Suite aux nombreuses plaintes des medias et joueurs, Ubisoft a décidé de lancer un blog dédié à l'avancement des patchs et correctifs qui seront prochainement mis en ligne sur Unity.
Voici la liste des bugs connus et reportés.
Le patch 1 a été déployé le jour de la sortie du jeu, le patch 2 a été déployé hier et a d'ores et déjà corrigé quelques bugs, tandis que le patch 3, le plus conséquent, s'attaquera aux performances globales du jeu sur tous les supports (ralentissements, bugs graphiques, collisions foireuses, etc). Ubisoft continuera de communiquer à ce sujet régulièrement, puisque le blog est actualisé en temps réel.
Les réactions des medias et des joueurs me débectent… Le jour où ces gens-là s'intéresseront d'un peu plus près à l'industrie qu'ils soutiennent, peut-être comprendront-ils que patcher un jeu revient bien moins cher à un éditeur, que de le reporter. Pour info, le report de 3 mois de Watch Dogs a coûté plus de 250 millions de dollars à Ubisoft, et même pour le 3ème plus gros éditeur mondial, il s'agit d'une somme non négligeable. Ubisoft ne peut pas se permettre de reporter son Assassin's Creed annuel, car ce dernier assure en grande partie la réussite de son année fiscale.
Cracher sur les développeurs comme certains le font est pitoyable et injuste. Les créateurs souhaitent que leur oeuvre soit la plus aboutie possible, les développeurs d'Unity se sont déchirés corps et âmes pendant 4 ans pour offrir une expérience véritablement "next-gen", et plutôt que de récompenser leurs efforts, certains medias s'acharnent à descendre le jeu sous prétexte qu'il n'est pas achevé.
Bref, j'en ai discuté avec des journalistes et des amis qui ont le jeu, l'état actuel d'Unity est très loin d'être aussi catastrophique ou "injouable" comme le prétendent certains articles… À vrai dire, des jeux tout aussi buggés (Red Dead Redemption, Skyrim, etc) sont sortis sur le marché sans qu'ils soient victimes d'un tel retour de flammes.
Ras-le-bol de cette génération de joueurs gâtés qui s'imaginent consommateurs rois au dessus de tout, et de ces pseudo-journalistes qui prétendent "punir" un éditeur en sous-notant leur jeu. Pour qui se prennent-ils ? Cela me rappelle une citation du film Ratatouille de Pixar, où le critique culinaire formule un discours particulièrement juste et pertinent sur le rapport oeuvres/critiques.
À bien des égards la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand chose, et pourtant nous jouissons d’une position de supériorité par rapport a ceux qui se soumettent avec leur travail à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative, plaisante à écrire et à lire. Mais la mère vérité qu’il faut bien regarder en face c’est que, dans le grand ordre des choses, le met le plus médiocre a sans doute plus de valeur que notre critique qui le dénonce comme tel.
À méditer…