Thread: Débats divers : environnement, politique, guerre, religion..

Grosso modo, l'Etat a posé un lapin à la SNCF. La société, les cheminots et les usagers l'ont tous dans le baba. Tout part en cacahuète à tous les étages.


Voilà l'aperçu dont je parlais. x)

Finalement je ne vois pas le but de l'article sur la philo…
C'est une constatation de fait qui ne mène nul part..
Si on arrête de parler de la philo comme une épreuve reine alors la philo risque de disparaître encore plus rapidement et je ne pense pas que cela soit souhaité.
On sait bien que la philo perd de plus en plus son prestige, mais le redire ne changera rien malheureusement…
Et il est impossible de faire comprendre aux term (surtout) en série S l'utilité de cette matière s'il ne s'y intéresse pas, c'est désolant surtout pour ceux qui rentreront en médecine sans même savoir ce qu'est une valeur moral et en n'en ayant rien à faire :/

Voilà, c'est ÇA que je veut voir dans le foot : du respect.

La philo et l'histoire sont les matières les moins populaires, et c'est comme ça qu'un certain partit est au devant de la scène ou qu'un être humain de 16 ans se fait lyncher parce qu'il est rom, et donc de facto un voleur.

Si internet était un pays, il serait le 5ème plus gros consommateur mondial d'électricité.

[ Reportage ] Internet : la pollution cachée

Un data-center consomme autant d'électricité qu'une ville de 30.000 habitants. France 5 nous propose un reportage sur les dessous du Web et la nécéssité de considérer le monde "online" dans la transition écologique qui semble désormais inévitable et nécessaire.

Aujourd'hui, 247 milliards de mails transitent chaque jour par la toile. Quelle énergie le permet ? Propre en apparence, le monde virtuel est en réalité aussi polluant qu'énergivore. Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d'électricité. Mais ses besoins, immenses, se heurtent à la diminution des ressources énergétiques. Voyage dans les «data-centers», usines de stockage qui fonctionnent jour et nuit, centres névralgiques de la prochaine guerre de l'économie numérique. Certains grands groupes, comme Google ou Apple, ont réagi en construisant de nouveaux centres, utilisant des énergies renouvelables. La Toile pourrait-elle être, à l'inverse, à l'origine d'une troisième révolution industrielle ?

La vache ! Je savait qu'un data center consomme beaucoup, mais là on se sens petits face à toutes ces infrastructures !
Je n'avais même pas réalisé toutes les conséquences que cela à sur l'environnement. Franchement c'est pas beau à voir, et cela ne va pas s'arranger.

Par contre la solution de Jeremy Rifkin et celle du data-center chez soi qui fait office de radiateur, m'enballent beaucoup.
Je n'ose imaginer ce que cela donnerait. Un monde encore plus connecté qu'aujourd'hui. Mais bon je me doute que cela va prendre trés longtemps avant d'être mis en place…

J'en ai parfois un peu marre de la fatalité de certains qui nous disent "on ne peut rien y faire". En effet, si on ne fait rien, on n'obtient rien. A l'inverse, quand on agit, on fait de grandes choses. Ainsi, les abstents seront toujours les perdants. Je vous présente un projet qui est parti de rien :

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Vous connaissez COP In [MyCity] ? C'est un projet issu de CliMates, un laboratoire de recherche et d'action contre le changement climatique. Il vise à développer la conscience écologique et mener des actions locales à travers le globe. L'idée est de créer des petits groupes d'étude, d'information et d'action dans différentes villes.

Voici une carte (vous pouvez développer la légende) qui montre les différents projets établis et à venir de l'année 2013, elle n'est donc pas à jour pour l'instant. Aujourd'hui, le concept s'est étendu.

COP, c'est quoi ?
Il s'agit des Conferences of Parties, qu'on peut traduire par « conférences des parties » (parties au contrat, pas des partis politiques), ou conférences des Etats, souvent nommées cycles. Durant ces conférences, les Etats vont devoir négocier des baisses d'émission de gaz à effet de serre et échanger des idées (195 Etats actuellement) non seulement avec d'autres Etats mais aussi avec différentes ONG, groupes étudiants, universitaires, scientifiques, des entreprises, des sociétés, etc.
Ces conférences ont lieu chaque année, et la prochaine (la COP 21) aura lieu en décembre 2015 à Paris !
La conférence de Kyoto (COP 3) de 1997 a notamment débouché sur le fameux (et là je m'adresse surtout aux ES et aux spé de droit et relations internationales) protocole de Kyoto qui a généré le concept de capital de droit à polluer.

Quel rapport avec COP In MyCity ?
COP In MyCity a pour but de créer des conférences internationales d'idées pour jeunes militants locaux. Il s'agit de faire le lien entre les COPs (action globale, macro) et la jeunesse (action locale, micro). Si vous n'êtes pas convaincus par la nécessité d'une action globale, je vous laisse revoir à quoi ressemblait Paris durant une semaine il y a quelques mois. COP in MyCity est en mesure d'intervenir pour proposer des idées aux agents locaux et territoriaux que ce soit pour le long terme ou dans l'urgence. Il a notamment été mis en place la gratuité des transports publics (annoncé trop tardivement malheureusement) durant cette période afin de limiter les voitures en ville. Paris est un cas particulièrement complexe, avec un système de transports saturé dans une ville à l'activité colossale.

Comment s'organise COP In MyCity ?
Voici une vidéo explicative et rapide. Tout ce qui y est cité est alors sur le site officiel (partiellement en anglais).
Par ses finalités à petite échelle, COP In MyCity se met rapidement et facilement en place, surtout dans les villes dynamiques qui en ont généralement le plus besoin.

On récapitule, le programme est assez conséquent mais peut devenir passionnant :

  • Apprendre
  • Il s'agit de comprendre le phénomène complexe du changement climatique, et aussi mieux développer les solutions. Je pense qu'il faudra apprendre plus encore que le sujet du changement climatique. A ceux qui veulent percer dans la politique ou l'urbanisme par exemple, vous pourrez vous épanouir, ça risque d'être enrichissant. Le site a mis en place des cours et des réseaux ainsi que des kits afin de développer ses connaissances et s'informer sereinement.
  • Agir
  • Après les bases, il faudra constituer un noyau dur afin de multiplier l'action et répartir davantage les tâches. Il est question de s'organiser et aussi d'informer afin de développer la conscience collective. Comme dit dans la vidéo, il n'est pas question de faire des choses incroyables, mais faire ce que l'on peut, même les plus petites choses. Je pense d'ailleurs qu'il y a largement moyen d'être représenté auprès de réunions de jeunes de partis politiques divers, à la mairie, etc. Le site regorge de pas mal de moyens et d'idées pour débuter, les kits.
  • S'organiser
  • Il convient qu'en développant le programme, vous faites partie du mouvement COP In MyCity. Vous participez alors au projet d'établir une relation internationale entre les groupes formés COP In MyCity.


Site :
http://copinmycity.weebly.com/join-us.html

Facebook :
http://www.facebook.com/COPinMyCity?fref=ts

Twitter :
COP in MyCity http://twitter.com/COPinMyCity
CliMates http://twitter.com/CliMates_
UNFCCC (profil de l'ONU sur le climat) http://twitter.com/UN_ClimateTalks
Les jeunes de l'UNFCCC http://twitter.com/YOUNGORetweet

Vous serez étonné d'apprendre qu'en moyenne, un Français a 30 à 40 esclaves à sa disposition travaillant pour lui. Oui. Et on dénombrerait 30 millions d'esclaves dans le monde. Comment ? Pourquoi ? Réponse ici.

Et surtout, avant d'entendre le sempiternel "on peut rien y faire" qui est juste stupide :

Comment lutter contre ce fléau au niveau individuel ?
C'est au consommateur d'être vigilant, de poser les questions sur la provenance des produits et les conditions dans lesquelles ils ont été fabriqués. Il faut créer des mouvements de consommation plus forts, semblables à ceux des Etats-Unis, afin qu'ils puissent faire pression sur les entreprises et exiger des informations sur la manière dont les objets ont été fabriqués. On peut également soutenir les associations qui luttent contre ce problème.

Après le TAFTA voici le TISA…


""L'Humanité" consacre sa une du jour au nouveau traité commercial
négocié par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis et la France.
Prévu pour entrer en vigueur en 2015 — sauf échec des négociations — le
TISA (ou Accord sur le commerce des services) vise à favoriser une
libéralisation toujours plus poussée du commerce des services (santé,
transports, énergie, eau, etc.). Une négociation qui se déroule dans le plus grand secret et qui enthousiasme la Chambre de commerce des Etats-Unis
qui voit déjà l'Amérique mettre la main sur le marché mondial des services. Les services publics de l’eau, de l’éducation, de la santé, des transports,
mais aussi l’échange sans restriction de données. Tout est sur la table du
nouvel accord commercial que négocient dans le plus grand secret, les
Etats-Unis, l’Union européenne et une vingtaine d’autres Etats depuis deux
ans dans les locaux de l’ambassade d’Australie à Genève. La négociation porte sur le commerce des services et vise notamment une
vaste libéralisation des services publics. Les tractations de cet Accord sur le
commerce des services (ACS en français, Trade In Services Agreement en
anglais) devaient rester secrètes « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations en cas d’échec. Wikileaks a révélé le 19 juin l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers auquel le quotidien l’Humanité consacre sa une et un grand dossier. Selon l’Huma, ces révélations « soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les Etats membres de l’Union
européenne pour permettre aux multinationales de truster, le moment
venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les
services sur les grands marchés transatlantiques et transpacifiques, dont
les négociations avancent dans la plus grande discrétion ». C’est suite à la paralysie du cycle de Doha de l’OMC qui visait un accord
global sur le commerce des services (l'AGCS) qu’un groupe de pays a décidé
en 2012 de démarrer des pourparlers pour un accord sur le commerce des
services (l'ACS) proposé au groupe des « Really Good Friends », les « vrais bons amis ». Une simple opération de toilettage et un déménagement d’à
peine quelques rues : du siège, sans doute un peu trop voyant, de l’OMC à
Genève, les négociations ont été déplacées à l’ambassade d’Australie basée
dans la même ville. Le document révélé par Wikileaks, mis en ligne par Marianne (voir ci- dessous), correspond au relevé de la négociation du 14 avril dernier sur le commerce des produits financiers et vise notamment à restreindre — le
Medef appréciera — la capacité d’intervention de la puissance publique et à
faciliter l’autorisation des produits financiers dits « innovants », conçus pour contourner les règles bancaires et largement considérés comme
responsables de la crise de 2008. La banque Lehman Brothers était leader
sur ce marché des produits financiers innovants… jusqu’à sa faillite. Un traité déjà adoré par la Chambre de commerce américaine Entre autres joyeusetés, les firmes Internet américaines plaideraient pour
une transmission sans restriction des données de leurs clients. Les grandes
multinationales de services, elles, seraient favorables à l’accès sans
discrimination aux marchés des pays signataires dans les mêmes conditions
que les prestataires locaux, y compris l’accès aux subventions publiques (!)
— autant dire la fin de toute notion de protectionnisme… Les orientations du texte s’opposent également à toute nationalisation d’un service public
privatisé. En Grande-Bretagne, impossible, par exemple, de revenir sur la
privatisation des chemins de fer… Dans un communiqué diffusé en février 2014, la Chambre de commerce des Etats-Unis ne cachait pas son enthousiasme à propos des perspectives
ouvertes par cette négociation : « Il ne fait pas la une des journaux mais ce nouvel accord passionnant a le potentiel d’enflammer la croissance
économique américaine. Les services sont clairement une force pour les
USA qui sont de loin le plus grand exportateur mondial de services. Le
TISA devrait élargir l’accès aux marchés étrangers pour les industries de
service. Le TISA ne fera pas les gros titres de sitôt mais sa capacité à
stimuler la croissance et l’emploi aux Etats-Unis est plus que significative ». La chambre de commerce américaine évalue un marché accessible de 1400 milliards de dollars !!! Le blog juridique Contre la cour — déjà cité par Marianne au sujet du TTIP — s’était intéressé à cet accord sur le commerce des services en avril dernier
relayant notamment un rapport de l’Internationale des services publics
(ISP) qui exprimait ses inquiétudes sur le contenu de ces négociations. Pour la privatisation des services publics Selon l’étude de l’ISP (disponible à la fin de l'article), « l’ACS instaurerait un environnement plus favorable à la privatisation des services publics et
entraverait la capacité des gouvernements à remunicipaliser
(nationaliser) les services publics ou à en créer de nouveaux. L’accord
limiterait aussi la capacité des gouvernements à légiférer dans des
domaines tels que la sécurité des travailleurs, l’environnement, la
protection du consommateur et les obligations de service universel » . Seraient concernés les procédures d’autorisation et d’octroi de licences, les
services internationaux de transport maritime, les services de technologie
de l’information et de la communication (y compris les transferts de
données transfrontaliers), l’e-commerce, les services informatiques, les
services postaux et de messagerie, les services financiers, le mouvement
temporaire des personnes physiques, les marchés publics de services, etc. « L’objectif est que chaque Etat participant égale voire dépasse le plus
haut niveau d’engagement qu’il a contracté dans le domaine des services
lors de la signature de tout autre accord sur le commerce et
l’investissement » écrit sur son blog la juriste Magali Pernin. « La principale menace qui pèse sur les services publics provient de la
clause du traitement national. Il semble que les participants au projet
d’accord envisagent de retenir le principe de la "liste négative". Ainsi,
l’égalité de concurrence concernerait l’ensemble des secteurs, sauf ceux qui
seraient expressément exclus par l’Etat signataire, ce qui signifie que tout
soutien financier apporté aux services publics devrait être soit explicitement exclu, soit également ouvert aux prestataires de services
privés poursuivant un but lucratif ». Et les négociations progressent : en avril 2014, le journal suisse Bilan écrivait qu‘« au cours de la 13e ronde de négociation, à Genève du 4 au 8 novembre [2013], les participants ont convenu que le texte de l'accord était suffisamment mûr et qu'il était possible de procéder à un échange
d'offres initiales ». Chaque pays a précisé début 2014 les secteurs qu’il souhaite inclure dans
l’accord, et les modalités qu’il propose concernant « l’ouverture » à la
concurrence internationale de ces secteurs, selon un cadre pré-déterminé
par l’accord. Certains les ont rendus publiques, comme la Suisse. En
France, pour l’instant rien à déclarer…"

Deleted user

Moi ce qui m'énerve en ce moment s'est que je suis Lorrain et que je ne suis pas Alsacien. Donc si avez compris je vous parle de l'idée du président qui conciste à assembler les régions! emoji

Et bim, TISA fait écho à mon post sur l'initiative environnementale indivuelle emoji



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« Mondial 2014 : Pour ceux qui aspirent à un Football équitable, juste et humain »

L'idée est simple : il s'agit de diffuser cette vidéo. On attend alors les personnes qui se disent touchées par ces situations. Aspirer à un monde du football basé sur le plaisir du sport, et rien d'autre. Qui n'en veut pas ?

« Ce n'est pas le football qui est ici mis en cause, mais bien le buisness autour de ce sport et ses conséquences dramatiques sur l'environnement et l'humain. »

Cette vidéo risque d'en calmer quelques uns, assez cynique mais qui se regarde aisément. Elle n'est pas très longue. Bref, vous ne voulez pas ça si vous avez encore un brin d'humanité, mais vous le subissez.

Au nom de ceux qui aiment vraiment le Football et aspirent à un Football équitable, juste et humain. Un Football qui ne soit pas la vitrine édulcorée de la société de consommation. Un Football qui ne camoufle pas les exactions et la violence des Etats. Un Football qui ne soit pas soumis à une société privée milliardaire qu'est la FIFA. Un Football qui ne soit pas un produit de propagande du consumérisme, accélérant notre plongée dans un enfer environnemental où l'existence même de l'humanité est en jeu.

Partout à travers le monde des voix s'élèvent. Nous ne voulons plus d'un Football perverti par des multinationales usant de l'esclavagisme moderne et de la faiblesse des plus démunis pour générer des bénéfices colossaux.

Luttons pour un "Mondial" libre du système totalitaire marchand ! Luttons pour des choix collectifs qui poussent l'humanité à s'élever. Luttons pour faire de chaque grands évènements planétaires un symbole d'Humanité et d'Evolution.


Le concept est simple non ? Partager les coulisses d'un business qui pourrit toujours plus une passion. C'est efficace, si vous ne le saviez.

Je vais partager sur FB mais je reste sceptique.
Non pas à cause de la vidéo, mais à cause des jeunes de ma génération.
J'en ait quelques uns qui sont concernés par la vidéo vu qu'ils suivent de prés la CdM, mais je parie qu'ils ne prendront même pas le temps de la regarder.

Edit : Quoi que, avec le titre de la vidéo ça devrait le faire.

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