Notes d'un corsaire - Chapter 8

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+++ DÉBUT DE SAISIE

La G.Z.13.AT se regroupa en orbite de Mylon. La flotte était presque au complet. Or-mis les compagnons tombés au combat et les bâtiments détruits, il ne manquait plus que notre commandant. Les relevés de trace énergétique concordaient avec les coordonnées récupérées par les troupes de S.57 sur Marcadia. Le vaisseau qui avait emmené notre commandant sur cette planète avait atterri en plein cœur d’une décharge. Les analyses spectrographiques révélèrent la présence d’une immense base souterraine. En reliant les résultats des analyses aux plans récupérés des archives de Kerwan, nous trouvâmes une ressemblance de structure. Maintenant c’était sûr, c’était bien la base que nous recherchions. Nous avions déjà au sol des forces alliés et en plus nous connaissions maintenant la base. Selon les archives de Kerwan, Néfarious aurait construit cette base pour y mener ses expériences diaboliques sous un nom d’emprunt et sous une fausse activité: le nettoyage urbain. Torturait-il notre commandant afin de lui faire avouer des secrets sur la R.I, l’utilisait-il comme cobaye pour ses recherches ou pire encore?

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+++ SAISIE SUR PAUSE - REPRISE

Les nacelles de débarquement partirent tôt dans la nuit, elles devaient placer nos armes lourdes et nos blindés suffisamment loin du complexe pour ne pas se faire repérer. Les Hoverships partirent plus tard dans la nuit tandis que nos frégates se plaçaient en orbite verticale de la base. La mission était risquée: infiltrer la base et retrouver notre commandant. Dans l’hypothèse qu’il soit encore vivant, nous ne pouvions nous risquer à un assaut de face. L’ennemi s’en servirait comme otage afin de fuir ou l’abattrait. Une faction de la G.Z.13.AT servirait de leurre en se faisant passer pour une troupe de reconnaissance. Pendant ce temps-là, un commando composé de rangers d’infiltrations, de Z.28, S.57 et de moi-même s’infiltrerait dans le complexe afin de retrouver notre commandant. L’ennemi penserait alors avoir du temps d’action entre le moment où la «troupe de reconnaissance» les localiseraient et le moment où les renforts arriveraient.

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Il est 3H du matin (et tout va bien) ; avec l’aide de rangers de la G.D.82.A, nous avons fait (refait pour certains) un saut de l’ange sur la décharge. Sur place nous avons neutralisé 3 sentinelles sans déclencher d’alerte. Cinq minutes après notre atterrissage nous étions dans le complexe. L’ennemi venait de repérer notre leurre. Une phase de mobilisation s’enclencha. Nous n’eûmes pas trop de mal à descendre les niveaux du complexe (et les ennemis rencontré aussi). Notre plan fonctionnait bien pour le moment: l’ennemi pensait à une attaque de l’extérieur sans grand danger. Arrivé au dernier niveau nous fûmes stupéfaits de ne trouver personne. Selon les plans c’était pourtant bien là que le Dr Néfarious faisait ses expériences et y retenait ses prisonniers. Le niveau avait l’air désaffecté. Et (CENSURE) s’exclama Z.28! On avait fait tout ça pour rien?

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Notre réponse ne se fit pas attendre. Un passage apparut d’un mur du fond et tout un groupe d’êtres organiques en sortie. Parmi eux nous vîmes deux êtres humanoïdes. Un homme et une femme. La femme aidait l’homme à se déplacer. Il avait perdu son bras droit et sa jambe gauche. Je reconnus tout de suite notre commandant. Il était dans un sale état. Malgré sa couche de bandages de fortune, son visage était recouvert de multiples blessures et d’une énorme brûlure. À peine le groupe entré que des lumières s’allumèrent. Sur une passerelle en hauteur nous vîmes le Dr. Néfarious. Il se moquait de nous! Il nous lançât le discours ci-joint:

« Mouah ah ah ah ah (…). Vous n’avez quand même pas cru que je n’avais pas repéré votre flotte depuis mon centre? Toute cette mascarade ne vous aura servi à rien! Vous robots, préférez plutôt lécher les pieds de ces bouseux organiques que d’assumer votre destinée? Je n’ai peut-être pas réussi à soutirer ce que je voulais de votre commandant, mais vous suivrez vos bouseux adorés jusque dans les méandres de l’oublie! Si je vous ai entraîné ici c’est pour mieux vous détruire. Alors préparez-vous à mourir!!! Mouah ah ah ah ah (…) Lawrence télé portez nous donc ailleurs. »

L’instant d’après d’autres passages « intra-muros » apparurent et des dizaines de robots qui se mirent à nous tirer dessus. Comme les otages, nous nous sommes précipités derrière des couverts. Certains d’entre nous se firent couvert de fortunes afin de protéger les otages et bloquer les lignes de tirs vers notre commandant. Z.28 demanda à la flotte d’effectuer un tir de barrage orbitale sur notre position tout en demandant à ce que le tir de détruise que les niveaux supérieurs de la base. Pendant ce temps-là, S.57 envoyait l’ordre aux troupes terrestres d’attaquer la base après tir de l’artillerie alors que je prenais connaissance de l’état de notre commandant. Il était appuyé derrière une caisse en fer surveillé par la femme humanoïde. Il avait du mal à parler, il suait beaucoup et perdait encore du sang. On devait faire vite pour le sauver. Il demanda de procurer le surplus d’armes que nous avions aux otages capable de se défendre. Le ranger H.12 arriva et posa des compresses sur les blessures de notre commandant. La femme lui fit comprendre qu’elle allait s’occuper de lui. Le commandant nous fit comprendre qu’il était entre de bonnes mains.

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+++ SAISIE SUR PAUSE - REPRISE

Nous venions de neutraliser les robots du Dr. Néfarious quand d’autres arrivèrent. L’air était devenu sec par la poussière soulevé par les tirs et les explosions. Heureusement notre abri ne comportait pas de récipient inflammable. Le bruit des tirs était omniprésent et des grenades à frag volaient de partout. H.12 apporta une bouteille d’oxygène au commandant. La femme semblait s’y connaître en premiers secours; du moins mieux que nous robots. Nous nous défendîmes du mieux que nous le pouvions. Tout d’un coup nous avons entendus une énorme détonation. La salle trembla et des morceaux de plafond s’effondrèrent. Par-dessus toute la lumière s’éteignit. Un des robots du Dr. Néfarious lança une grenade électromagnétique sur notre position. Elle grilla la quasi-totalité de nos armes et désactiva deux rangers qui se situaient à l’endroit où elle explosa. Nous étions maintenant au corps à corps et dans le noir complet. Certains de mes compagnons avaient perdus leur vision nocturne et d’autres leur vision tout court. C’était la pagaille complète. Je vis un robot s’approcher du commandant puis à ma grande surprise la femme lui fit une prise d’art martiaux, le mis à terre, lui pris son arme et le désactiva. Je ne savais pas d’où elle sortait mais elle se débrouillait bien.

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+++ SAISIE SUR PAUSE - REPRISE

La lumière réapparut. Puis les ennemis tombèrent les uns après les autres. Les renforts étaient arrivés! Malheureusement nous avions perdus cinq membres de l’équipe et deux otages. La zone sécurisée, nous avons fait venir des brancardiers et transporter nos blessés (dont le commandant) à la surface. La base était à nous! La Division occupait une zone de sécurité de 50 km2 autour du complexe. Cependant, cela ne suffis pas, et le Dr. Néfarious nous échappa. On apprit plus tard que les otages sauvés étaient pour la plus par des gouverneurs de planètes, grands savants et autres membres important de l’administration Galactique. Quant au commandant, il fut placé dans un centre de repos sur Pokitaru avant de comparaître devant le Haut Commandement de la R.I pour un bilan de sa campagne.

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+++ FIN DE SAISIE

Lieutenant-commandant E.14 au centre de rapport de mission de Marcadia.

L'assaut sur Mylon fut considéré comme la mission la plus insensé menée durant la grande guerre contre les Noïdes. Mettre autant de moyen pour sauver une poignée d'otages était une aberration sur le plan budgétaire et militaire selon le Haut Commandement. Pour eux, venir sauver un de leurs généraux était une perte de temps. Sur le coup, j'ai regretté mon silence au Dr. Néfarious. J'avais payé cher pour rien. J'avais des comptes à rendre au Haut Commandement alors que je venais de sauver des secrets militaires.
Mon affaire avait fait un énorme bruit au point même que les médias s'en emparèrent. Heureusement, toute cette agitation arriva à la fin de la guerre. Ratchet et Clank avec le capitaine Qwark purent battre le Dr. Néfarious et mettre un terme aux combats. La presse et l'administration changèrent vite de cible. Cela me permis de garder secret la présence de ma sauveuse dans mes rangs. Je la connaissais à peine et pourtant le courant passait bien entre nous. Nous avions vécus la même situation et nous étions en plus de la même espèce.

Nina… Au début, je n'y avais guère prêté attention quand j'étais arrivé sur Mylon. Nous étions dans la même cellule. Apparemment, si je n'avais pas été capturé, ça aurait été à son tour de passer aux mains du Docteur. D'un certain point de vue, ça lui a permis de préserver sa plastique (et quelle plastique !). Elle ne parlait pas beaucoup, voire pas du tout. Non pas qu'elle était muette mais qu'elle se méfiait de tout. Contre toute attente elle décida de s'occuper de moi. Après mes passages chez le Docteur, elle faisait office d'infirmière de substitution afin de me garder le plus longtemps conscient. Elle déchirait parfois quelques morceaux de sa tenue pour me faire des bandages de fortune. J'étais aux enfers aux mains d'un ange. Je me suis quand même demandé pourquoi ce soudain attachement. Peut-être qu'au plus elle me gardait longtemps en vie, au plus cela lui laisserait du temps pour tenter quelque chose… Il devait y avoir un peu de ça au départ, même si après elle a décidé de veiller sur moi.

Plus tard quand je fus de nouveau sur pied et que je pus reprendre du service, j'ai voulus la tester afin de la mettre à l'épreuve. Paradoxalement l'entraînement fut sur Pokitaru. Cette femme était incroyable. Elle savait se servir d'une arme conventionnelle, d'armes blanches, connaissait des techniques de combat rapproché et se débrouillait très bien en informatique. Je ne sais toujours pas d'où elle sort mais elle ferait un très bon atout dans mes rangs. J'ai donc décidé de garder sa présence secrète auprès des autres divisions et du Haut Commandement. Après tout, j'avais une copie des archives de Kerwan, je trouverais bien quelque chose sur elle en fouillant dedans…