C'est quand même inquiètant le nombre d'âneries que les gens mettent sur facebook alors qu'a côté il y à des choses plus sérieuses et intéressantes.
Qu'est-ce-que les status facebook viennent faire là ? 
Et max, de quels parallèles parles-tu ?
"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées."
Qu'est-ce-que c'est que ces âneries si on transpose à aujourd'hui ? De nos jours, les manifestations courent les rues et dieu sait que même sur ce topic (ou ailleurs je sais plus), l'idée de révolte est déjà passée dans les têtes et même à l'action quand on voit certaines manifestations quand on regarde ce qui se passe en Ukraine. On peut même voir ce qui s'est passé dans le monde arabe ces dernières années même si les cas sont assez différents. Néanmoins, ça n'a pas empêché les médias occidentaux d'en parler et même de la possibilité d'une expansion généralisée à l'échelle du monde. Poubelle monsieur.
"Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser."
Bon j'en ai déjà parlé mais la formation d'un sens critique est une des bases de l'éducation que ce soit scolaire ou parentale. On a tous un sens critique arrivé à unc certain âge qu'on soit français, américain ou autre (bon peut-être pas chinois et encore).
Internet est l'incarnation même de toutes nos libertés d'expression et de possibilité de connaissance. Aujourd'hui, on a 95% du savoir de l'humanité dans notre poche. Difficile de parler d'un "fossé" avec les sciences, surtout quand on voit la progression de la science et les aperçus que l'on en fait, même au secondaire.
Pas de philosophie ? Elle fait partie intégrante de toute scolarité. En France, c'est limité mais en Italie par exemple, on en fait plus de 2 ans. Des formations spécifiques littéraires sont également disponibles (quid de la filière L ?).
Là, je suis d'accord pour la télévision. Il a bien vu dès 1939 qu'il y aurait des conneries. Mais bon, okay TF1 fait 2 millions de téléspectacteurs pour Secret Story chaque soir mais les chiffres de l'audimat' commencent à montrer que les gens en ont assez pour se rendre compte que ce n'est qu'un jeu d'acteur guidé par le business. Certes c'est dommage de ne pas plus voir d'émissions culturelles mais peut-on blâmer la télévision parce que la 1ère chaîne française et d'autres comme NRJ12 diffusent ce genre de programme ? Tout n'est pas à jeter dans le même panier tout de même. Regardez Canal + par exemple.
"On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté."
Là encore, je suis plutôt d'accord même si c'est encore à nuancer. D'une part, la sexualité, qu'on l'admette ou non, a toujours fait parti d'un des principaux intérêts humains. Ne me prenez pas pour un grand obsédé mais ce qui se passe avec Hollande et Gayet n'est pas le premier scandale de ce genre concernant la vie politique et ce, avant 1939. Suffit un peu de voir à quels points les nobles avaient des maîtrises et les ravages du libertinage au XVIII siècle (cf : les liaisons dangeureuses). Alors oui, aujourd'hui, les chiffres de "l'industrie" de la pornographie sont allucinantes mais si cela avait pu être possible en 1800, ça aurait été la même chose, sans que la société n'y change quoique ce soit. Et tout tourner en dérission … ce sont simplement les jeunes lorsqu'ils ne sont pas intéressés (encore) qu'ils le montrent. Le temps des responsabilités vient à chaque vie et personne ne reste indifférent à la société toute sa vie.
"Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu."
Ok, on est surveillé, suivi à la trace, et on doit être "normal". Pourtant, des gens luttent contre ça et progressent. Quid de Wikileaks ? Quid des Anonymous ? Tout n'est pas aussi manichéen que cet Huxlens essayait de nous faire croire. Des hommes comme Bill Gates ou Barack Obama montrent que les choses peuvent changer et évoluer très rapidement. Tout le monde ici, par le travail et la volonté, peut changer la société. Et pourquoi ne pas suivre les codes de cette société nous banirait-il du bonheur ? Ils étaient pas heureux les hyppies des années 80 ?
"Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. "
Sans commentaire, la politique est là pour ça. Marine Le Pen remet en cause le système. On dit beaucoup de choses sur elle mais pas que c'est une terroriste.
C'est trop facile de vouloir faire des parallères simplement liés par des thèmes et non par des exactitudes. Tout n'est pas faux dans les propos de l'auteur mais rien n'est vrai, du moins pas totalement.