Un nom qui claque pour un jeu qui tue, voilà comment résumer Red Dead Redemption en deux coups de revolver. On ne peut que se mettre à genoux devant le chef-d'oeuvre de Rockstar San Diego qui rafraîchit avec brio le genre du bac à sable, et démontre si besoin était que seuls les créateurs de GTA pouvaient donner naissance à un titre de cette envergure. Incroyablement beau, Red Dead Redemption affiche une modélisation de l'Ouest américain renversante, et dispose d'un gameplay qui comprend les dernières améliorations intégrées aux aventures de Niko Bellic ; évidemment. L'intensité des gunfights est ainsi quasi palpable, et la visée automatique rend la vie encore plus belle face à une armée de gangsters, quand on ne fait pas appel au Sang Froid qui cumule style et efficacité. Mais là où Red Dead Redemption détruit toute la concurrence, c'est par le biais de son écosystème et l'interactivité avec les animaux poussée à l'extrême, sans oublier tous les à-cotés et la richesse des missions qui condamnent toute possibilité d'ennui. En attendant notre avis définitif sur le mode multijoueur du titre, la campagne solo prouve que Rockstar Games a tout compris au western, même s'il y en aura toujours pour pinailler sur des détails en agitant leurs VHS. Les quelques soucis techniques - essentiellement liés au framerate - et certaines séquences assez molles n'empêchent pas pour autant le spectacle d'être grandiose. Alors avec les sorties de Lost & Damned et The Ballad of Gay Tony se pose évidemment la question des DLC, même si le replay value de Red Dead Redemption est inestimable. C'est une autre affaire dont on entendra sans doute parler dans quelques mois, le temps que les joueurs s'émerveillent devant une nouvelle légende du jeu bac à sable.
Jeux Actu: 20/20
Gamekult: 18/20
JVN.com: 20/20
JV.com: 18/20
