Thread: Les jeux ThatGameCompany

Bah oui mais ils respectent l'âme qu'ils veulent donner à leur jeu. Depuis le début ils ont dit " on veut que vous jouiez avec des inconnus, non avec vos amis ".
C'est justement ça l'âme de leur jeu, un voyage au milieu de l'inconnu, en recontrant des personnes inconnues.

Si on avait le choix tout le monde jouerait avec ses potes en priorité, et ne prendrait pas la peine de découvrir le jeu avec un mec dont tu ne connais rien. 'fin moi si j'avais le choix je penserai comme genre pour A4O que le principe du jeu c'est de jouer avec ses potes.
Bah non là c'est de jouer avec des inconnus.

Et c'est assumé jusqu'au bout.

[EDIT] Et justement la grande force d'avoir un compagnon c'est de ne pas le connaitre. J'ai ressenti énormement de choses en apprenant à connaitre le mec qui jouait avec moi, à évoluer avec lui, à être solidaire même si je ne le connaissais pas. Cette émotion est extraordinaire, et c'est le seul jeu à réellement le proposer. On ne ressentirait pas la même chose avec un ami. On s'amuserait peut-être, c'est certain, mais je trouve vraiment ça moins intéressant


Moi je dis : bravo messieurs de n'avoir pas vendu l'âme de votre jeu.


+1

Mais jouer avec un ami aurait pu être un bonus pour ceux qui ont le platine et donc déja découvert avec un inconnu…

Nan mais ce que je leur reproche, c'est de brider encore plus le système juste pour empêcher les gens de contrer un peu leur délire de "je rencontre que des inconnus". Franchement, si on joue peu au jeu, on est pas censé savoir comment sa fonctionne, moi si réré me l'avait pas dit je l'aurais jamais su. Là ils ne font qu'emmerder les joueurs qui connaissent bien le jeu et qui justement veulent le faire découvrir à leurs amis en passant par dessus les restrictions.

Mais sa technique ne fonctionne plus ?

(je crois que de toute façon ils avaient dit dès le début qu'il y aurait un système pour que le joueur ne puisse pas se connecter avec quelqu'un de sa liste d'ami)

Faut pas chercher vous avez tout les deux raisons. ^^

Bah oui mais ils respectent l'âme qu'ils veulent donner à leur jeu. Depuis le début ils ont dit " on veut que vous jouiez avec des inconnus, non avec vos amis ".
C'est justement ça l'âme de leur jeu, un voyage au milieu de l'inconnu, en recontrant des personnes inconnues.

Si on avait le choix tout le monde jouerait avec ses potes en priorité, et ne prendrait pas la peine de découvrir le jeu avec un mec dont tu ne connais rien. 'fin moi si j'avais le choix je penserai comme genre pour A4O que le principe du jeu c'est de jouer avec ses potes.
Bah non là c'est de jouer avec des inconnus.

Et c'est assumé jusqu'au bout.

[EDIT] Et justement la grande force d'avoir un compagnon c'est de ne pas le connaitre. J'ai ressenti énormement de choses en apprenant à connaitre le mec qui jouait avec moi, à évoluer avec lui, à être solidaire même si je ne le connaissais pas. Cette émotion est extraordinaire, et c'est le seul jeu à réellement le proposer. On ne ressentirait pas la même chose avec un ami. On s'amuserait peut-être, c'est certain, mais je trouve vraiment ça moins intéressant


Moi je dis : bravo messieurs de n'avoir pas vendu l'âme de votre jeu.


+1

Mais jouer avec un ami aurait pu être un bonus pour ceux qui ont le platine et donc déja découvert avec un inconnu…

Y a pa de platine dans Journey! emoji

gag —> Comme je l'ai dit plus tôt, ils ont enlevé les chances de jouer avec un ami en modifiant les paramètres des rencontres entre joueurs.

Et ça je trouve que ça en devient ridicule. Pour les raisons que j'ai cité en haut, y'a que les joueurs qui connaisent bien le jeu qui savent faire ça, pourquoi les brider eux. Le plaisir de la découverte est quand même présent pour les novueaux. Mais la deuxième fois, même si c'est génial j'en conviens, on ne découvre plus, on cherche plutôt.

Et ça je trouve que ça en devient ridicule. Pour les raisons que j'ai cité en haut, y'a que les joueurs qui connaisent bien le jeu qui savent faire ça, pourquoi les brider eux. Le plaisir de la découverte est quand même présent pour les novueaux. Mais la deuxième fois, même si c'est génial j'en conviens, on ne découvre plus, on cherche plutôt.

Oui je comprends ton point de vue… Bon, sinon tu serais dispo pour qu'on essaye tout de suite maintenant? emoji

Je vais en cours dans 15 minutes, je suis pas habillé, j'ai pas plié mon lit, j'ai pas fait mon sac. J'suis un touriste.

Je vais en cours dans 15 minutes, je suis pas habillé, j'ai pas plié mon lit, j'ai pas fait mon sac. J'suis un touriste.

Ah okay, je vois le genre. Bon ben, bonne visite alors. emoji

Le test de journey par … quelqu'un XD

Grâce à mon sackikooboy préféré, j'ai pu me procurer Journey, et le terminer il y a quelques instants à peine.

Pour aller droit au but, je dirais que je n'avais pas ressenti ce genre d'émotions dans quelconque oeuvre audiovisuelle depuis celle que je considère encore et toujours comme mon jeu culte, à savoir Shadow Of the Colossus. Je m'attendais à quelque chose de surprenant, et j'ai été récompensé par une expérience tout simplement hors du commun, qu'aucun autre media que le jeu vidéo ne saura jamais proposer.

Journey n'est ni plus ni moins qu'un palier définitif dans l'affirmation du jeu vidéo en tant que forme d'art à part entière.

Dès les premières secondes, j'ai été frappé par l'incroyable élégance qui pare l'esthétique de ce jeu. Une direction artistique complètement unique, qui vogue entre les plus grands films de Miyazaki et le surréalisme.
Ensuite, vient un second choc : la dynamique des fluides absolument extraordinaire. Uncharted 3 n'aura été finalement que quelques mois le maître étalon en ce qui concerne le rendu et la gestion dynamique du sable dans un jeu. Journey pousse la technique encore plus loin, au point de la sublimer et d'en faire une véritable prouesse artistique.
Voir ces êtres si mystérieux et fragiles glisser dans les dunes, alors que leur cape fait onduler le sable derrière eux, et ressentir cette sensation de glissade, de plaisir aérien que même les meilleurs jeux de snowboard n'ont pas su procurer, c'est tout simplement l'une de mes meilleures expériences de gameplay dans un jeu.
En troisième lieu, la bande musicale tout juste somptueuse. L'occasion de découvrir Austin Wintory, un compositeur dont je n'avais jamais entendu parler auparavant et qui a réalisé un travail génialissime sur Journey.
La musique fait totalement corps avec l'esthétique, et la dynamique du jeu, et, comme dans tous les jeux signés thatgamecompany, s'associe parfaitement avec le design sonore.
L'idée de pouvoir émettre des sonorités musicales, et d'en faire non seulement une mécanique de gameplay essentielle, mais aussi et surtout un moyen de communication avec autrui, cela relève du coup de génie.

Dans l'ensemble, ce qui m'a sans aucun doute infliger l'une de mes plus grosses claques vidéoludiques, c'est cette cohérence absolue entre le visuel, l'audio et le gameplay. Une telle maîtrise pousse à l'admiration, et il y a vraiment des séquences qui m'ont littéralement laissé sans voix ni souffle, tant le jeu était parvenu à me transporter au-delà de toute frontière ludique et artistique.

En l'espace de 2 heures inoubliables, j'ai rencontré un inconnu, je me suis attaché à lui, j'ai eu peur pour lui, j'ai ressenti la solitude en ses rares absences, j'ai perdu tout repère et me suis enthousiasmé en le voyant revenir… et j'ai vécu cette expérience avec lui de bout en bout, sans que jamais nous n'oublions la présence de l'un et l'autre.
Aucun autre jeu n'a su véhiculer cela auparavant, si ce n'est bien entendu Ico. Exception faite que Journey propose une expérience online, et nous lie directement à un être humain derrière son écran, et ça, c'est ce qui rend ce jeu unique et lui confère une puissance émotionnelle grandiose.

Un nouveau chef d'oeuvre à faire rentrer au panthéon des plus grandes expériences vidéoludiques de tous les temps. Un voyage sans retour.

Je suis d'accord sur tout les points que tu as énoncé, en particulier:

En l'espace de 2 heures inoubliables, j'ai rencontré un inconnu, je me suis attaché à lui, j'ai eu peur pour lui, j'ai ressenti la solitude en ses rares absences, j'ai perdu tout repère et me suis enthousiasmé en le voyant revenir… et j'ai vécu cette expérience avec lui de bout en bout, sans que jamais nous n'oublions la présence de l'un et l'autre.


Ah chaque fois que je le pardais de vue je me demandais: "Merde, il est où mon coupain?" XD

Grâce à mon sackikooboy préféré, j'ai pu me procurer Journey, et le terminer il y a quelques instants à peine.

Pour aller droit au but, je dirais que je n'avais pas ressenti ce genre d'émotions dans quelconque oeuvre audiovisuelle depuis celle que je considère encore et toujours comme mon jeu culte, à savoir Shadow Of the Colossus. Je m'attendais à quelque chose de surprenant, et j'ai été récompensé par une expérience tout simplement hors du commun, qu'aucun autre media que le jeu vidéo ne saura jamais proposer.

Journey n'est ni plus ni moins qu'un palier définitif dans l'affirmation du jeu vidéo en tant que forme d'art à part entière.

Dès les premières secondes, j'ai été frappé par l'incroyable élégance qui pare l'esthétique de ce jeu. Une direction artistique complètement unique, qui vogue entre les plus grands films de Miyazaki et le surréalisme.
Ensuite, vient un second choc : la dynamique des fluides absolument extraordinaire. Uncharted 3 n'aura été finalement que quelques mois le maître étalon en ce qui concerne le rendu et la gestion dynamique du sable dans un jeu. Journey pousse la technique encore plus loin, au point de la sublimer et d'en faire une véritable prouesse artistique.
Voir ces êtres si mystérieux et fragiles glisser dans les dunes, alors que leur cape fait onduler le sable derrière eux, et ressentir cette sensation de glissade, de plaisir aérien que même les meilleurs jeux de snowboard n'ont pas su procurer, c'est tout simplement l'une de mes meilleures expériences de gameplay dans un jeu.
En troisième lieu, la bande musicale tout juste somptueuse. L'occasion de découvrir Austin Wintory, un compositeur dont je n'avais jamais entendu parler auparavant et qui a réalisé un travail génialissime sur Journey.
La musique fait totalement corps avec l'esthétique, et la dynamique du jeu, et, comme dans tous les jeux signés thatgamecompany, s'associe parfaitement avec le design sonore.
L'idée de pouvoir émettre des sonorités musicales, et d'en faire non seulement une mécanique de gameplay essentielle, mais aussi et surtout un moyen de communication avec autrui, cela relève du coup de génie.

Dans l'ensemble, ce qui m'a sans aucun doute infliger l'une de mes plus grosses claques vidéoludiques, c'est cette cohérence absolue entre le visuel, l'audio et le gameplay. Une telle maîtrise pousse à l'admiration, et il y a vraiment des séquences qui m'ont littéralement laissé sans voix ni souffle, tant le jeu était parvenu à me transporter au-delà de toute frontière ludique et artistique.

En l'espace de 2 heures inoubliables, j'ai rencontré un inconnu, je me suis attaché à lui, j'ai eu peur pour lui, j'ai ressenti la solitude en ses rares absences, j'ai perdu tout repère et me suis enthousiasmé en le voyant revenir… et j'ai vécu cette expérience avec lui de bout en bout, sans que jamais nous n'oublions la présence de l'un et l'autre.
Aucun autre jeu n'a su véhiculer cela auparavant, si ce n'est bien entendu Ico. Exception faite que Journey propose une expérience online, et nous lie directement à un être humain derrière son écran, et ça, c'est ce qui rend ce jeu unique et lui confère une puissance émotionnelle grandiose.

Un nouveau chef d'oeuvre à faire rentrer au panthéon des plus grandes expériences vidéoludiques de tous les temps. Un voyage sans retour.

Fuuu, tu auras pu me prévenir que tu me l'avais pris! emoji

Bon en tous cas je ne peux que plussoyer tes dires, tellement ce jeu est somptueux…

EDIT : Ah oui, mais à 1h07 j'étais juste un peu en train de dormir. emoji
Et pour Rayman, désolé mais c'est juste la démo Vita!

La plus belle musique du jeu, à mon humble avis. Juste splendide.

Austin Wintory a répondu personnellement dans les commentaires de la vidéo, en annonçant qu'une bande originale serait officiellement diffusée, d'une durée d'1h environ emoji