Author: zywuxo
+++ +++ INFO-ARDOISE ACTIVE
+++ CODE D’ACCÈS ERRONÉE
+++ MODIFICATION DU CODEC
+++ DÉBUT DE SAISIE
Nous sommes arrivés dans la matinée sur la planète. Elle grouillait de Noïdes-bots de partout. Tout se fit comme le commandant l’avait ordonné. Le ranger Rex soutenu par nos rampes antigravitationnelles d’armes super lourdes, constituait une force de frappe chirurgicale pour la 13ème Division Terrestre. Vraisemblablement cet assaut me rappelait celui de Veldin. Planète aux allures désertique avec montagnes infestés de Noïdes. Le commandant avait décrété l’attaque Blitzkrieg (attaque éclaire). Le terrain avait d’abord subit plusieurs frappes orbitales en continue au court de la nuit. Les troupes arrivées au sol purent prendre d’assaut sans trop de perte les structures fortifiées restantes. Cependant, une fois arrivé près de la forteresse principale, les choses se corsèrent. Des Noïdes-bots sortirent de tunnels souterrains et prirent nos positions avancés par surprises. Beaucoup de mes compagnons se firent exploser au court de cette bataille. Le commandant, accompagnés de troupes d’élites s’empressa d’investir le réseau souterrain qui menait vers la forteresse Noïde. Soutenu par l’artillerie basilik, nos effectifs purent prendre le dessus des forces ennemis dans la vallée.
+++ INFO-ARDOISE ACTIVE
+++ CODE D’ACCÈS MODIFIÉ
+++ SAISIE SUR PAUSE - REPRISE
S’en suivie ensuite une percée dans la forteresse Noïde. Les Noïdes-bots sortaient de partout et nous attaquaient dans couloirs, salles et divers pièces bizarroïdes. Les équipes de démolitions firent sauter des points clefs du complexe. J’interceptais des communications de mes compatriotes qui annonçaient destructions de hangars, de centrales énergétiques, de DCA et de diverses infrastructures environnantes. A ce niveau-là ce n’était plus une simple guerre mais un défoulement de la division pour ce que les Noïdes nous avaient fait subir. En me recentrant sur les objectifs de départ, je me rendis compte que nous ne captions plus le suivie de notre commandant. Une panique s’installa dans les rangs. Nous devions retrouver le commandant au plus vite. Il avait toujours participé aux batailles et s’en était toujours sorti indemne. Cela ne pouvait pas changer. Dans un mouvement d’inconscient collectif, notre division s’abatis tel un rouleau compresseur sur les Noïdes-bots. Si le commandant avait vu ça, il nous aurait passé un sacré savon. Sans se soucier de nos pertes, nous foncions tête baissé dans la bataille. Les Noïdes-bots n’en revenaient pas. Habitués au comportement hésitant de nos actions et de fissions dans nos mouvements, ils ne purent nous arrêter. Nous ne faisions qu’un. Les rangers de la 82ème Division Aéroportée restèrent sur le tas. Jamais ils n’auraient tenté un acte aussi suicidaire que le nôtre et avec un peu de recul je les comprends mieux. A ce moment-là nous avons eu ce que certains appellent « l’ivresse du combat » ; chose normalement réservée aux être organiques.
+++ INFO-ARDOISE ACTIVE
+++ CODE D’ACCÈS MODIFIÉ
+++ SAISIE SUR PAUSE - REPRISE
Après plus d’une heure de combats intenses, nous sommes arrivés à la salle du trône. Je faisais partie de la première troupe arrivé après le carnage. Nous avons retrouvé sur les lieux certains de nos effectifs déchiquetés, d’autres explosés et d’autres encore écrasés. Au milieu de la pièce se tenait la carcasse géante d’une reine Tyranoïde. Contrairement aux autres elle n’avait pas été robotisée mais avait des partis de son corps cybernétique. A en juger par les capteurs olfactifs, elle devait être mort depuis une heure environ. Une équipe d’expert arriva sur les lieux. La zone était sécurisé et nous avions déjà commença à récupérer les corps de nos camarades. L’un des experts nous expliqua que quelqu’un avait fait exploser une bombe à fusion dans la gueule de la reine, ce qui provoqua sa mort. Un autre releva des traces de sang de notre commandant. Mais aucune trace du corps. Juste une traînée de sang s’étalant vers une entrée des tunnels souterrains. Après des heures de recherches, nos équipes d’infiltrations ont repérés un site d’extraction à 5Km au Nord de notre position. Ils y ont retrouvé des traces d’affrontements entre Noïdes et robots. Mais pas des robots de l’armée Solanienne, des robots au service du Dr Néfarious. Avec l’état d’urgence proclamé, par un vote entre lieutenant-commandant, il a été décidé que je prendrais le commandement de la 13èmè Division Terrestre jusqu’à la fin de la guerre ou jusqu’au moment où l’on récupérerait notre commandant mort ou vif.
+++ INFO-ARDOISE ACTIVE
+++ CODE D’ACCÈS MODIFÉ
+++ REPRISE DU CODEC
+++ FIN DE SAISIELieutenant-commandant E.14 au centre de rapport de mission de Marcadia.
On pourrait penser que la 13ème Division Terrestre n'est constitué que d'une bande de bras cassés… Eh bien c'est le cas. Si j'étais là, l'assaut ne se saurait pas aussi bien porté. En même temps la tactique du "rouleau compresseur" n'est pas le genre de tactique de l'armée. Je comprends que les rangers de la 82ème Division Aéroportée sur les lieux se demandèrent ce qui avait pu se passer. Quand j'y repense maintenant j'ai vraiment eu de la chance sur cette planète. J'ai agis comme un fou. Heureusement que le Haut commandement n'en n'a rien su. En même temps j'avais plaidé l'amnésie…
Je vais confier dans ce journal les évènements tels que je les aie vécus. L'assaut se portait bien au début. Nous bénéficions de l'aide du ranger Rex (titan ranger d'une taille comparable à un immeuble de Marcadia) ainsi que de rangers de la G.D.82.A qui nous ouvrirent la voie jusqu'aux complexes de défenses de la vallée. Avec mon équipe, je découvris une des multiples entrées d'un vague réseau de tunnels souterrains. Après en avoir informé mes lieutenants-commandants, nous avons emprunté ces galeries espérant arriver au cœur du repère de la reine Noïde. Après une petite heure à explorer ces tunnels et descendre les ennemis rencontrés, nous sommes arrivés dans une immense salle.
Pour la déco ce n'était pas le top; du mucus gluants un peu partout. Puis nous eûmes la visite de la reine de ces lieux. Aussi immonde que la salle, la reine nous chargea dès qu'elle nous aperçut. L'escouade s'est divisée, s'éparpillant ainsi dans toutes les directions. Un des rangers ne fut pas assez rapide et se fit écraser par la reine. Avec deux rangers à côté de moi nous avons ouvert le feu sur cette fichu créature. Malheureusement nos armes standards ne lui faisaient rien. Les autres rangers tirèrent aussi sur elle espérant qu'à force de viser un point précis nous lui ferions quelque chose. Cette dernière se mit dans une rage indescriptible, se mit sur ses deux pattes arrières et poussa un affreux cri. J'ai crus que je n'aurais plus de tympans. Elle sauta aussitôt au plafond et dirigea ses lanceurs de missiles dorsaux sur nous. Deux, voire trois rangers furent détruits par ces missiles. La radio qui était encore debout demanda de toute urgence des renforts. Plus tard j'ai su que la transmission n'avait jamais été reçue. En même temps si je me souviens bien, la reine Noïde tomba dessus peu après. Rapidement il ne resta plus que moi.
La dernière fois que je m'étais retrouvé dans une situation aussi désespéré c'était sur Rilgar à Blackwater-city. Sauf que là c'était du un contre un. Un adversaire de 6T qui résistait à mes tirs ne serait pas simple à tuer. Je ne sais plus ce qui m'est passé par la tête exactement à ce moment-là mais j'ai pris une grenade à fusion que j'avais à la ceinture. Quitte à mourir, autant emporter ce monstre avec moi. J'ai tendus mon bras droit vers le monstre, prêt à lancer la grenade puis plus rien…
Je me suis réveillé attaché sur un brancard. Je ne sentais plus rien. On m'avait mis sous anesthésie. J'ai crus vomir et m'évanouir quand j'eus regardé mon bras droit. Il n'y était plus. A la place des bandages imbibés de mon sang. Je ne pouvais pas parler. Je ne reconnus pas mes rangers. Autour de moi il y avait d'autres robots. Je me suis dit que c'était des membres d'unités spéciales du haut commandement. Il n'en n'était rien. Je ne me doutais pas de ce qui allait suivre et si je l'avais su au moment même, j'aurais préféré mourir plutôt que de subir ça.