La Démocratie est née en Grèce et déjà, il ne s'agissait pas d'une démocratie…
Rome s'est dotée d'une République qui voulait ressembler à une démocratie ; elle s'est déchirée et l'Empire est arrivé !
Les Lumières ont inventé la Démocratie à l'européenne, et la France s'est révoltée, coupant la tête à son Roi et s'engageant par la suite dans près de 30 ans de guerre !
La Démocratie est arrivée en Europe bien tard, fin XIX° Siècle pour les uns, 1919 pour les autres, puis 1991 pour les pays du Bloc Soviétique…
De tous les régimes politiques, la Démocratie est bien le seul discutable. C'est le plus juste, dit-on, avec ses beaux discours sur l'égalité des Hommes, sur la Liberté, et sur la Justice. La Démocratie attire, elle était autrefois le rayon de Soleil et d'espoir des peuples sous la dictature communiste. Mais à mes yeux la Démocratie est surtout le plus faible des régimes politiques. Sa richesse humaniste et sa diversité (sa trop grande diversité) sont sa faiblesse. Le Pouvoir, dont on a voulu qu'il soit dispersé entre diverses institutions, celui-ci est tellement dispersé qu'il est ralenti par les institutions, la paperasse, et les opinions divergentes. De plus, le fait que ce Pouvoir ne soit pas centralisé est une porte ouverte aux luttes et querelles liées à ce pouvoir, ainsi qu'à une révolte contre cette autorité elle-même incapable d'être forte à cause des divergences d'opinions et des risques liés aux prochaines élections qu'il ne faut pas perdre.
Ainsi le système est figé, ancré sur lui-même, enfoncé dans le sol avec les deux pieds, incapable d'avancer et de réagir.
Cette démocratie a deux ennemis :
Tout d'abord les anti-démocrates qui prônent un retour à un régime fort et autoritaire pour combattre la décadence planifiée de notre société. Ainsi on voit les extrémistes, politiques ou religieux, qui veulent une recentralisation du pouvoir, et qui sont donc plus favorables au totalitarisme sous le joug de la religion ou d'un parti.
Enfin ceux qui abusent de la Démocratie, qui pillent l'héritage de symbiose transmis par les Lumières pour en faire un monde anarchique centralisé sur leur personne ; un régime de liberté, d'autosatisfaction, d'orgie, qui devient chaos, anarchie, puis dictature d'une majorité du peuple pour sa majorité et pas pour la Nation.
Imaginons un seul instant cette scène : Une chambre délabrée, obscure ; au centre un grand lit, des couvertures, des draps blancs froissés ; dessus une femme et ses copains d'un soir, allongés. Cette dernière, souillée, la mort dans l'âme, éventrée, et ces amis, devenus ces meurtriers, se prélassent et s'étirent dans une mare de sang, son sang, rouge écarlate ; une odeur de mort.
C'est cela, la fin de la Démocratie… !