre les robots-lézards.