Ratchet & Clank: Attacks confusion - Chapter 9

Chapitre 9 : Service Après Vente

- Clank ? Tu m’entends ? demanda Ratchet.
- Son programme n’a pas dû être complètement réinstallé, supposa Angela.
- Tu serais le réinstaller ?
- Oui mais je ne connais pas son numéro de série et comme Clank est un robot expérimental, donc non officiel, ça m’étonnerait de le retrouver sur le serveur de Robotsoft. C’est l’entreprise qui recense tous les programmes officiels pour les robots, tous secteurs confondus.
- Alors… c’est fini ? se lamenta Ratchet, en sentant les larmes montés aux yeux.
- Non, enfin je crois. Al étant un très bon ingénieur, il a dû faire une sauvegarde du programme, peut-être même de la mémoire.
- Oui ! C’est ce qu’il m’avait dit, je l’appelle.
- Fais attention ! La surveillance des lignes a dû être renforcée depuis notre assaut.

Ratchet sortit de l’atelier d’Angela. Il passa devant Mercenaire, qui nettoyait son Cyberguerrier et Le Bleu, qui racontait ces exploits de Dreadzone à Braindy. L’armure de Ratchet était posé sur une table de maintenance, qui agitait ses bras pour réparer les zones endommagées et vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes. Ratchet arriva dans la petite salle informatique et contacta le Phénix.

- « Allo ? » répondit une voix.
- Al, c’es…
- « Non, c’est l’Amiral Qwark » Ratchet sentit une colère montée en lui, mais il parvint à contenir son émotion. « Que puis-je pour vous ? »
- Bonjour, répondit Ratchet en imitant la voix d’une fille. Je suis Qwarkette, la sœur d’Al. Ratchet se tapa la tête, pourquoi avait il-dit ça. Est-il là ?
- « Oui, bien sûr, je l’appelle. « Al, tu as un appel sur le pont ». Sinon, vous habitez toujours chez vos parents ? »

Ratchet ne sut pas quoi répondre.

- Qu’y a-t-il ? demanda Al à Qwark
- Al, c’est ta sœur ! Je te la passe. A plus tard, ma jolie.
- « Qwarkette ? » appela Al.
- Non, Al c’est moi, répondit Ratchet en reprenant sa voix normale.
- « Ratchet ?!! »
- Tu as vraiment une sœur qui s’appelle Qwarkette ?
- « Heu, enfin… Qu’est ce que tu veux, on m’a dans la ligne de mire. »
- Désolé Al, mais j’ai récupéré Clank, qui n’est pas dans son état normal. D’après Angela, il faut réinstaller son programme.
- « Oui, toute la copie de son programme avant le plantage et sa mémoire sont enregistrés sur sa mémoire tampon. »
- Comment je fais pour la récupérer ?
- « Tu ne peux pas, il faut un expert comme moi pour faire ça, si tu te plantes, c’est fini. »
- Je fais quoi, impossible de revenir sur le Phénix, tu peux sortir ?
- « Non, pas sans motif valable. »
- Ta sœur vient de t’annoncer qu’un membre de ta famille est décédé.
- « Ils vérifieront »
- Alors, quoi, je ne laisserai pas Clank dans cet état.
- « Vas voir mon ainé, Bob. »
- Sur Pokitaru ?
- « Non, il a fermé, plus assez de client. Il travaille sur Zeltrons. »
- Zeltrons ?
- « Une nouvelle usine de robot construite par Gadgetron, elle a une cadence dix fois supérieure à Quartu. Elle produit essentiellement des rangers pour l’armée Solanienne. Bob doit travailler dans le "centre de recherche et développement". »
- Je suppose que la sécurité est…
- « Dernier cri de chez Gadgetron et avec les attaques récentes des bases. Gadgetron a renforcé la sécurité craignant d’être la prochaine cible. »
- Envoie les coordonnées, j’y vais.
- « Ok, c’est fait. Fais gaffe à toi, Ratchet. »
- Merci, Al, je ne pourrai jamais assez te remercier.

Ratchet coupa la liaison et retourna voir Angela. Celle-ci était aussi en communication.

-… Je sais, je ferai le nécessaire, il vous faut quoi ?…

Quand Ratchet entra dans la pièce, Angela se retourna brusquement et coupa la communication.

- Un problème ? demanda Ratchet, intrigué par le comportement d’Angela.
- Non… rien, juste Mégacorp qui réunit tout son personnel pour une session d’urgence, probablement à cause de notre attaque sur Aranos.
- Il ne te soupçonne pas ?
- Non, aucun risque. Ils veulent juste nous faire part de la nouvelle. Ils appliquent le protocole, c’est tout.
- Je suis désolé de t’avoir entrainé avec moi.
- Ratchet, t’inquiète. C’est moi qui aie pris la décision de te suivre, pas toi ! Alors, pour Clank ?
- Je dois repartir sur Solana. Al m’envoie retrouver son grand frère qui lui a tout appris. Il pourra m’aider à réparer Clank.
- Ok, je t’ai trouvé un vaisseau. Un ami peut te donner un petit vaisseau furtif qu’il n’utilise plus. Il l’a laissé derrière la maison.
- Merci pour tout, Angela !
- De rien. Répare Clank et fais-toi oublier le temps que tout se calme.
- Oui, mais il y a la menace…
- Ratchet ! Si la situation empire et que Qwark est incapable de réagir, ils te rappelleront d’eux même. Pour l’instant, tu ne peux pas continuer avec toutes les armées à tes trousses. En plus d’ici peu, je suis sûr que Bogon va lancer un mandat d’arrêt contre toi quand ils auront fait le rapprochement avec l’évasion de Clank.
- Tu as raison.
- Désolé, je ne peux pas faire attendre Mégacorp. Ne traine pas trop longtemps, au cas où Mégacorp aurait décidé de faire une descente chez moi, pendant mon absence.
- Ok, acquiesça Ratchet.
- A la prochaine dans de meilleures conditions, j’espère, salua Angela.

Angela sortit dehors et son vaisseau décolla. Ratchet se prépara à partir, il prit Clank et l’installa dans une capsule de transport. Il sortit à son tour et rejoignit le vaisseau.
C’était un Epervier B206, un vieux modèle, mais de très bonne qualité à son époque, 2 places et un très faible espace de stockage, une agilité surprenante, très rapide et furtif. Il avait l’avantage, d’être invisible pour tous les radars même les plus sophistiqués en date, mais, il ne possède que qu’un arme de base ; une simple paire mitraillette et un bouclier de base. Celui-ci semblait avoir vécu, un peu cabossé, des traces de tirs par-ci par-là, mais le reste semblait fonctionnel à 100%. Ratchet monta à bord, il installa la capsule dans la soute, Mercenaire et Le Bleu se serrèrent sur une place. Ratchet alluma le vaisseau, l’écran de contrôle s’alluma et afficha « veuillez activer votre système d’allumage robotique ».

- J’avais oublié que ça existait encore sur les vieux vaisseaux et Clank est HS, dit Ratchet en se tournant vers Mercenaire et Le Bleu.
- On ressemble vraiment à des robots a démarré les vaisseaux ? protesta Mercenaire, qui n’aimer pas l’allusion de Ratchet.
- Non, je disais juste ça au cas où.

Le vaisseau démarra.

- Tu vois quand tu veux, lança Ratchet.
- Ce n’est pas nous, chef, défendit Le Bleu.
- C’est moi, manifesta Braindy.
- Merci, qu’est ce qu’on serait sans toi.

Le vaisseau décolla et quitta l’atmosphère de Grelbin, puis il partit en hyperpropulsion, direction la galaxie de Solana.

- « Entrée dans l’atmosphère de la planète Zeltrons », informa le vaisseau.
- On y est, indiqua Ratchet.
- Vous croyez que c’est une bonne idée, chef, demanda Le Bleu, d’un air inquiet. On attaque une usine pleine de robot de combat.
- On n’a pas le choix, mais ne t’inquiète pas les rangers ne sont pas aussi fort que ceux de Dreadzone, tenta de rassurer Ratchet.
- Ce n’est pas les rangers qui m’inquiètent, c’est la sécurité. Si on se fait prendre.
- Arrête de flipper ! On est prêt, chef ! affirma Mercenaire
- Va bien falloir, on va atterrir.

Ils survolèrent l’usine, plus imposante que celle de Quartu. Elle se composait d’un premier bloc en forme de base de pyramidale, au-dessus plusieurs ensembles de complexe s’alignant en damier comme pour les studios holostars. Au centre, une place en forme de G et un grand building en cône, des parallélépipèdes de verre encastrés dans la tour montraient les bureaux de l’usine. Le sommet ornait un chapiteau, servant probablement de poste surveillance.
Le vaisseau se posa à distance suffisante pour ne pas être repérer. La planète était rocailleuse, un désert avec un sol composé que de roche, probablement volcanique, mais aucun volcan à l’horizon. Ratchet sortit du vaisseau, suivi de Le Bleu et Mercenaire. Le Lombax laissa délibérément la capsule où Clank reposait, dans le vaisseau. Puis il rejoignit en courant l’usine et se plaqua contre le mur oblique.

- On fait quoi maintenant, chef, demanda Mercenaire. On frappe à la porte ?
- Brandy ! Les caractéristiques de la planète, s’il te plait, réclama Ratchet.
- Planète Zeltrons, température en extérieur 25°, principale composition du sol ; roche volcanique et métaux, pression atmosphérique 2G.
- Ok, tu es prête ? demanda Ratchet en regardant la hauteur à atteindre.
- Affirmatif !
- Vas-y !

Les propulseurs de l’armure s’activèrent et Ratchet se hissa jusqu’en haut de la première plateforme à plus d’une trentaine de coudée.

- Ouah ! Je ne savais pas que tu savais voler ! complimenta Le Bleu.
- Maintenant, tu sais ! répondirent le lombax et l’AI, ne sachant pas à qui Le Bleu s’adressait.
- Bon, on y va, repris Ratchet.

Ils traversèrent les allées de l’usine entre les bâtiments jusqu’à la place. Ils passèrent devant des bâtiments dont le portique était relevé, à l’intérieur ; de véritable chaine de montage faisant un boucan d’enfer ou des colonnes de rangers au garde à vous, n’attendant que les ordres. Ratchet arriva à la place devant le building.

- Pas trop dur pour l’instant, remarqua Le Bleu. Personne ne sait qu’on est là.
- Ne te réjouit pas trop vite, lança Ratchet. Gadgetron est loin d’être bête concernant la sécurité.
- Ouais, bah profitons qu’on n’ait pas encore fait sonner l’alarme pour avancer, pressa Mercenaire.
- Mercenaire a raison. Rentrons, sans plus attendre, dans la tour.

A l’intérieur, Ratchet scanna le plan des lieux, le département recherche et développement se situait au 27ème étage. Le lombax prit l’ascenseur.

- C’est quand même bien de ne plus être harcelé par les caméras de Dreadzone, ajouta Le Bleu.
- Tu dis ça parce qu’il n’y a aucune caméra dans cette usine, demanda Mercenaire.


Sur un écran de contrôle, un homme surveillait notre commando sur son écran.

- « Bah oui, rien ! Pas une seule caméra, même chez Qwark ! Il y avait des caméras dans tous les angles »
- « Je pense qu’il y a des caméras, mais elles sont bien cachés, ajouta le lombax en regardant autour de lui. Sinon pourquoi… »

Le gars mis la bande en pause et appela son collègue.

- Regarde ! Ce gars ne te dit pas quelque chose ? demanda t’il.
- Si, c’est Ratchet ! L’ennemi public n°1.
- Appelle la sécurité, je m’occupe d’eux.


L’ascenseur s’arrêta entre le 19ème et le 20ème étage.

- Mer**, pesta Ratchet. On est repéré.
- Peut-être une simple panne ? plaida Le Bleu.
- Je n’y crois pas. Braindy ! Les plans !
- Essaie de grimper en haut de l’ascenseur pour atteindre le 20ème, lui conseilla l’AI.

Ratchet ouvra la trappe au dessus d’eux à l’aide de sa clé, il se hissa sur le toit de l’ascenseur. Braindy pirata le système de l’ascenseur et pu ouvrir la porte du 20ème, l’alarme se mis à retentir. Ratchet s’engagea dans les couloirs pour atteindre l’escalier. Il monta jusqu’au 27ème, mais fut bloqué par des rangers au 23ème, il redescendit au 22ème, où il essaya de trouver un autre accès. Malheureusement, Ratchet dut casser du ranger, les étages supérieurs et inférieurs étaient maintenant envahis de soldat. Ratchet envoya des Agents Terrifieurs pour nettoyer les couloirs hors de son champ de vision. Il parvint à atteindre les étages supérieurs en utilisant son Oméga Eclairminateur, les rangers n’étaient pas des ennemis très résistant mais leur nombre donnait du fil à retordre à Ratchet et ses 2 compagnons de combat dont le Pistolet Flux LX et le Cyberguerrier étaient de sortie. Arrivé au 26ème et arrivant à cours d’Agent Terrifieur, Ratchet sortit son Oméga Erupto-Grenades et stoppa les renforts arrivant derrière eux, le couloir s’écroula même sous le souffle de la bombe.
Ratchet atteignit le 27ème mais fut immédiatement bloqué par des tourelles de défense, il emprunta un autre passage et arriva dans une grande salle circulaire similaire à une arène, des logos Gadgetron tout le long de la paroi. La porte derrière lui se verrouilla et les projecteurs se braquèrent sur lui. A ce moment là, les logos commencèrent à se disloquer laissant sortir de terrifiante tourelle de défense à plasma. Une dizaine… non une cinquantaine de tourelle braqués sur lui. Une seule sortie, verrouillée, une voix s’exprima.

- « Intrus détectés dans la salle d’entrainement. Mise en place du protocole 16, désintégration de la menace. Déclenchement du compte à rebours… 3… 2… 1. »

La pièce fut envahie d’une lumière intense et d’un bourdonnement assourdissant.

- « Intrus désintégrés »

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